Quelque 10 000 emplois sont menacés dans le secteur de la transformation agricole en Côte d’Ivoire, notamment dans l’industrie cotonnière, où les usines de trituration et de filature sont confrontées à ‘’d’énormes problèmes d’approvisionnement en matières premières’’ de production (coton graine et fibre), révèle un communiqué de presse de la Fédération Nationale des Travailleurs du Textile du Coton et de l’Anacarde de Côte d’Ivoire (FENATTCA-CI), transmis, jeudi, à APA.
‘’La filière coton a mal de son industrie par l'insuffisance d’approvisionnement en matières premières (coton graine et fibre) des usines de trituration et de filature’’, souligne le communiqué de la FENATTCA-CI signé par son président Drissa Sékongo.
Selon le texte, ‘’plus de dix milles (10 000) emplois sont menacés pendant que le Gouvernement ivoirien, à sa tête le Président de la République, prône la politique de l’emploi en Côte d’Ivoire’’.
Aussi, ajoute M. Sekongo, ‘’les travailleurs, désemparés par le manque constant de matières premières qui a pour conséquences les chômages techniques et les licenciements collectifs, ont initié un programme de rencontre avec les partenaires sociaux, à savoir : l’inter-coton, le Ministère de l’industrie et des mines et les différents Directeurs Généraux afin de trouver une solution’’.
En outre, conclut le communiqué, ‘’la FENATTCA-CI demande à l’Etat ivoirien d’une part, l’instauration d'une taxe sur le prix de la graine de coton et de la fibre pour les acheteurs étrangers, et la mise en place d’un fonds de garantie pour les sociétés nationales en difficulté afin de faciliter l’achat de la matière première aux égreneurs et d’autre part, l’annulation d'une mesure de licenciement collectif en cours à OLHEOL Bouaké''.
La Recapitalisation des sociétés UTEX-CI, COTIVO et FTG et l'ouverture d’une ligne de crédit pour OLHEOL qui traverse d’énormes difficultés font également parties des priorités des syndicalistes de la FENATTCA-CI.
CK/ls/APA
‘’La filière coton a mal de son industrie par l'insuffisance d’approvisionnement en matières premières (coton graine et fibre) des usines de trituration et de filature’’, souligne le communiqué de la FENATTCA-CI signé par son président Drissa Sékongo.
Selon le texte, ‘’plus de dix milles (10 000) emplois sont menacés pendant que le Gouvernement ivoirien, à sa tête le Président de la République, prône la politique de l’emploi en Côte d’Ivoire’’.
Aussi, ajoute M. Sekongo, ‘’les travailleurs, désemparés par le manque constant de matières premières qui a pour conséquences les chômages techniques et les licenciements collectifs, ont initié un programme de rencontre avec les partenaires sociaux, à savoir : l’inter-coton, le Ministère de l’industrie et des mines et les différents Directeurs Généraux afin de trouver une solution’’.
En outre, conclut le communiqué, ‘’la FENATTCA-CI demande à l’Etat ivoirien d’une part, l’instauration d'une taxe sur le prix de la graine de coton et de la fibre pour les acheteurs étrangers, et la mise en place d’un fonds de garantie pour les sociétés nationales en difficulté afin de faciliter l’achat de la matière première aux égreneurs et d’autre part, l’annulation d'une mesure de licenciement collectif en cours à OLHEOL Bouaké''.
La Recapitalisation des sociétés UTEX-CI, COTIVO et FTG et l'ouverture d’une ligne de crédit pour OLHEOL qui traverse d’énormes difficultés font également parties des priorités des syndicalistes de la FENATTCA-CI.
CK/ls/APA