Le directeur régional de l’Unesco, Ido Yao, a appelé, mercredi dernier au cours de l’atelier régional pour l’Afrique de la convention 2001 sur la protection du patrimoine culturel subaquatique à Grand-Bassam, les pays africains qui ont une façade maritime, « à une union sacrée contre les pillages sous-marins ». Il en veut pour preuves, l’intense activité des chalutiers qui travaillent en profondeur, la recrudescence des travaux sur les bords des mers et les chasseurs d’épaves. « Les eaux ivoiriennes sont victimes de nombreux pillages », a-t-il dénoncé. C’est pourquoi, le directeur régional de l’Unesco a exhorté les autorités ivoiriennes à ratifier rapidement la convention 2001 relativement à la protection du patrimoine culturel subaquatique. Ido Yao a ajouté qu’un groupe d’experts de l’Unesco est même prêt à accompagner le gouvernement ivoirien dans la rédaction et la conduite des travaux. Le représentant du gouvernement, Maurice Bandaman, a assuré ses hôtes (des océanologues, des historiens, des archéologues) de la ratification de ladite convention avant la fin de l’année. Puis, l’autorité ministérielle a plaidé pour un cadre de coopération étatique concernant la question de la sécurisation des fonds marins qui possèdent beaucoup de trésors.
Didier Kéi
Didier Kéi