Gagnoa - Le concours national de greffage de plants d’hévéa dans 96 communautés productives à travers la Côte d’Ivoire a été officiellement lancé samedi à Gagnoa, par l’Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (APROMAC) sur financement du Fonds de développement de l’hévéa (FDA).
Ce concours permettra de détecter les meilleurs greffeurs de Côte d’Ivoire, afin qu'ils servent de modèles à tous ceux qui vont s’intéresser au processus de greffage, a déclaré à la presse, Koffi Konan Albert, ingénieur agro-économiste et secrétaire exécutif du FDA, au sortir de la cérémonie de lancement.
Le but est d’amener les planteurs eux-mêmes, à produire des plants greffés pour leur propre plantation, a-t-il dit.
Le FDA est engagé dans une opération dénommée les ‘pépinières communautaires’, au nombre de 96. Ce sont les greffeurs des 96 communautés qui sont concernés par le concours. Un premier tri a été opéré à la base et il est maintenant question de mettre en compétition les meilleurs, en sélectionnant les trois meilleurs greffeurs dans un ensemble de 16 communautés.
« Le point de départ d’un plant, c’est la qualité du greffage », a insisté l’ingénieur agro-économiste, rappelant que toutes les plantations existantes sont réalisées à l’aide des clones, obtenus à partir du greffage. Les plants sont produits soit par les grandes multinationales commerciales industrielles, soit par des pépiniéristes privés, qui ont un peu de capacités et de moyens mais ils n’étaient pas réalisés par les planteurs eux-mêmes.
Le greffage est un processus qui modifie l’identité de la plante, en remplaçant la partie aérienne d’un arbre par celle d’un clone bien connu pour ses qualités agronomiques intéressantes (forte production, bonne croissance, faible sensibilité aux différentes maladies et à la casse due au vent) notamment.
Sur l’hévéa, on pratique le greffage en remplaçant un fragment d’écorce d’un plant issu de graine (porte-greffe), par un autre fragment d’écorce. Celui-ci, prélevé sur un clone recommandé par la recherche, renferme le bourgeon dormant, appelé greffon.
dd/cmas
Ce concours permettra de détecter les meilleurs greffeurs de Côte d’Ivoire, afin qu'ils servent de modèles à tous ceux qui vont s’intéresser au processus de greffage, a déclaré à la presse, Koffi Konan Albert, ingénieur agro-économiste et secrétaire exécutif du FDA, au sortir de la cérémonie de lancement.
Le but est d’amener les planteurs eux-mêmes, à produire des plants greffés pour leur propre plantation, a-t-il dit.
Le FDA est engagé dans une opération dénommée les ‘pépinières communautaires’, au nombre de 96. Ce sont les greffeurs des 96 communautés qui sont concernés par le concours. Un premier tri a été opéré à la base et il est maintenant question de mettre en compétition les meilleurs, en sélectionnant les trois meilleurs greffeurs dans un ensemble de 16 communautés.
« Le point de départ d’un plant, c’est la qualité du greffage », a insisté l’ingénieur agro-économiste, rappelant que toutes les plantations existantes sont réalisées à l’aide des clones, obtenus à partir du greffage. Les plants sont produits soit par les grandes multinationales commerciales industrielles, soit par des pépiniéristes privés, qui ont un peu de capacités et de moyens mais ils n’étaient pas réalisés par les planteurs eux-mêmes.
Le greffage est un processus qui modifie l’identité de la plante, en remplaçant la partie aérienne d’un arbre par celle d’un clone bien connu pour ses qualités agronomiques intéressantes (forte production, bonne croissance, faible sensibilité aux différentes maladies et à la casse due au vent) notamment.
Sur l’hévéa, on pratique le greffage en remplaçant un fragment d’écorce d’un plant issu de graine (porte-greffe), par un autre fragment d’écorce. Celui-ci, prélevé sur un clone recommandé par la recherche, renferme le bourgeon dormant, appelé greffon.
dd/cmas