Bouaké - Le président de la Fédération nationale des travailleurs du textile, du coton et de l’anacarde de Côte d’Ivoire (FENATTCACI), Sékongo Drissa, a fait lundi à Bouaké, des propositions à l’Etat pour sauver plus de 10.000 emplois des industries de la filière coton qui seraient menacés du fait des difficultés rencontrées par les entreprises.
Le président de la FENATTCACI a salué les efforts consentis par l’Etat pour relancer la filière, avant de relever que les usines de trituration et de filature éprouvent des difficultés d’approvisionnement en graine et fibre de coton, les contraignant à tourner en deçà de leurs capacités et à pertes.
Pour sauver les emplois des travailleurs constamment en chômage technique et frappés de licenciements collectifs, la fédération plaide pour la prise d’un décret d’interdiction de l’exportation de la fibre et de la graine de coton à l’instar des pays comme le Mali et le Burkina-Faso.
Elle demande, entre autres, la mise en place d’un fonds de garanti pour les sociétés nationale en difficultés afin de faciliter l’achat de matière première aux égreneurs, la recapitalisation des sociétés UTEX-CI, COTIVO et FTG et l’ouverture d’une ligne de crédit d’urgence pour Olhéol.
A en croire M. Sékongo, la production nationale de graine et de fibre de coton est suffisante pour satisfaire la demande des industries locales mais une bonne partie est exportée dans les pays limitrophes.
Selon les statistiques publiées par l’Intercoton, la production nationale de graine de coton a évolué de 352.068 T à 450.146 T de 2012 à 2015. Quant à la fibre de coton, sa quantité est passée de 150.992 à 193.173 sur la même période.
Des triturateurs annoncent un taux d’exportation de plus de 65% de la graine de coton produite en Côte d’Ivoire vers les pays limitrophes. Par conséquent, les usines nationales reçoivent des quantités largement inférieures à leur capacité de trituration et tourne en deçà de leurs capacités de normales. A titre d’exemple, l’on indique que l’entreprise COTRAF SA fonctionne à 45% de ses capacités et Olhéol à un pourcentage similaire voire inférieur.
(AIP)
nbf/cmas
Le président de la FENATTCACI a salué les efforts consentis par l’Etat pour relancer la filière, avant de relever que les usines de trituration et de filature éprouvent des difficultés d’approvisionnement en graine et fibre de coton, les contraignant à tourner en deçà de leurs capacités et à pertes.
Pour sauver les emplois des travailleurs constamment en chômage technique et frappés de licenciements collectifs, la fédération plaide pour la prise d’un décret d’interdiction de l’exportation de la fibre et de la graine de coton à l’instar des pays comme le Mali et le Burkina-Faso.
Elle demande, entre autres, la mise en place d’un fonds de garanti pour les sociétés nationale en difficultés afin de faciliter l’achat de matière première aux égreneurs, la recapitalisation des sociétés UTEX-CI, COTIVO et FTG et l’ouverture d’une ligne de crédit d’urgence pour Olhéol.
A en croire M. Sékongo, la production nationale de graine et de fibre de coton est suffisante pour satisfaire la demande des industries locales mais une bonne partie est exportée dans les pays limitrophes.
Selon les statistiques publiées par l’Intercoton, la production nationale de graine de coton a évolué de 352.068 T à 450.146 T de 2012 à 2015. Quant à la fibre de coton, sa quantité est passée de 150.992 à 193.173 sur la même période.
Des triturateurs annoncent un taux d’exportation de plus de 65% de la graine de coton produite en Côte d’Ivoire vers les pays limitrophes. Par conséquent, les usines nationales reçoivent des quantités largement inférieures à leur capacité de trituration et tourne en deçà de leurs capacités de normales. A titre d’exemple, l’on indique que l’entreprise COTRAF SA fonctionne à 45% de ses capacités et Olhéol à un pourcentage similaire voire inférieur.
(AIP)
nbf/cmas