Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly était ce jeudi 6 juillet 2017 à la Maison de l’entreprise, au Plateau, où il a entretenu le patronat sur la place du secteur privé dans la politique économique du gouvernement. Soulignant que la progression de l’économie ivoirienne a été significative au cours de ces dernières années, il a déclaré que l’Etat a adopté une politique d’endettement mesuré en vue d’assurer la soutenabilité de la dette. Le ratio dette publique sur PIB de la Côte d’Ivoire, note le Premier ministre, était de 42,1 à fin 2016 et passera à 42,6 à fin 2017, en prenant en compte les ressources mobilisés dans le cadre de l’eurobond 2017.
« Ce ratio est l’un des plus faibles de la norme dans l’UEMOA, largement en dessous des normes communautaires maximales de 70%. Ce qui fait de la Côte d’Ivoire un pays à risques de surendettement modérés selon le fonds monétaire international (FMI) », a expliqué Amadou Gon Coulibaly. Il a rassuré les opérateurs économiques que 232 milliards Fcfa seront mobilisés et mis à la disposition du Trésor pour assurer le paiement de la dette intérieure. Les fournisseurs de l’Etat pourraient donc pousser un ouf de soulagement si cette mesure est effective.
Amadou Gon Coulibaly a insisté, s’appuyant sur le PND 2016-2020 d’un montant de 30 000 milliards Fcfa, sur la volonté de l’Etat d’accorder plus de place au secteur privé dans le développement de la Côte d’Ivoire. Des nombreuses initiatives ont été prises, selon lui, pour assurer la compétitivité des entreprises. Les réformes visant à favoriser l’accompagnement du secteur privé seront donc accélérées, notamment dans le secteur de la justice, en vue de garantir une meilleure exécution des décisions de justice, avec la création de tribunaux du commerce à l’intérieur du pays. Aussi les efforts se poursuivront pour garantir le développement des infrastructures et des ressources humaines. Ainsi, l’Etat s’engage à améliorer la qualité des infrastructures tant portuaires que routières, et à finaliser la création d’une zone industrielle d’environ 900 hectares à Abidjan.
a indiqué que des mesures prises, en concertation avec le secteur privé, pour faire baisser les couts de facteurs de production et assurer l’efficacité du port d’Abidjan. Des sujets qui tiennent à cœur au secteur privé. « L’approche qui sera privilégié sera celle de la concertation, en vue d’éviter les ajustements tarifaires pouvant obérer la compétitivité de l’entreprise », promet Amadou Gon, qui a annoncé par ailleurs des zones de stationnement seront construites au port d’Abidjan, afin d’éviter les engorgements et assurer la fluidité du trafic.
Avant le chef du gouvernement, le président de la CGECI, Jean Marie Aka, a déclaré que « de nombreux défis restent à relever » pour développer la Côte d’Ivoire, « les freins et les obstacles qui entrave la marche commune vers l’émergence » nombreux. A savoir la fragilité du climat sociopolitique, la pression fiscale, l’augmentation des coûts des facteurs, l’apurement de la dette intérieure, la politique budgétaire et fiscale et plus globalement les politiques sectorielles et de soutien au secteur privé. Il a décliné les conditions pour arriver à assurer effectivement la transformation structurelle de l’économie dans laquelle le secteur privé entend prendre toute sa place. Jean Marie Aka a ainsi souligné « la nécessité de mettre en œuvre les conditions indispensables à la création de nouvelles entreprises performantes et pérennes et au développement de celles qui sont déjà en activité. » Jean Marie Aka conclut que le changement structurel n’interviendra que s’il s’appuie sur un tissu dense d’entreprises privées compétitives et de toutes tailles (grandes, petites et moyennes entreprises (PME).
Emmanuel Akani
« Ce ratio est l’un des plus faibles de la norme dans l’UEMOA, largement en dessous des normes communautaires maximales de 70%. Ce qui fait de la Côte d’Ivoire un pays à risques de surendettement modérés selon le fonds monétaire international (FMI) », a expliqué Amadou Gon Coulibaly. Il a rassuré les opérateurs économiques que 232 milliards Fcfa seront mobilisés et mis à la disposition du Trésor pour assurer le paiement de la dette intérieure. Les fournisseurs de l’Etat pourraient donc pousser un ouf de soulagement si cette mesure est effective.
Amadou Gon Coulibaly a insisté, s’appuyant sur le PND 2016-2020 d’un montant de 30 000 milliards Fcfa, sur la volonté de l’Etat d’accorder plus de place au secteur privé dans le développement de la Côte d’Ivoire. Des nombreuses initiatives ont été prises, selon lui, pour assurer la compétitivité des entreprises. Les réformes visant à favoriser l’accompagnement du secteur privé seront donc accélérées, notamment dans le secteur de la justice, en vue de garantir une meilleure exécution des décisions de justice, avec la création de tribunaux du commerce à l’intérieur du pays. Aussi les efforts se poursuivront pour garantir le développement des infrastructures et des ressources humaines. Ainsi, l’Etat s’engage à améliorer la qualité des infrastructures tant portuaires que routières, et à finaliser la création d’une zone industrielle d’environ 900 hectares à Abidjan.
a indiqué que des mesures prises, en concertation avec le secteur privé, pour faire baisser les couts de facteurs de production et assurer l’efficacité du port d’Abidjan. Des sujets qui tiennent à cœur au secteur privé. « L’approche qui sera privilégié sera celle de la concertation, en vue d’éviter les ajustements tarifaires pouvant obérer la compétitivité de l’entreprise », promet Amadou Gon, qui a annoncé par ailleurs des zones de stationnement seront construites au port d’Abidjan, afin d’éviter les engorgements et assurer la fluidité du trafic.
Avant le chef du gouvernement, le président de la CGECI, Jean Marie Aka, a déclaré que « de nombreux défis restent à relever » pour développer la Côte d’Ivoire, « les freins et les obstacles qui entrave la marche commune vers l’émergence » nombreux. A savoir la fragilité du climat sociopolitique, la pression fiscale, l’augmentation des coûts des facteurs, l’apurement de la dette intérieure, la politique budgétaire et fiscale et plus globalement les politiques sectorielles et de soutien au secteur privé. Il a décliné les conditions pour arriver à assurer effectivement la transformation structurelle de l’économie dans laquelle le secteur privé entend prendre toute sa place. Jean Marie Aka a ainsi souligné « la nécessité de mettre en œuvre les conditions indispensables à la création de nouvelles entreprises performantes et pérennes et au développement de celles qui sont déjà en activité. » Jean Marie Aka conclut que le changement structurel n’interviendra que s’il s’appuie sur un tissu dense d’entreprises privées compétitives et de toutes tailles (grandes, petites et moyennes entreprises (PME).
Emmanuel Akani