Abidjan - L’Association mondiale des opérateurs télécoms (GSMA) encourage les Etats à ouvrir les réseaux mobiles à la concurrence, afin d’assurer une meilleure couverture de la population et davantage d’innovation dans les services mobiles, selon un rapport publié par l’association dont une copie est parvenue à l’AIP jeudi.
Le rapport qui fait suite à une étude de 2014 ayant évalué le potentiel économique de la mise en place des réseaux mobiles, indique que dans les pays étudiés, où seul un réseau a été déployé, tous les autres marchés font les frais d'une progression ralentie et de lancements reportés et/ou annulés.
« Nous avons constaté sur la concurrence au sein des réseaux débouche sur une couverture plus rapide et plus étendue(…). L'histoire nous a appris que les monopoles de réseau débouchent généralement sur des prix élevés et sur une réduction des investissements en infrastructure », explique John Giusti, responsable des affaires réglementaires à la GSMA.
Selon le document, cette approche d'ouverture à la concurrence a permis une croissance et une innovation sans précédent dans les services mobiles. L'industrie a déjà connecté plus de cinq milliards de personnes à l'échelle mondiale, notamment 3,8 milliards dans les pays en voie de développement, fournissant un accès à des outils et à des applications qui permettent de relever toute une variété de défis socio-économiques.
De plus, les avantages de la concurrence entre réseaux ne se limitent pas à la couverture. L'innovation est un élément clef de la création de valeur pour les consommateurs au niveau national, et elle est rendue possible par la concurrence entre les réseaux, la prestation des services offerts et les appareils en vente.
La GSMA est une association qui représente près de 800 opérateurs de téléphonie mobile à travers 220 pays du monde. Elle compte aussi parmi ses membres 200 fabricants et autres industriels du secteur travaillant sur la famille des standards de réseau mobile. L’association participe aussi à la définition et la publication de normes de téléphonie mobile.
(AIP)
tad/cmas
Le rapport qui fait suite à une étude de 2014 ayant évalué le potentiel économique de la mise en place des réseaux mobiles, indique que dans les pays étudiés, où seul un réseau a été déployé, tous les autres marchés font les frais d'une progression ralentie et de lancements reportés et/ou annulés.
« Nous avons constaté sur la concurrence au sein des réseaux débouche sur une couverture plus rapide et plus étendue(…). L'histoire nous a appris que les monopoles de réseau débouchent généralement sur des prix élevés et sur une réduction des investissements en infrastructure », explique John Giusti, responsable des affaires réglementaires à la GSMA.
Selon le document, cette approche d'ouverture à la concurrence a permis une croissance et une innovation sans précédent dans les services mobiles. L'industrie a déjà connecté plus de cinq milliards de personnes à l'échelle mondiale, notamment 3,8 milliards dans les pays en voie de développement, fournissant un accès à des outils et à des applications qui permettent de relever toute une variété de défis socio-économiques.
De plus, les avantages de la concurrence entre réseaux ne se limitent pas à la couverture. L'innovation est un élément clef de la création de valeur pour les consommateurs au niveau national, et elle est rendue possible par la concurrence entre les réseaux, la prestation des services offerts et les appareils en vente.
La GSMA est une association qui représente près de 800 opérateurs de téléphonie mobile à travers 220 pays du monde. Elle compte aussi parmi ses membres 200 fabricants et autres industriels du secteur travaillant sur la famille des standards de réseau mobile. L’association participe aussi à la définition et la publication de normes de téléphonie mobile.
(AIP)
tad/cmas