L’institutionnalisation de structures dédiées à la promotion de l’émergence en Afrique, a entre autres été émise comme recommandation au terme de trois jours de réflexion lors de la conférence internationale sur l’émergence en Afrique(CIEA), qui s’est tenue du mardi au jeudi à Abidjan, sous le thème « mise en œuvre des plans d’émergence en Afrique ».
Selon la ministre ivoirienne du Plan et du Développement, Kaba Nialé, qui a fait une lecture de ce rapport, pour la mise en œuvre des plans d’émergence, les différents experts et panélistes ont également souhaité des reformes qui touchent l’Etat et l’administration publique dans leur globalité.
De plus l’entrepreneuriat, les nouvelles technologies de l’information et de la communication devront faire l’objet d’une attention particulière, et être reconnues et adoptées comme des leviers importants d’amélioration des services publics, de l’accroissement de la productivité des PME et de l’intégration du secteur informel.
En somme« l’émergence est tout autant une affaire de politique économique que d’économie politique. La gouvernance, comprise comme un ensemble de règles régissant les rapports entre les citoyens, l’Etat et le secteur privé, est dès lors un point de passage obligé, un axe considérable à prendre en considération dans l’appui aux processus d’émergence », a-t-elle ajouté, soulignant que les questions de paix et de sécurité conditionnent la bonne mise en place des plans d’émergence.
La conférence a enfin recommandé le démarrage des activités du centre de veille stratégique dont les fonctions consisteront à promouvoir, anticiper et alerter les décideurs sur les évolutions possibles et aider également à la construction de l’émergence voulue.
La prochaine édition de la CIEA aura lieu en 2019 au Sénégal, a annoncé la ministre Kaba Nialé.
tad/kam
Selon la ministre ivoirienne du Plan et du Développement, Kaba Nialé, qui a fait une lecture de ce rapport, pour la mise en œuvre des plans d’émergence, les différents experts et panélistes ont également souhaité des reformes qui touchent l’Etat et l’administration publique dans leur globalité.
De plus l’entrepreneuriat, les nouvelles technologies de l’information et de la communication devront faire l’objet d’une attention particulière, et être reconnues et adoptées comme des leviers importants d’amélioration des services publics, de l’accroissement de la productivité des PME et de l’intégration du secteur informel.
En somme« l’émergence est tout autant une affaire de politique économique que d’économie politique. La gouvernance, comprise comme un ensemble de règles régissant les rapports entre les citoyens, l’Etat et le secteur privé, est dès lors un point de passage obligé, un axe considérable à prendre en considération dans l’appui aux processus d’émergence », a-t-elle ajouté, soulignant que les questions de paix et de sécurité conditionnent la bonne mise en place des plans d’émergence.
La conférence a enfin recommandé le démarrage des activités du centre de veille stratégique dont les fonctions consisteront à promouvoir, anticiper et alerter les décideurs sur les évolutions possibles et aider également à la construction de l’émergence voulue.
La prochaine édition de la CIEA aura lieu en 2019 au Sénégal, a annoncé la ministre Kaba Nialé.
tad/kam