Ouverte à Abidjan depuis le 28 mars 2017, la deuxième édition de la Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique(Ciea) a refermé ses portes le jeudi 30 mars dernier. Le Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan-Cocody a servi de cadre pour accueillir cet événement qui avait pour objets entre autres, l’échange sur les bonnes pratiques africaines et l’approfondissement du débat sur la problématique de la mise en œuvre des plans d’émergence. Et question du financement de l’entrepreneuriat féminin par les banques et établissements financiers n’a pas été omise.
Une lucarne rendue possible grâce à la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire(CGECI) à travers sa Commission Développement de l’entrepreneuriat Féminin(CDEF) avec une session d’échanges et de réflexion sous le thème: « Quel financement pour l’entrepreneuriat féminin Africain?»
La vice-présidente de la CGECI et par ailleurs présidente de la CDEF, Massogbè Touré Diabaté a indiqué que l’objectif est de réfléchir sur la question du financement car «aucune entreprise ne peut se développer sans accompagnement». C’est pourquoi, elle pense qu’il faut réfléchir à un mécanisme de financement plus efficient.
Mais la première femme industrielle Ivoirienne pense que si les femmes ne figurent pas en grand nombre sur la liste des acteurs de développement en Côte d’Ivoire, c’est bien parce que nombre d’entre-elles exercent dans l’informel.
Invitée à prendre part au panel, la directrice générale de la banque Uba, section Côte d’Ivoire, Sarata Koné a donné quelques éclaircis sur les raisons qui justifient l’accompagnement difficile des PME par les banques.
Généralement, les porteurs de projets ne maîtrisent pas très souvent le contenu du produit qu’ils présentent. Evidemment, pour elle, une banque ne peut accompagner un tel projet. S’agissant des femmes, elle a fait savoir que sur 48% de femmes dans l’entrepreneuriat, plus de la moitié est dans l’informel. C’est un frein au financement, a-t-on pu comprendre.
«Les femmes manquent d’assurance. Et naturellement, les banques hésitent à financer un projet auquel le porteur croit le moins», a-t-elle relevé.
Selon elle, il faut des approches nouvelles, du coaching parce qu’à un moment, a-t-elle précisé, «on ne regarde pas le genre, plutôt la contenance». En clair, «une banque ne finance pas un projet parce que c’est une femme qui le porte mais en la qualité qu’il comporte».
Des entrepreneures venues d’horizons diverses sont venues partager leurs expériences en la matière.
C’est le cas de Mme Sylvie N’Ganso qui promeut le système des tontines. «Depuis 15 années, les banques ferment du jour au lendemain sans jamais rembourser les investissements de leurs clients». C’est le récit de la panéliste venue du pays de Paul Biya qui croit en ce système de financement qu’est la tontine.
Aussi, cet événement spécial a-t-il permis aux femmes entrepreneures de lancer ce qu’elles ont nommé «l’appel d’Abidjan » qui prend compte 14 résolutions pour la bonne marche de l’entrepreneuriat féminin.
Une lucarne rendue possible grâce à la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire(CGECI) à travers sa Commission Développement de l’entrepreneuriat Féminin(CDEF) avec une session d’échanges et de réflexion sous le thème: « Quel financement pour l’entrepreneuriat féminin Africain?»
La vice-présidente de la CGECI et par ailleurs présidente de la CDEF, Massogbè Touré Diabaté a indiqué que l’objectif est de réfléchir sur la question du financement car «aucune entreprise ne peut se développer sans accompagnement». C’est pourquoi, elle pense qu’il faut réfléchir à un mécanisme de financement plus efficient.
Mais la première femme industrielle Ivoirienne pense que si les femmes ne figurent pas en grand nombre sur la liste des acteurs de développement en Côte d’Ivoire, c’est bien parce que nombre d’entre-elles exercent dans l’informel.
Invitée à prendre part au panel, la directrice générale de la banque Uba, section Côte d’Ivoire, Sarata Koné a donné quelques éclaircis sur les raisons qui justifient l’accompagnement difficile des PME par les banques.
Généralement, les porteurs de projets ne maîtrisent pas très souvent le contenu du produit qu’ils présentent. Evidemment, pour elle, une banque ne peut accompagner un tel projet. S’agissant des femmes, elle a fait savoir que sur 48% de femmes dans l’entrepreneuriat, plus de la moitié est dans l’informel. C’est un frein au financement, a-t-on pu comprendre.
«Les femmes manquent d’assurance. Et naturellement, les banques hésitent à financer un projet auquel le porteur croit le moins», a-t-elle relevé.
Selon elle, il faut des approches nouvelles, du coaching parce qu’à un moment, a-t-elle précisé, «on ne regarde pas le genre, plutôt la contenance». En clair, «une banque ne finance pas un projet parce que c’est une femme qui le porte mais en la qualité qu’il comporte».
Des entrepreneures venues d’horizons diverses sont venues partager leurs expériences en la matière.
C’est le cas de Mme Sylvie N’Ganso qui promeut le système des tontines. «Depuis 15 années, les banques ferment du jour au lendemain sans jamais rembourser les investissements de leurs clients». C’est le récit de la panéliste venue du pays de Paul Biya qui croit en ce système de financement qu’est la tontine.
Aussi, cet événement spécial a-t-il permis aux femmes entrepreneures de lancer ce qu’elles ont nommé «l’appel d’Abidjan » qui prend compte 14 résolutions pour la bonne marche de l’entrepreneuriat féminin.