Un atelier dit de ‘’rattrapage’’ du lancement du cycle du programme de comparaison internationale (PCI) s’est ouvert, mardi à Abidjan, à l’initiative de l’Observatoire économique et statistique d’Afrique subsaharienne (AFRISTAT) et de la Banque africaine de développement (BAD).
L’objectif principal du programme de comparaison internationale (PCI) est d’estimer les parités de pouvoir d’achat (PPA) utilisées pour comparer la production des économies et le bien-être matériel des habitants, en contrôlant les différences de niveaux de prix et en fournissant une base commune d’évaluation des progrès accomplis dans la réalisation des objectifs de développement durable.
Le Directeur général de l’Institut national des statistiques (INS) de Côte d’Ivoire, Gabriel N’Guessan Doffou a soutenu à l’ouverture des travaux que le PCI «est justifié par le constat selon lequel les mesures des agrégats économiques basées sur les taux de change ne reflètent pas les différences réelles de niveaux de prix entre pays, et sont de ce fait inappropriées pour les décisions de politique publique qui en principe portent sur des volumes non affectés par les distorsions de prix ».
Poursuivant son explication, M. Doffou a fait remarquer qu’en « établissant des équivalences en parités de pouvoir d’achat dans lesquelles une unité de monnaie permet d’acquérir la même quantité de biens et services dans tous les pays, les données sur les PPA permettent d’effectuer des comparaisons inter-pays des agrégats et des structures économiques basées sur des volumes sans effet-prix et sans distorsions des taux de change ».
Emessan Fessou Lawson, de la Division du renforcement des capacités statistiques à la BAD, a pour sa part salué cette rencontre qui est très importante pour la BAD au regard du 5ème pilier des objectifs du nouveau Président de l’institution, à savoir, « le bien-être des populations africaines ».
L’émissaire de la Banque a par ailleurs, souhaité que le PCI soit inscrit dans les activités de routine des instituts nationaux de statistiques et de l’intégrer dans la Stratégie nationale de développement des statistiques (SNDS).
Dr Dodji Silete-Adogli, Economiste-Planificateur, membre de l’Observatoire économique et statistique d’Afrique subsaharienne (AFRISTAT) a lancé qu’il «n’y a pas de temps perdre» dans le cadre de ces projets.
Le Programme de comparaison internationale est géré globalement par la Banque mondiale et mis en œuvre par région. En Afrique, la BAD gère le programme depuis 2002.
Pour le cycle 2017, les travaux de démarrage en Afrique seront effectués également dans le cadre du programme global de renforcement des capacités statistiques de la BAD et seront maintenus au-delà de 2017 à travers des phases subséquentes. Les travaux s’achèvent vendredi.
SY/ls/APA
L’objectif principal du programme de comparaison internationale (PCI) est d’estimer les parités de pouvoir d’achat (PPA) utilisées pour comparer la production des économies et le bien-être matériel des habitants, en contrôlant les différences de niveaux de prix et en fournissant une base commune d’évaluation des progrès accomplis dans la réalisation des objectifs de développement durable.
Le Directeur général de l’Institut national des statistiques (INS) de Côte d’Ivoire, Gabriel N’Guessan Doffou a soutenu à l’ouverture des travaux que le PCI «est justifié par le constat selon lequel les mesures des agrégats économiques basées sur les taux de change ne reflètent pas les différences réelles de niveaux de prix entre pays, et sont de ce fait inappropriées pour les décisions de politique publique qui en principe portent sur des volumes non affectés par les distorsions de prix ».
Poursuivant son explication, M. Doffou a fait remarquer qu’en « établissant des équivalences en parités de pouvoir d’achat dans lesquelles une unité de monnaie permet d’acquérir la même quantité de biens et services dans tous les pays, les données sur les PPA permettent d’effectuer des comparaisons inter-pays des agrégats et des structures économiques basées sur des volumes sans effet-prix et sans distorsions des taux de change ».
Emessan Fessou Lawson, de la Division du renforcement des capacités statistiques à la BAD, a pour sa part salué cette rencontre qui est très importante pour la BAD au regard du 5ème pilier des objectifs du nouveau Président de l’institution, à savoir, « le bien-être des populations africaines ».
L’émissaire de la Banque a par ailleurs, souhaité que le PCI soit inscrit dans les activités de routine des instituts nationaux de statistiques et de l’intégrer dans la Stratégie nationale de développement des statistiques (SNDS).
Dr Dodji Silete-Adogli, Economiste-Planificateur, membre de l’Observatoire économique et statistique d’Afrique subsaharienne (AFRISTAT) a lancé qu’il «n’y a pas de temps perdre» dans le cadre de ces projets.
Le Programme de comparaison internationale est géré globalement par la Banque mondiale et mis en œuvre par région. En Afrique, la BAD gère le programme depuis 2002.
Pour le cycle 2017, les travaux de démarrage en Afrique seront effectués également dans le cadre du programme global de renforcement des capacités statistiques de la BAD et seront maintenus au-delà de 2017 à travers des phases subséquentes. Les travaux s’achèvent vendredi.
SY/ls/APA