Bouaké (Côte d’Ivoire) - Quelque 35000 ménages repartis dans les zones rurales de 12 régions du Centre, du Nord et de l’Ouest de la Côte d’Ivoire, considérées comme les plus pauvres du pays selon l’Enquête du Niveau de Vie des Ménages 2015 (ENV 2015), percevront jusqu’en 2020, une allocation trimestrielle d’un montant de 36000 FCFA.
L’information a été donnée par le coordonnateur du projet des filets sociaux productifs, Kipéya Koné, par ailleurs Directeur de cabinet adjoint du ministre ivoirien de l’emploi et de la protection sociale, lors d’un atelier régional de sélection des villages pour le ciblage des ménages de la phase de mise à l’échelle de ce projet.
Selon M. Koné, la grande phase de ce projet ‘’important’’ dans l’agenda social du gouvernement ivoirien, notamment en matière de lutte contre la pauvreté permettra de ‘’pouvoir passer de 5000 ménages officiels aujourd’hui (qui ont commencé à percevoir leur allocation) à 35000 ménages y compris ceux de la phase pilote, soit 30000 ménages supplémentaires’’.
En outre, a-t-il rappelé aux différents acteurs du projet regroupés à l’atelier de Bouaké (corps préfectoral, chefferie traditionnelle, travailleurs sociaux et statisticiens) la mise en œuvre de cette grande phase ‘’a besson que nous puissions reprendre le processus tel que nous l’avons fait pour la phase pilote, notamment la phase d’indentification, de sélection des localités (à travers un tirage au sort) où les ménages bénéficiaires seront ciblés’’.
‘’C’est une aide dont le but est d’améliorer les conditions de vie des personnes qui vivent avec vous en termes de nourriture, d’accès des enfants à l’école et de suivi de leur santé’’, avait souligné à son tour en mars dernier, le ministre Jean-Claude Kouassi en direction des 5000 premiers bénéficiaires de ce projet.
Selon le service de communication de l’Unité de gestion du Projet des filets sociaux, ce projet de transferts monétaires aux ménages pauvres utilise les opportunités offertes par les opérateurs de téléphonie mobile car cela a l’avantage d’offrir plus de garantie, de célérité, de sécurité et de traçabilité, tout en favorisant une inclusion financière en milieu rural.
Outre les opérations de transferts, le projet prévoit d’initier des activités de formation et de sensibilisation à l’endroit des populations concernées. L’alphabétisation financière constituera l’un des premiers modules devant faciliter l’autonomisation des bénéficiaires, notamment par la manipulation du téléphone portable et la composition de la combinaison nécessaire pour accéder à Orange Money.
Par ailleurs, les mesures complémentaires d’accompagnement, avec le concours des ministères et structures responsables de programmes, incluront, entre autres, des modules tels que la nutrition, la scolarisation, la salubrité, la vaccination, la lutte contre les violences.
Cette synergie d’actions permettra de construire un système de protection sociale basé sur des méthodes communes de ciblage et un système d’information utile à tous les acteurs du domaine.
Le Projet des filets sociaux productifs est financé à hauteur de 25 milliards de francs CFA par la Banque mondiale avec une contrepartie de 2,5 milliards de francs FCFA de l’Etat de Côte d’Ivoire, soit 10% du financement global.
CK/ls
L’information a été donnée par le coordonnateur du projet des filets sociaux productifs, Kipéya Koné, par ailleurs Directeur de cabinet adjoint du ministre ivoirien de l’emploi et de la protection sociale, lors d’un atelier régional de sélection des villages pour le ciblage des ménages de la phase de mise à l’échelle de ce projet.
Selon M. Koné, la grande phase de ce projet ‘’important’’ dans l’agenda social du gouvernement ivoirien, notamment en matière de lutte contre la pauvreté permettra de ‘’pouvoir passer de 5000 ménages officiels aujourd’hui (qui ont commencé à percevoir leur allocation) à 35000 ménages y compris ceux de la phase pilote, soit 30000 ménages supplémentaires’’.
En outre, a-t-il rappelé aux différents acteurs du projet regroupés à l’atelier de Bouaké (corps préfectoral, chefferie traditionnelle, travailleurs sociaux et statisticiens) la mise en œuvre de cette grande phase ‘’a besson que nous puissions reprendre le processus tel que nous l’avons fait pour la phase pilote, notamment la phase d’indentification, de sélection des localités (à travers un tirage au sort) où les ménages bénéficiaires seront ciblés’’.
‘’C’est une aide dont le but est d’améliorer les conditions de vie des personnes qui vivent avec vous en termes de nourriture, d’accès des enfants à l’école et de suivi de leur santé’’, avait souligné à son tour en mars dernier, le ministre Jean-Claude Kouassi en direction des 5000 premiers bénéficiaires de ce projet.
Selon le service de communication de l’Unité de gestion du Projet des filets sociaux, ce projet de transferts monétaires aux ménages pauvres utilise les opportunités offertes par les opérateurs de téléphonie mobile car cela a l’avantage d’offrir plus de garantie, de célérité, de sécurité et de traçabilité, tout en favorisant une inclusion financière en milieu rural.
Outre les opérations de transferts, le projet prévoit d’initier des activités de formation et de sensibilisation à l’endroit des populations concernées. L’alphabétisation financière constituera l’un des premiers modules devant faciliter l’autonomisation des bénéficiaires, notamment par la manipulation du téléphone portable et la composition de la combinaison nécessaire pour accéder à Orange Money.
Par ailleurs, les mesures complémentaires d’accompagnement, avec le concours des ministères et structures responsables de programmes, incluront, entre autres, des modules tels que la nutrition, la scolarisation, la salubrité, la vaccination, la lutte contre les violences.
Cette synergie d’actions permettra de construire un système de protection sociale basé sur des méthodes communes de ciblage et un système d’information utile à tous les acteurs du domaine.
Le Projet des filets sociaux productifs est financé à hauteur de 25 milliards de francs CFA par la Banque mondiale avec une contrepartie de 2,5 milliards de francs FCFA de l’Etat de Côte d’Ivoire, soit 10% du financement global.
CK/ls