Bouna - Les producteurs de cajou de la région du Bounkani (Nord-Est) ont été exhortés par le délégué régional du Conseil du coton et de l’anarcade, Koné Mamadou, à ne plus vendre leur produit hors des frontières ivoiriennes.
Cet appel a été lancé mardi, lors de la célébration de la Journée du paysan, organisée dans les locaux de la direction de la zone ANADER de Bouna.
Devant les producteurs ayant effectué le déplacement, M. Koné a expliqué que « cela n'est pas bon pour l'économie ivoirienne ». Il a souhaité un changement de comportement des producteurs de cajou qui s’adonnent à cette pratique frauduleuse.
Pendant la période de traite de l'anarcade, nombreux sont les producteurs dans le Bounkani qui font acheminer leur produit dans des pays limitrophes, notamment le Burkina Faso et le Ghana où les prix d'achat sont plus élevés, méprisant ainsi le préjudice que cela cause à l'Etat ivoirien.
En février, un camion transportant six tonnes de noix de cajou en partance pour le Burkina Faso avait été saisi nuitamment dans les broussailles par une patrouille d'éléments du cantonnement des Eaux et Forêts vers le village Lankio, à sept kilomètres de la frontière ivoiro-burkinabé, dans le département de Doropo, rappelle-t-on.
Avec plus de 700.000 T de noix de cajou produites depuis deux ans, la Côte d'Ivoire est devenu premier pays producteurs devant l'Inde.
on/cmas
Cet appel a été lancé mardi, lors de la célébration de la Journée du paysan, organisée dans les locaux de la direction de la zone ANADER de Bouna.
Devant les producteurs ayant effectué le déplacement, M. Koné a expliqué que « cela n'est pas bon pour l'économie ivoirienne ». Il a souhaité un changement de comportement des producteurs de cajou qui s’adonnent à cette pratique frauduleuse.
Pendant la période de traite de l'anarcade, nombreux sont les producteurs dans le Bounkani qui font acheminer leur produit dans des pays limitrophes, notamment le Burkina Faso et le Ghana où les prix d'achat sont plus élevés, méprisant ainsi le préjudice que cela cause à l'Etat ivoirien.
En février, un camion transportant six tonnes de noix de cajou en partance pour le Burkina Faso avait été saisi nuitamment dans les broussailles par une patrouille d'éléments du cantonnement des Eaux et Forêts vers le village Lankio, à sept kilomètres de la frontière ivoiro-burkinabé, dans le département de Doropo, rappelle-t-on.
Avec plus de 700.000 T de noix de cajou produites depuis deux ans, la Côte d'Ivoire est devenu premier pays producteurs devant l'Inde.
on/cmas
