Abidjan – Dans le cadre du premier Sommet Afrique-Israël qui se tiendra du 24 au 26 octobre 2017 à Lomé, sur le thème « Haute Technologie et Sécurité en Afrique », l’ambassadeur d'Israël en Côte d'Ivoire, au Togo, au Benin et Burkina Faso, avec résidence à Abidjan, Dr Eli Ben-Tura, a accordé un entretien à l’AIP dans lequel il présente les enjeux cette rencontre historique. (Interview)
AIP : Bientôt vous allez organiser le premier sommet Afrique-Israël à Lomé au Togo, qu’est-ce qui justifie l’organisation d’une telle rencontre en Afrique ?
Dr Eli Ben-Tura : Ce sommet est un sommet historique entre l’Etat d’Israël et les pays africains. Et comme vous le savez, les relations entre Israël et les pays africains jusqu’en 1973, à la guerre de Yom kippour, étaient très conviviales et très étroites. Et Israël et les pays africains ont eu une alliance. Après la guerre de Yom kippour de 1973 et sous la pression des pays arabes, les relations étaient rompues. Il y avait un décalage de 15 ans et aujourd’hui, nous sommes arrivés à un moment de renaissance entre Israël et les pays africains. Et ce sommet va marquer le début des relations, le plus haut niveau de l’engagement, et ça, cest très important pour les deux côtés. Pour Israël qui revient au sein des pays africains comme auparavant et pour les Africains qui vont maintenant profiter du développement parce que le développement en Afrique est le plus important. Israël est déjà connu, je pense, comme un pays qui peut apporter beaucoup pour le développement.
AIP : Pourquoi avoir choisi la technologie et la sécurité comme thèmes majeures pour ce sommet ?
Dr Eli Ben-Tura : Quand nous disons la sécurité et la technologie, comme vous le savez, Israël est connu comme startup-nation. Je peux dire de façon le plus modeste qu’aujourd’hui, il n’y a presque aucun appareil électronique que vous utilisez qui n’a pas de technologie israélienne même l’appareil avec lequel vous enregistrez, les portables, la télé, la radio, dans tous. Alors Israël est connu comme un pays très dynamique par rapport à la technologie. Et la technologie sert au développement, à la sécurité, à la population et au bien-être de la population. Alors ce thème-là, ne veut pas dire seulement sécurité contre le terrorisme. Ça veut également dire sécurité alimentaire, c’est une phrase générale qui a été choisie par nous (Etat d’Israël) et le pays co-organisateur le Togo.
AIP : Combien de pays africains sont-ils invités à ce sommet ?
Dr Eli Ben-Tura : Je ne sais pas exactement parce que les invitations vont être faites par le Togo c’est-à-dire que le ministre des Affaires étrangères a envoyé des invitations formelles à tous les chefs d’Etats des pays africains sauf les Magrébins. Maintenant combien de pays vont réagir, je ne sais pas. Mais nous estimons entre 20 et 30 chefs d’Etats. Et en plus, vous aurez des ministres de ces pays parce que le sommet va aborder plusieurs thèmes à savoir l’énergie, l’agriculture, la santé et la sécurité. Chaque thème sera couvert par les différents ministres. Alors, je ne crois pas qu’un chef d’Etat va venir avec quatre ministres mais je crois que chaque pays va décider quel est le thème le plus pertinent et va amener le ministre.
AIP : Pourquoi ce sommet concerne les pays de l’Afrique noire et pas le Maghreb ?
Dr Eli Ben-Tura : Parce que le Maghreb, c’est des pays arabes et comme vous le savez, il y a toujours une tension entre Israël et les pays arabes. Si la Tunisie, le Maroc et l’Algérie souhaitent participer à ce sommet, nous les accueillerons les bras ouverts. Mais, la situation politique est comme ça! Aujourd’hui, il y a toujours des conflits formels entre Israël et le monde arabe donc ils ne le feront pas, même s’ils le voulaient. Le monde arabe s’étale, je vous rappelle, du Maroc à l’Ouest jusqu’en Irak à l’Est.
AIP : Pourquoi le choix de Lomé (Togo) pour abriter ce premier sommet en Afrique ?
Dr Eli Ben-Tura : En effet le président du Togo a suggéré cette idée. Vous savez, le premier ministre israélien était déjà au Kenya, à Addis-Abeba à l’Est et il n’était pas à l’Ouest. Et comme maintenant, il y a beaucoup d’échanges entre l’Etat d’Israël et les pays africains surtout les pays de l’Afrique de l’ouest. Et donc, le président togolais est venu et a dit pourquoi ne pas faire la même chose à l’Ouest comme vous avez fait à l’Est ? Et c’est comme ça que nous avons décidé d’organiser un sommet à Lomé.
AIP : L’Etat d’Israël, au travers de ce sommet, veut-il renforcer son champ traditionnel d’intervention en Afrique ?
Dr Eli Ben-Tura : Nous avons choisi des thèmes dans lesquels normalement Israël est engagé tels que l’agriculture, l’énergie renouvelable surtout solaire, la sécurité et la santé, un domaine dans lequel Israël est avancé. Nous sommes toujours engagés dans ces quatre domaines là pour le développement. Nous sommes également actif dans le développement communautaire, le renforcement des capacités des femmes et dans l’éducation primaire. Il y a toujours des Ivoiriennes et d’autres personnes de l’Afrique aussi qui partent en Israël pour se former par exemple dans le domaine de renforcement des capacités des femmes. Nous avons un centre en Israël Golda Meir Alpha, ce centre a été établi en 1950. A cette époque, personne autour de nous ne parlait de renforcement des capacités des femmes, c’était une avant-gardiste, et c’était Golda Meir qui était le premier ministre femme d’Israël qui a établi ce centre-là et aujourd’hui ce centre-là porte son nom parce qu’elle a été la visionnaire de cette idée. Plusieurs leaders du monde sont passés par là.
AIP : Que représente l’Afrique pour l’Etat d’Israël ?
Dr Eli Ben-Tura : Vous savez, l’Afrique et l’Israël ont en commun une frontière terrestre. Vous savez, Israël est le seul pays occidental qui a une frontière territoriale au Sinaï, en Egypte. Historiquement, les connexions étaient très étroites et ont reculé au temps du royaume de Salomon qui a construit les premières tombes à Jérusalem quand il a invité la reine de l’Ethiopie, Chiba. Apparemment, il aimait trop Chiba et il a même écrit dans la Bible une chanson d’amour « vous êtes noire et si belle » et on dit que les enfants de cette relation entre le roi Salomon et la reine Chiba sont les Falashas, les Ethiopiens qui sont maintenant en Israël. Alors, les relations sont historiques et il y a aussi beaucoup de choses qui liaient l’Israël et l’Afrique et je pense que c’est une valeur ajouté qu’Israël a mis dans l’information que nous donnons.
Les pays européens et l’Afrique par exemple, il y a une histoire très lourde derrière, la colonisation, l’esclavage, cela n’a jamais existé entre Israël et les pays africains. Par contre, il y a autre chose, le racisme, la xénophobie et la marginalisation tout cela, les Juifs, les Hébreux, ont subi beaucoup lorsqu’ils ont perdu leur pays après la dysfonction du royaume d’Israël par l’empire romaine en 70 après Jésus-Christ. Et depuis lors jusqu’à la recréation de l’Etat d’Israël, ils ont subi beaucoup de marginalisation, xénophobie, racisme et antisémitisme. Et ça, c’est quelque chose qui est similaire avec les choses que les Africains eux-mêmes ont subi.
Alors, cela donne une meilleure compréhension d’où nous sommes et où nous pouvons l’être et c’est quelque chose. Je pense que de ce côté-là, Israël est un point d’inspiration pour les Africains. Malgré le fait que nous étions marginalisés, persécutés et discriminés, nous sommes parvenus à aller au-delà, créer un pays et devenir une force, c’est quelque chose que l’Afrique peut faire aussi !
AIP : Comment Israël se positionne-t-il face aux nombreux conflits en Afrique ?
Dr Eli Ben-Tura : Nous ne sommes pas comme les pays européens qui se positionnent parce qu’il n’y a pas de relation de colonialisme entre Israël et les pays africains. Israël ne se positionne pas comme un pays qui doit vous dire « vous devez faire ça et ça ! ».
Nous voulons voir des pays libres, ouverts, démocrates, quelque chose que nous apprécions comme une valeur humaine et nous sommes contre les tyrannies, les suppressions des droits de l’Homme. Si nous devons prendre position, cela veut dire que nous devons intervenir d’une façon plus active pour changer les choses.
AIP : Quel est le niveau d’engagement de l’Etat Hébreu dans la lutte contre le terrorisme en Afrique ?
C’est une question très délicate ! Vous comprenez que je ne peux aller en détail mais je ne sais pas tous les détails. Mais, il y a une coopération étroite entre les pays africains et Israël dans les renseignements, dans les formations et dans différents domaines parce que le terrorisme aujourd’hui est une menace globale, c’est une menace pas seulement pour les pays africains ou pour l’Israël, c’est partout.
Aujourd’hui, le terrorisme est devenu un phénomène qui veut déstabiliser le tissu de la société, qui veut atteindre des buts qui sont parfois un peu mystiques au nom de la religion. Alors, il y a des intérêts communs entre Israël et les pays africains, il y a des collaborations. A ce sommet-là, nous allons aussi aborder comment la technologie sert à lutter contre le terrorisme.
AIP : Ce sommet va-t-il permettre un rapprochement avec certains pays africains qui semble un peu difficile avec l’Etat d’Israël ?
Dr Eli Ben-Tura : J’espère et j’espère vraiment parce que comme vous le savez, il y a trois ou quatre pays avec lesquels nous n’avons pas de relations diplomatiques.
AIP : Lesquels ?
Le Niger, le Tchad, le Mali avec lesquels nous n’avons pas de relations diplomatiques et j’espère que ce sommet va permettre d’ouvrir le chemin. Ce sommet va booster les relations entre l’Etat d’Israël et les pays africains.
(Entretien réalisé par Son Désirée Aimée)
sdaf/cmas
AIP : Bientôt vous allez organiser le premier sommet Afrique-Israël à Lomé au Togo, qu’est-ce qui justifie l’organisation d’une telle rencontre en Afrique ?
Dr Eli Ben-Tura : Ce sommet est un sommet historique entre l’Etat d’Israël et les pays africains. Et comme vous le savez, les relations entre Israël et les pays africains jusqu’en 1973, à la guerre de Yom kippour, étaient très conviviales et très étroites. Et Israël et les pays africains ont eu une alliance. Après la guerre de Yom kippour de 1973 et sous la pression des pays arabes, les relations étaient rompues. Il y avait un décalage de 15 ans et aujourd’hui, nous sommes arrivés à un moment de renaissance entre Israël et les pays africains. Et ce sommet va marquer le début des relations, le plus haut niveau de l’engagement, et ça, cest très important pour les deux côtés. Pour Israël qui revient au sein des pays africains comme auparavant et pour les Africains qui vont maintenant profiter du développement parce que le développement en Afrique est le plus important. Israël est déjà connu, je pense, comme un pays qui peut apporter beaucoup pour le développement.
AIP : Pourquoi avoir choisi la technologie et la sécurité comme thèmes majeures pour ce sommet ?
Dr Eli Ben-Tura : Quand nous disons la sécurité et la technologie, comme vous le savez, Israël est connu comme startup-nation. Je peux dire de façon le plus modeste qu’aujourd’hui, il n’y a presque aucun appareil électronique que vous utilisez qui n’a pas de technologie israélienne même l’appareil avec lequel vous enregistrez, les portables, la télé, la radio, dans tous. Alors Israël est connu comme un pays très dynamique par rapport à la technologie. Et la technologie sert au développement, à la sécurité, à la population et au bien-être de la population. Alors ce thème-là, ne veut pas dire seulement sécurité contre le terrorisme. Ça veut également dire sécurité alimentaire, c’est une phrase générale qui a été choisie par nous (Etat d’Israël) et le pays co-organisateur le Togo.
AIP : Combien de pays africains sont-ils invités à ce sommet ?
Dr Eli Ben-Tura : Je ne sais pas exactement parce que les invitations vont être faites par le Togo c’est-à-dire que le ministre des Affaires étrangères a envoyé des invitations formelles à tous les chefs d’Etats des pays africains sauf les Magrébins. Maintenant combien de pays vont réagir, je ne sais pas. Mais nous estimons entre 20 et 30 chefs d’Etats. Et en plus, vous aurez des ministres de ces pays parce que le sommet va aborder plusieurs thèmes à savoir l’énergie, l’agriculture, la santé et la sécurité. Chaque thème sera couvert par les différents ministres. Alors, je ne crois pas qu’un chef d’Etat va venir avec quatre ministres mais je crois que chaque pays va décider quel est le thème le plus pertinent et va amener le ministre.
AIP : Pourquoi ce sommet concerne les pays de l’Afrique noire et pas le Maghreb ?
Dr Eli Ben-Tura : Parce que le Maghreb, c’est des pays arabes et comme vous le savez, il y a toujours une tension entre Israël et les pays arabes. Si la Tunisie, le Maroc et l’Algérie souhaitent participer à ce sommet, nous les accueillerons les bras ouverts. Mais, la situation politique est comme ça! Aujourd’hui, il y a toujours des conflits formels entre Israël et le monde arabe donc ils ne le feront pas, même s’ils le voulaient. Le monde arabe s’étale, je vous rappelle, du Maroc à l’Ouest jusqu’en Irak à l’Est.
AIP : Pourquoi le choix de Lomé (Togo) pour abriter ce premier sommet en Afrique ?
Dr Eli Ben-Tura : En effet le président du Togo a suggéré cette idée. Vous savez, le premier ministre israélien était déjà au Kenya, à Addis-Abeba à l’Est et il n’était pas à l’Ouest. Et comme maintenant, il y a beaucoup d’échanges entre l’Etat d’Israël et les pays africains surtout les pays de l’Afrique de l’ouest. Et donc, le président togolais est venu et a dit pourquoi ne pas faire la même chose à l’Ouest comme vous avez fait à l’Est ? Et c’est comme ça que nous avons décidé d’organiser un sommet à Lomé.
AIP : L’Etat d’Israël, au travers de ce sommet, veut-il renforcer son champ traditionnel d’intervention en Afrique ?
Dr Eli Ben-Tura : Nous avons choisi des thèmes dans lesquels normalement Israël est engagé tels que l’agriculture, l’énergie renouvelable surtout solaire, la sécurité et la santé, un domaine dans lequel Israël est avancé. Nous sommes toujours engagés dans ces quatre domaines là pour le développement. Nous sommes également actif dans le développement communautaire, le renforcement des capacités des femmes et dans l’éducation primaire. Il y a toujours des Ivoiriennes et d’autres personnes de l’Afrique aussi qui partent en Israël pour se former par exemple dans le domaine de renforcement des capacités des femmes. Nous avons un centre en Israël Golda Meir Alpha, ce centre a été établi en 1950. A cette époque, personne autour de nous ne parlait de renforcement des capacités des femmes, c’était une avant-gardiste, et c’était Golda Meir qui était le premier ministre femme d’Israël qui a établi ce centre-là et aujourd’hui ce centre-là porte son nom parce qu’elle a été la visionnaire de cette idée. Plusieurs leaders du monde sont passés par là.
AIP : Que représente l’Afrique pour l’Etat d’Israël ?
Dr Eli Ben-Tura : Vous savez, l’Afrique et l’Israël ont en commun une frontière terrestre. Vous savez, Israël est le seul pays occidental qui a une frontière territoriale au Sinaï, en Egypte. Historiquement, les connexions étaient très étroites et ont reculé au temps du royaume de Salomon qui a construit les premières tombes à Jérusalem quand il a invité la reine de l’Ethiopie, Chiba. Apparemment, il aimait trop Chiba et il a même écrit dans la Bible une chanson d’amour « vous êtes noire et si belle » et on dit que les enfants de cette relation entre le roi Salomon et la reine Chiba sont les Falashas, les Ethiopiens qui sont maintenant en Israël. Alors, les relations sont historiques et il y a aussi beaucoup de choses qui liaient l’Israël et l’Afrique et je pense que c’est une valeur ajouté qu’Israël a mis dans l’information que nous donnons.
Les pays européens et l’Afrique par exemple, il y a une histoire très lourde derrière, la colonisation, l’esclavage, cela n’a jamais existé entre Israël et les pays africains. Par contre, il y a autre chose, le racisme, la xénophobie et la marginalisation tout cela, les Juifs, les Hébreux, ont subi beaucoup lorsqu’ils ont perdu leur pays après la dysfonction du royaume d’Israël par l’empire romaine en 70 après Jésus-Christ. Et depuis lors jusqu’à la recréation de l’Etat d’Israël, ils ont subi beaucoup de marginalisation, xénophobie, racisme et antisémitisme. Et ça, c’est quelque chose qui est similaire avec les choses que les Africains eux-mêmes ont subi.
Alors, cela donne une meilleure compréhension d’où nous sommes et où nous pouvons l’être et c’est quelque chose. Je pense que de ce côté-là, Israël est un point d’inspiration pour les Africains. Malgré le fait que nous étions marginalisés, persécutés et discriminés, nous sommes parvenus à aller au-delà, créer un pays et devenir une force, c’est quelque chose que l’Afrique peut faire aussi !
AIP : Comment Israël se positionne-t-il face aux nombreux conflits en Afrique ?
Dr Eli Ben-Tura : Nous ne sommes pas comme les pays européens qui se positionnent parce qu’il n’y a pas de relation de colonialisme entre Israël et les pays africains. Israël ne se positionne pas comme un pays qui doit vous dire « vous devez faire ça et ça ! ».
Nous voulons voir des pays libres, ouverts, démocrates, quelque chose que nous apprécions comme une valeur humaine et nous sommes contre les tyrannies, les suppressions des droits de l’Homme. Si nous devons prendre position, cela veut dire que nous devons intervenir d’une façon plus active pour changer les choses.
AIP : Quel est le niveau d’engagement de l’Etat Hébreu dans la lutte contre le terrorisme en Afrique ?
C’est une question très délicate ! Vous comprenez que je ne peux aller en détail mais je ne sais pas tous les détails. Mais, il y a une coopération étroite entre les pays africains et Israël dans les renseignements, dans les formations et dans différents domaines parce que le terrorisme aujourd’hui est une menace globale, c’est une menace pas seulement pour les pays africains ou pour l’Israël, c’est partout.
Aujourd’hui, le terrorisme est devenu un phénomène qui veut déstabiliser le tissu de la société, qui veut atteindre des buts qui sont parfois un peu mystiques au nom de la religion. Alors, il y a des intérêts communs entre Israël et les pays africains, il y a des collaborations. A ce sommet-là, nous allons aussi aborder comment la technologie sert à lutter contre le terrorisme.
AIP : Ce sommet va-t-il permettre un rapprochement avec certains pays africains qui semble un peu difficile avec l’Etat d’Israël ?
Dr Eli Ben-Tura : J’espère et j’espère vraiment parce que comme vous le savez, il y a trois ou quatre pays avec lesquels nous n’avons pas de relations diplomatiques.
AIP : Lesquels ?
Le Niger, le Tchad, le Mali avec lesquels nous n’avons pas de relations diplomatiques et j’espère que ce sommet va permettre d’ouvrir le chemin. Ce sommet va booster les relations entre l’Etat d’Israël et les pays africains.
(Entretien réalisé par Son Désirée Aimée)
sdaf/cmas