San Pedro – Les participants au pré-forum de la Commission nationale du mécanisme africain d’évaluation par les pairs (CN-MAEP) des régions du Bas Sassandra ont recommandé jeudi, au terme de leurs assises à San Pedro, des reformes et des états généraux de l’éducation nationale afin de trouver des solutions durables aux maux qui affectent l’école ivoirienne.
La situation actuelle de l’école ivoirienne a été diagnostiquée assez alarmante, parce que générée par la violence et l’indiscipline des élèves, l’insuffisance de connaissances chez les enseignants, les changements fréquents de modules de formations copiées et inadaptées, avec au final un manque de qualification des jeunes à la fin de leur cursus, augmentant ainsi chaque année le nombre des chômeurs.
En raison de la gravité de cette situation, et des imbrications multiples de celle-ci, les ‘’groupes majeurs’’ de la société civile ont proposé de « repenser le système pédagogique et éducatif à travers des états généraux et la moralisation de la vie scolaire ». Les 80 participants étaient composés de représentants des jeunes, des femmes, des médias, des services et ONG spécialisés, des paysans, de personnes en situation de handicap et des syndicats.
Selon le superviseur des pré-fora de la CN-MAEP de cette zone, Kamagaté Sinan, la société civile des trois régions est invitée au cours de ces pré-fora à « se prononcer sur l’état de la gouvernance en Côte d’Ivoire », préparant ainsi à les « consultations citoyennes » qui se tiendront bientôt à Gagnoa pour les citoyens de la zone San Pedro-Daloa-Gagnoa, dont des représentants seront retenus pour participer aux assises de Gagnoa. La CN-MAEP a déterminé 18 zones pour l’ensemble du pays.
Trente questions regroupées autour de quatre principaux thèmes font l’objet des réflexions et des échanges entre les participants, avec à la clé la rédaction d’un rapport unique de la société civile, à annexer au rapport pays de la Côte d’Ivoire, prenant en compte ‘’la démocratie et la gouvernance politique’’, ‘’la gouvernance et la gestion économique’’, ‘’la gouvernance des entreprises’’, ‘’le développement socio-économique’’.
L’objectif du MAEP, rappelle-t-on, est d’amener les pays africains participant au processus à adopter des lois, politiques, et pratiques conformes aux principes et déclarations sur la bonne gouvernance, afin de promouvoir la stabilité politique, réussir une forte croissance économique, réaliser un développement durable et accélérer l’intégration sous régionale et au niveau continental.
jmk/fmo
La situation actuelle de l’école ivoirienne a été diagnostiquée assez alarmante, parce que générée par la violence et l’indiscipline des élèves, l’insuffisance de connaissances chez les enseignants, les changements fréquents de modules de formations copiées et inadaptées, avec au final un manque de qualification des jeunes à la fin de leur cursus, augmentant ainsi chaque année le nombre des chômeurs.
En raison de la gravité de cette situation, et des imbrications multiples de celle-ci, les ‘’groupes majeurs’’ de la société civile ont proposé de « repenser le système pédagogique et éducatif à travers des états généraux et la moralisation de la vie scolaire ». Les 80 participants étaient composés de représentants des jeunes, des femmes, des médias, des services et ONG spécialisés, des paysans, de personnes en situation de handicap et des syndicats.
Selon le superviseur des pré-fora de la CN-MAEP de cette zone, Kamagaté Sinan, la société civile des trois régions est invitée au cours de ces pré-fora à « se prononcer sur l’état de la gouvernance en Côte d’Ivoire », préparant ainsi à les « consultations citoyennes » qui se tiendront bientôt à Gagnoa pour les citoyens de la zone San Pedro-Daloa-Gagnoa, dont des représentants seront retenus pour participer aux assises de Gagnoa. La CN-MAEP a déterminé 18 zones pour l’ensemble du pays.
Trente questions regroupées autour de quatre principaux thèmes font l’objet des réflexions et des échanges entre les participants, avec à la clé la rédaction d’un rapport unique de la société civile, à annexer au rapport pays de la Côte d’Ivoire, prenant en compte ‘’la démocratie et la gouvernance politique’’, ‘’la gouvernance et la gestion économique’’, ‘’la gouvernance des entreprises’’, ‘’le développement socio-économique’’.
L’objectif du MAEP, rappelle-t-on, est d’amener les pays africains participant au processus à adopter des lois, politiques, et pratiques conformes aux principes et déclarations sur la bonne gouvernance, afin de promouvoir la stabilité politique, réussir une forte croissance économique, réaliser un développement durable et accélérer l’intégration sous régionale et au niveau continental.
jmk/fmo