Les assises de la 10ème Réunion Bilan du Programme régional de protection intégrée du cotonnier en Afrique (PR-PICA) pilotées par l’Organisation interprofessionnelle agricole de la filière coton (INTER COTON) se tiennent du 24 au 26 avril dans le District Autonome de Yamoussoukro, à l’Hôtel Président.
La cérémonie d’ouverture de cette rencontre annuelle a été présidée par le Directeur de la protection des végétaux, M. Silué Gnénégnéri représentant le ministre de l’Agriculture et du développement durable, M. Sangafowa Coulibaly. Il a eu à ses côtés le 4è vice gouverneur du District de Yamoussoukro, le président du comité de pilotage du PR-PICA et les autorités administratives.
Avant de déclarer ouverts les travaux de cette énième réunion bilan, le représentant du ministre a vanté les mérites du PR-PICA, un outil de mise en synergie des efforts de la Recherche et du Développement des états membres pour une filière durablement productive et respectueuse de l’environnement. Selon lui, il devient impérieux de poursuivre sans relâche, la recherche agricole, pour améliorer les variétés et les rendements des champs afin de sécuriser les revenus des cotonculteurs tout en préservant les ressources humaines et naturelles.
« C’est le lieu ici de saluer la recherche agricole africaine et particulièrement la recherche cotonnière pour les résultats obtenus, dans le cadre de l’amélioration de la productivité aussi bien sur le plan quantitatif que qualitatif et cela parfois dans des conditions très difficiles » a déclaré Silué Gnénégnéri, Directeur de la protection des végétaux.
Quant au président du comité de pilotage du PR-PICA, le sénégalais Oumar Khouma, l’occasion lui a été donnée de faire l’historique du PR-PICA.
Créé à Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) en 1998 sous la dénomination initiale de « Projet régional de prévention et de gestion de la résistance de Helicoverpa armigera aux pyréthrinoïdes en Afrique de l’ouest (PR-PRAO) », cette initiative a fait du chemin pour devenir PR-PICA en 2005 à Dakar (Sénégal).
Après la 5ème réunion bilan d’avril 2012 à Grand-Bassam, le cap est mis sur Yamoussoukro (10ème réunion bilan) qui reçoit les six pays membres, Bénin, Burkina-Faso, Mali, Sénégal, Togo et la Côte d’Ivoire autour des mêmes problèmes parasitaires, de fertilité des sols et de la nécessité d’améliorer et d’adapter les variétés cultivées. Il a également salué de 144 participants et surtout la présence de délégations du Cameroun, Tchad, Ghana, Guinée et de la Suisse, tout en souhaitant vivement leur intégration dans le cercle des pays membres.
Le président du comité de pilotage du PR-PICA, M. Oumar Khouma a par ailleurs souligné des résultats intéressants des activités menées depuis la création du programme : la compréhension de la dynamique des populations ravageurs, la gestion de la résistance de certains ravageurs tels que Helicoverpa armigera, la réactualisation des seuils d’intervention contre les principaux ravageurs dans les pays pour réduire les quantités d’insecticides épandues, la mise au point d’un guide de protection du cotonnier en Afrique etc…
En définitive, c’est face aux menaces grandissantes de redoutables ravageurs de cotonniers que les six pays précités, membres du PR-PICA ont décidé dans un élan de solidarité de fédérer leurs efforts pour la tenue annuelle de rencontre de restitution de résultats de travaux. L’objectif global du PR-PICA s’avère la pérennisation de la production cotonnière dans les pays membres. Il faut à juste titre signaler la présence à cette cérémonie d’ouverture du Directeur général du Conseil Coton et de l’Anacarde, Dr Adama Coulibaly.
J. A
La cérémonie d’ouverture de cette rencontre annuelle a été présidée par le Directeur de la protection des végétaux, M. Silué Gnénégnéri représentant le ministre de l’Agriculture et du développement durable, M. Sangafowa Coulibaly. Il a eu à ses côtés le 4è vice gouverneur du District de Yamoussoukro, le président du comité de pilotage du PR-PICA et les autorités administratives.
Avant de déclarer ouverts les travaux de cette énième réunion bilan, le représentant du ministre a vanté les mérites du PR-PICA, un outil de mise en synergie des efforts de la Recherche et du Développement des états membres pour une filière durablement productive et respectueuse de l’environnement. Selon lui, il devient impérieux de poursuivre sans relâche, la recherche agricole, pour améliorer les variétés et les rendements des champs afin de sécuriser les revenus des cotonculteurs tout en préservant les ressources humaines et naturelles.
« C’est le lieu ici de saluer la recherche agricole africaine et particulièrement la recherche cotonnière pour les résultats obtenus, dans le cadre de l’amélioration de la productivité aussi bien sur le plan quantitatif que qualitatif et cela parfois dans des conditions très difficiles » a déclaré Silué Gnénégnéri, Directeur de la protection des végétaux.
Quant au président du comité de pilotage du PR-PICA, le sénégalais Oumar Khouma, l’occasion lui a été donnée de faire l’historique du PR-PICA.
Créé à Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) en 1998 sous la dénomination initiale de « Projet régional de prévention et de gestion de la résistance de Helicoverpa armigera aux pyréthrinoïdes en Afrique de l’ouest (PR-PRAO) », cette initiative a fait du chemin pour devenir PR-PICA en 2005 à Dakar (Sénégal).
Après la 5ème réunion bilan d’avril 2012 à Grand-Bassam, le cap est mis sur Yamoussoukro (10ème réunion bilan) qui reçoit les six pays membres, Bénin, Burkina-Faso, Mali, Sénégal, Togo et la Côte d’Ivoire autour des mêmes problèmes parasitaires, de fertilité des sols et de la nécessité d’améliorer et d’adapter les variétés cultivées. Il a également salué de 144 participants et surtout la présence de délégations du Cameroun, Tchad, Ghana, Guinée et de la Suisse, tout en souhaitant vivement leur intégration dans le cercle des pays membres.
Le président du comité de pilotage du PR-PICA, M. Oumar Khouma a par ailleurs souligné des résultats intéressants des activités menées depuis la création du programme : la compréhension de la dynamique des populations ravageurs, la gestion de la résistance de certains ravageurs tels que Helicoverpa armigera, la réactualisation des seuils d’intervention contre les principaux ravageurs dans les pays pour réduire les quantités d’insecticides épandues, la mise au point d’un guide de protection du cotonnier en Afrique etc…
En définitive, c’est face aux menaces grandissantes de redoutables ravageurs de cotonniers que les six pays précités, membres du PR-PICA ont décidé dans un élan de solidarité de fédérer leurs efforts pour la tenue annuelle de rencontre de restitution de résultats de travaux. L’objectif global du PR-PICA s’avère la pérennisation de la production cotonnière dans les pays membres. Il faut à juste titre signaler la présence à cette cérémonie d’ouverture du Directeur général du Conseil Coton et de l’Anacarde, Dr Adama Coulibaly.
J. A