La tendance depuis quelques années, ce sont les paris en ligne. L’évolution des Tic et la maîtrise de plus en plus de l’outil informatique par les populations a accentué le phénomène. Le développement des technologies qui fait que le monde n’a plus de frontière favorise cette situation. Et pourtant que de risques pour les parieurs et pour l’économie nationale.
Ces entreprises qui proposent ces paris n’ont aucune représentation locale. Aucune garantie donc de paiement effectif des gains. Les plaintes faites sur la toile n’ont également pas toujours un retour.
Ces entreprises de paris en ligne qui, selon certaines sources, sont pour la plupart installées dans des paradis fiscaux, gagnent en réalité de l’argent de façon illicite en Côte d’Ivoire. En effet, elles ne reversent rien à l’Etat en terme d’impôts et taxes et n’emploient aucun ivoirien dans un pays où le chômage a atteint un taux inquiétant. Pourtant, la Loterie nationale de Côte d’Ivoire (Lonaci) à qui l’Etat a confié la gestion des jeux consacre 10% de son chiffre d’affaires aux impôts et taxes au même titre que toutes les autres sociétés. En plus, elle offre des emplois directs et des emplois indirects à travers son vaste réseau de distribution. Mais, malgré cela elle est concurrencée par ces entreprises de paris en ligne qui ne sont soumises à aucun impôt. Dans ces conditions, c’est tout naturellement qu’elles offrent de bien meilleurs gains compte tenu de la concurrence déloyale qu’elles pratiquent.
Le secteur des jeux, partout dans le monde est réglementé par les États. Car il est très sensible et peut déboucher sur des dérives telles que le blanchiment d’argent et la déstabilisation des États. Pour la stabilité de leurs pays, les autorités, ailleurs, prennent des mesures pour encadrer le milieu. En France et au Maroc par exemple, des mesures restrictives sont prises à l’encontre de ses sites de paris en ligne. Soit les usagers de la toile dans ces pays n’y ont pas accès soit ils sont redirigés vers les sites des sociétés autorisées à exercer.
On se souvient qu’en 2009, la Lonaci avait entrepris des démarches devant la justice qui avait fait injonction aux sociétés de téléphonie mobile de ne pas donner accès à ses sites. Reste au gouvernement de faire sa part.
Koné Modeste
Ces entreprises qui proposent ces paris n’ont aucune représentation locale. Aucune garantie donc de paiement effectif des gains. Les plaintes faites sur la toile n’ont également pas toujours un retour.
Ces entreprises de paris en ligne qui, selon certaines sources, sont pour la plupart installées dans des paradis fiscaux, gagnent en réalité de l’argent de façon illicite en Côte d’Ivoire. En effet, elles ne reversent rien à l’Etat en terme d’impôts et taxes et n’emploient aucun ivoirien dans un pays où le chômage a atteint un taux inquiétant. Pourtant, la Loterie nationale de Côte d’Ivoire (Lonaci) à qui l’Etat a confié la gestion des jeux consacre 10% de son chiffre d’affaires aux impôts et taxes au même titre que toutes les autres sociétés. En plus, elle offre des emplois directs et des emplois indirects à travers son vaste réseau de distribution. Mais, malgré cela elle est concurrencée par ces entreprises de paris en ligne qui ne sont soumises à aucun impôt. Dans ces conditions, c’est tout naturellement qu’elles offrent de bien meilleurs gains compte tenu de la concurrence déloyale qu’elles pratiquent.
Le secteur des jeux, partout dans le monde est réglementé par les États. Car il est très sensible et peut déboucher sur des dérives telles que le blanchiment d’argent et la déstabilisation des États. Pour la stabilité de leurs pays, les autorités, ailleurs, prennent des mesures pour encadrer le milieu. En France et au Maroc par exemple, des mesures restrictives sont prises à l’encontre de ses sites de paris en ligne. Soit les usagers de la toile dans ces pays n’y ont pas accès soit ils sont redirigés vers les sites des sociétés autorisées à exercer.
On se souvient qu’en 2009, la Lonaci avait entrepris des démarches devant la justice qui avait fait injonction aux sociétés de téléphonie mobile de ne pas donner accès à ses sites. Reste au gouvernement de faire sa part.
Koné Modeste