« Il y a plus de trois cent jeunes ivoiriens migrants clandestins détenus dans les prisons de la Libye (Tripoli) et soumis à une condition de vie très précaire » a scandé Seny Ehouman Carmel, ce jeudi 13 avril, à l’aéroport FHB, à l’arrivée du vol Buraqair qui a convoyé 156 ivoiriens migrants clandestins de la Libye en Côte d’Ivoire.
Le seuil de 1200 migrants clandestins de retour est ainsi atteint grâce à la synergie de l’OIM (Organisation internationale pour les migrations) et le Ministère de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur.
Toutefois, beaucoup reste à faire quand on écoute le témoignage de ces jeunes qui après avoir bravé la méditerranée se retrouvent à la merci de milices libyennes. « En Libye nous étions plusieurs centaines de jeunes filles et hommes ivoiriens détenus arbitrairement dans une seule cellule. Où, nous avons été traités comme des esclaves parce que nous avons la peau noire. Ils ont fait payer des rançons à nos familles depuis Abidjan, mais hélas sans nous libérer » a révélé le jeune Gooré Bi Aristide.
Par ailleurs, il espère de la part du Gouvernement un soutien pour sa réintégration pour ne plus emprunter ce chemin leurrant de l’immigration clandestine.
Face à ces aveux pleins d’émotions, le ministre Aly Coulibaly venu souhaiter bon retour à ses compatriotes, a insisté pour interpeller la communauté internationale et l’Union Européenne à soutenir la Côte d’Ivoire dans ce combat. Non seulement pour faciliter le retour de ces jeunes migrants clandestins, mais surtout pour créer des dispositifs pour leur réinsertion.
Selon Aly Coulibaly, la Côte d’Ivoire est disposée à collaborer dans ce sens et entend s’appuyer sur son éligibilité récente (février 2017) au Fonds Fiduciaire destiné à soutenir les pays pour régler les questions de migrations irrégulières.
J. A.
Le seuil de 1200 migrants clandestins de retour est ainsi atteint grâce à la synergie de l’OIM (Organisation internationale pour les migrations) et le Ministère de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur.
Toutefois, beaucoup reste à faire quand on écoute le témoignage de ces jeunes qui après avoir bravé la méditerranée se retrouvent à la merci de milices libyennes. « En Libye nous étions plusieurs centaines de jeunes filles et hommes ivoiriens détenus arbitrairement dans une seule cellule. Où, nous avons été traités comme des esclaves parce que nous avons la peau noire. Ils ont fait payer des rançons à nos familles depuis Abidjan, mais hélas sans nous libérer » a révélé le jeune Gooré Bi Aristide.
Par ailleurs, il espère de la part du Gouvernement un soutien pour sa réintégration pour ne plus emprunter ce chemin leurrant de l’immigration clandestine.
Face à ces aveux pleins d’émotions, le ministre Aly Coulibaly venu souhaiter bon retour à ses compatriotes, a insisté pour interpeller la communauté internationale et l’Union Européenne à soutenir la Côte d’Ivoire dans ce combat. Non seulement pour faciliter le retour de ces jeunes migrants clandestins, mais surtout pour créer des dispositifs pour leur réinsertion.
Selon Aly Coulibaly, la Côte d’Ivoire est disposée à collaborer dans ce sens et entend s’appuyer sur son éligibilité récente (février 2017) au Fonds Fiduciaire destiné à soutenir les pays pour régler les questions de migrations irrégulières.
J. A.