Bouaké - Des innovations techniques en vulgarisation dans la filière coton, ont été saluées, mercredi, à Bouaké, par les acteurs et après analyse du bilan de l’implémentation au cours de la campagne 2016-2017, qui recommandent la poursuite des expériences pour l’amélioration des performances de la filière.
Au terme de l’atelier bilan de deux jours initié par le Fonds interprofessionnel pour la recherche agricole (FIRCA), les acteurs ont apprécié le gain économique réalisé par les producteurs et l’impact sur leur production de la mise en œuvre de la fertilisation raisonnée par la technique du facteur N-NH4+, la production et l’utilisation de la fumure organique et le traitement insecticide sur seuil.
La fertilisation raisonnée par la technique du facteur N-NH4+ est une innovation qui consiste à prélever le sol et l’analyser afin de déterminer son besoin réel. L’expérience a montré que certains sols n’ont pas besoin d’être fertilisés et qu’au moins 6% des producteurs de coton sont dans ce cas. Au terme de la campagne expérimentale, l’innovation a permis à certains producteurs de coton de réaliser le rendement d’une tonne à l’hectare constituant l’objectif recherché dans la filière.
L’expert consultant, enseignant des sciences du sol à l’Ecole supérieure d’agronomique de l’Institut national polytechnique de Yamoussoukro, Tré Bi Tra, estime que cette méthode est ‘’largement compétitive’’ parce qu’elle réduit le coût direct de la fertilisation et accroît la production.
Quant au ‘’traitement sur seuil’’, il recommande un traitement insecticide de la superficie lorsqu’un seuil de parasites destructeurs susceptibles de causer des dégâts économiques dans le champ est pas dépassé. Contrairement au traitement systématique qui se fait chaque deux semaines, il permet au producteur de veiller à l’économie de l’insecticide.
Le chargé du programme coton au FIRCA, Ehouman Andzerson, note que ‘’le bilan de cette innovation est globalement satisfaisant’’ et indique «une piste pour réduire les coûts de production».
A titre d’exemple, a-t-il souligné, qu’à l’issue de la première campagne d’expérimentation, près de 2158 traitements insecticides n’ont pas été réalisés grâce à cette méthode et cela a permis aux producteurs d’économiser près de 10. 390.000 FCFA.
Par ailleurs, la technique de l’apport de fumure organique, une substance naturelle constituée de décomposition de débris végétaux créée par le paysan lui-même pour fertiliser le sol, a suscité l’intérêt des acteurs. Le responsable technique à la fédération des producteurs de coton de Côte d’Ivoire, Yéo Nalourgo, la conseille parce qu’elle aide le producteur à réaliser des économies sur la consommation d’engrais minéraux chimiques et permet de régénérer la nature du sol.
Ces techniques existent déjà dans la filière mais n’étaient vulgarisées. Elles ont été réintroduites comme innovations grâce au FIRCA dans le cadre du Projet d’appui au secteur agricole de Côte d’Ivoire (PSAC).
Le cahier des charges des acteurs a été également actualisé au cours de cet atelier.
nbf/fmo
Au terme de l’atelier bilan de deux jours initié par le Fonds interprofessionnel pour la recherche agricole (FIRCA), les acteurs ont apprécié le gain économique réalisé par les producteurs et l’impact sur leur production de la mise en œuvre de la fertilisation raisonnée par la technique du facteur N-NH4+, la production et l’utilisation de la fumure organique et le traitement insecticide sur seuil.
La fertilisation raisonnée par la technique du facteur N-NH4+ est une innovation qui consiste à prélever le sol et l’analyser afin de déterminer son besoin réel. L’expérience a montré que certains sols n’ont pas besoin d’être fertilisés et qu’au moins 6% des producteurs de coton sont dans ce cas. Au terme de la campagne expérimentale, l’innovation a permis à certains producteurs de coton de réaliser le rendement d’une tonne à l’hectare constituant l’objectif recherché dans la filière.
L’expert consultant, enseignant des sciences du sol à l’Ecole supérieure d’agronomique de l’Institut national polytechnique de Yamoussoukro, Tré Bi Tra, estime que cette méthode est ‘’largement compétitive’’ parce qu’elle réduit le coût direct de la fertilisation et accroît la production.
Quant au ‘’traitement sur seuil’’, il recommande un traitement insecticide de la superficie lorsqu’un seuil de parasites destructeurs susceptibles de causer des dégâts économiques dans le champ est pas dépassé. Contrairement au traitement systématique qui se fait chaque deux semaines, il permet au producteur de veiller à l’économie de l’insecticide.
Le chargé du programme coton au FIRCA, Ehouman Andzerson, note que ‘’le bilan de cette innovation est globalement satisfaisant’’ et indique «une piste pour réduire les coûts de production».
A titre d’exemple, a-t-il souligné, qu’à l’issue de la première campagne d’expérimentation, près de 2158 traitements insecticides n’ont pas été réalisés grâce à cette méthode et cela a permis aux producteurs d’économiser près de 10. 390.000 FCFA.
Par ailleurs, la technique de l’apport de fumure organique, une substance naturelle constituée de décomposition de débris végétaux créée par le paysan lui-même pour fertiliser le sol, a suscité l’intérêt des acteurs. Le responsable technique à la fédération des producteurs de coton de Côte d’Ivoire, Yéo Nalourgo, la conseille parce qu’elle aide le producteur à réaliser des économies sur la consommation d’engrais minéraux chimiques et permet de régénérer la nature du sol.
Ces techniques existent déjà dans la filière mais n’étaient vulgarisées. Elles ont été réintroduites comme innovations grâce au FIRCA dans le cadre du Projet d’appui au secteur agricole de Côte d’Ivoire (PSAC).
Le cahier des charges des acteurs a été également actualisé au cours de cet atelier.
nbf/fmo