Dans le but disposer de davantage de moyens financiers pour faire face à la construction de diverses infrastructures de développement de grande envergure en Afrique occidentale, Bassary Touré, vice-président de la BOAD (Banque ouest-africaine de développement), a procédé au lancement officiel du modèle financier de l’URDPPP (Unité Régionale de Développement de projets en Partenariat Public Privé) ce 7 septembre 2017 à Lomé. C’était lors d’une cérémonie officielle au siège de cette Banque (bras financier des 08 pays de l’UEMOA -Union économique et monétaire ouest-africaine-), cérémonie ayant réuni cette institution et ses principaux partenaires.
Créée le 06 juin 2012 au sein de la BOAD, l’Unité Régionale de Développement de Projets en Partenariat Public-Privé (URDPPP) a pour mission fondamentale de contribuer à l’émergence d’un marché des partenariats Publics Privés (PPP), l’appui aux Etats en matière de PPP, la fédération de partenaires pour la mise en place de projets en mode PPP, puis l’appui à la mise en place de mécanismes de facilitation de financement et de garantie pour les projets PPP.
Les partenariats public-privé font partie de la réponse globale que la sous-région UEMOA élabore actuellement afin de faire face sereinement au récurrent problème de son déficit en infrastructures. Afin de mieux s’acquitter efficacement de sa mission, l’URDPPP a entrepris de développer, en collaboration avec le cabinet international MARSH, un outil d’aide à la décision qui permettrait aux promoteurs publics de projets de déterminer l’option contractuelle la plus opportune. Une option qui vient à point nommé selon le vice-président de la BOAD, Bassary Touré. «Nous sommes toujours dans l’amélioration des modèles en Partenariat Public Privé (PPP), car nous sommes à la recherche de financements importants et de financements innovants pour faire face notamment à la construction d’infrastructures de grande envergure dans nos pays. Nous avons besoin du cheminement, de modèles de rationalisation afin d’être le plus efficace possible. Nous mettons ainsi en place les modèles financiers qui nous permettent vraiment de faire des comparaisons pour apprécier la meilleure façon d’avancer (…) D’une façon générale, l’objectif de ce modèle financier, c’est d’améliorer cet instrument nouveau que nous avons que constitue les PPP et aller de l’avant», a vanté M. Bassary Toure à la fin de la cérémonie d’ouverture du lancement officiel du modèle financier de l’URDPPP.
Joint-venture Public-Privé pour les infrastructures dans l’UEMOA
Il est reconnu que le secteur privé engendre beaucoup plus d’efficacité pour appuyer les Etats, soit par son savoir-faire, soit tout simplement par son financement. D’où l’importance du financement privé dans la sous-région. Aux yeux de Mme Nathalie Brou-Fofana (directrice de l’URDPPP), le nouveau «modèle financier promu par l’URDPPP a vocation à permettre une décision plus efficiente, plus efficace des Etats parce que ce que nous avons constaté que jusqu’à présent, la première raison pour laquelle nos Etats font recourt aux PPP est le manque du ressources financières; mais l’idée en fait, c’est que tout ne doit pas passer en PPP», a-t-elle expliqué.
Les PPP sont des contrats à long terme entre une Administration publique et un entrepreneur privé en vertu desquels ce dernier accepte de construire, exploiter et entretenir un bien à ses frais afin d’offrir un service pour lequel l’Administration est responsable. Ainsi, le mode de rémunération du privé est qu’en échange des prestations, la personne publique s’engage soit à payer pour ce service, soit à autoriser l’entrepreneur à percevoir des taxes directement sur les usagers, d’où les deux grandes familles: PPP à payement public et concession. Dans certains cas, le partenaire privé peut percevoir une rémunération sous la forme d’une combinaison de loyers payés par la personne publique et de redevances des usagers : c’est le PPP mixte.
Pour Affo Dedji, responsable du point focal Togo de l’URDPPP, «compte tenu de la faiblesse des ressources financières et l’immensité du travail qu’il faut pour que le secteur privé aussi participe plus activement à la construction de nos Etats, les Partenariats Publics-Privés apparaissent comme un instrument capital. Raison pour laquelle les chefs d’Etats ont décidé à ce que tous les pays puissent promouvoir cet instrument. Quand on parle de partenariat public-privé, cela veut dire que le privé s’associe au public pour réaliser des activités. Le privé va ainsi apporter son savoir-faire, l’efficacité dans la gestion pour accompagner le public dans la réalisation des ouvrages», a-t-il plaidé et expliqué.
Au titre des projets PPP dont la BOAD a contribué au financement, on peut citer le «Pont Henri Konan Bédié» en Côte d’Ivoire et l’autoroute à péage Dakar-Damniadio au Sénégal.
Edem GADEGBEKU & Dodo ABALO
Créée le 06 juin 2012 au sein de la BOAD, l’Unité Régionale de Développement de Projets en Partenariat Public-Privé (URDPPP) a pour mission fondamentale de contribuer à l’émergence d’un marché des partenariats Publics Privés (PPP), l’appui aux Etats en matière de PPP, la fédération de partenaires pour la mise en place de projets en mode PPP, puis l’appui à la mise en place de mécanismes de facilitation de financement et de garantie pour les projets PPP.
Les partenariats public-privé font partie de la réponse globale que la sous-région UEMOA élabore actuellement afin de faire face sereinement au récurrent problème de son déficit en infrastructures. Afin de mieux s’acquitter efficacement de sa mission, l’URDPPP a entrepris de développer, en collaboration avec le cabinet international MARSH, un outil d’aide à la décision qui permettrait aux promoteurs publics de projets de déterminer l’option contractuelle la plus opportune. Une option qui vient à point nommé selon le vice-président de la BOAD, Bassary Touré. «Nous sommes toujours dans l’amélioration des modèles en Partenariat Public Privé (PPP), car nous sommes à la recherche de financements importants et de financements innovants pour faire face notamment à la construction d’infrastructures de grande envergure dans nos pays. Nous avons besoin du cheminement, de modèles de rationalisation afin d’être le plus efficace possible. Nous mettons ainsi en place les modèles financiers qui nous permettent vraiment de faire des comparaisons pour apprécier la meilleure façon d’avancer (…) D’une façon générale, l’objectif de ce modèle financier, c’est d’améliorer cet instrument nouveau que nous avons que constitue les PPP et aller de l’avant», a vanté M. Bassary Toure à la fin de la cérémonie d’ouverture du lancement officiel du modèle financier de l’URDPPP.
Joint-venture Public-Privé pour les infrastructures dans l’UEMOA
Il est reconnu que le secteur privé engendre beaucoup plus d’efficacité pour appuyer les Etats, soit par son savoir-faire, soit tout simplement par son financement. D’où l’importance du financement privé dans la sous-région. Aux yeux de Mme Nathalie Brou-Fofana (directrice de l’URDPPP), le nouveau «modèle financier promu par l’URDPPP a vocation à permettre une décision plus efficiente, plus efficace des Etats parce que ce que nous avons constaté que jusqu’à présent, la première raison pour laquelle nos Etats font recourt aux PPP est le manque du ressources financières; mais l’idée en fait, c’est que tout ne doit pas passer en PPP», a-t-elle expliqué.
Les PPP sont des contrats à long terme entre une Administration publique et un entrepreneur privé en vertu desquels ce dernier accepte de construire, exploiter et entretenir un bien à ses frais afin d’offrir un service pour lequel l’Administration est responsable. Ainsi, le mode de rémunération du privé est qu’en échange des prestations, la personne publique s’engage soit à payer pour ce service, soit à autoriser l’entrepreneur à percevoir des taxes directement sur les usagers, d’où les deux grandes familles: PPP à payement public et concession. Dans certains cas, le partenaire privé peut percevoir une rémunération sous la forme d’une combinaison de loyers payés par la personne publique et de redevances des usagers : c’est le PPP mixte.
Pour Affo Dedji, responsable du point focal Togo de l’URDPPP, «compte tenu de la faiblesse des ressources financières et l’immensité du travail qu’il faut pour que le secteur privé aussi participe plus activement à la construction de nos Etats, les Partenariats Publics-Privés apparaissent comme un instrument capital. Raison pour laquelle les chefs d’Etats ont décidé à ce que tous les pays puissent promouvoir cet instrument. Quand on parle de partenariat public-privé, cela veut dire que le privé s’associe au public pour réaliser des activités. Le privé va ainsi apporter son savoir-faire, l’efficacité dans la gestion pour accompagner le public dans la réalisation des ouvrages», a-t-il plaidé et expliqué.
Au titre des projets PPP dont la BOAD a contribué au financement, on peut citer le «Pont Henri Konan Bédié» en Côte d’Ivoire et l’autoroute à péage Dakar-Damniadio au Sénégal.
Edem GADEGBEKU & Dodo ABALO