« Les Ivoiriens se demandent toujours à quand les répercussions des cours du pétrole sur leur quotidien ! Car ni les coûts du transport, ni ceux des denrées de première nécessité n’ont nullement été impactés. En dépit de la chute drastique et prolongée des cours du pétrole sur le marché mondial, traduite ici par une diminution assez remarquable du coût du carburant à la pompe ». C’est la sonnette d’alarme qu’a tirée hier devant le chef de l’Etat, Traoré Dohia, le secrétaire général de la Fesaci. Pour lui, «c’est encore plus curieux quand on considère tous les efforts consentis pour battre en brèche l’argument de la tracasserie routière précédemment brandi». Et de s’inquiéter : « Il y a problème. Et cela touche également les frais excessifs des concours de la Fonction publique et le prix élevé de l’électricité dans les ménages, malgré les consignes fermes que vous donniez ici-même l’année dernière à une tarification raisonnable (domestique comme industrielle). En outre, le coût des loyers et les difficultés de déplacement à Abidjan sont les nouveaux calvaires des travailleurs. Comment se nourrit aujourd’hui un abidjanais ? Comment se déplace t-il ? Comment se soigne t-il ? Comment se loge aujourd’hui un abidjanais payé au Smig ? », a-t-il déclaré. Tout en exigeant la suppression du Smag à remplacer par le Smig dans l’agro-in
dustrie.
F. T. D.
dustrie.
F. T. D.