Séguéla – Cinq jours après la rentrée des classes, des enseignants du primaire se tournent encore les pouces à Séguéla (Centre-ouest, région du Worodougou), obligés qu’ils sont d’attendre en vain les élèves, a constaté l’AIP dans certaines écoles de la ville.
« Les enseignants sont là, mais ce sont les élèves qu’on ne voit pas », a déclaré le directeur de l’Ecole primaire publique (EPP) Mayama 1, Coulibaly Ousmane, qui compte cependant débuter effectivement les cours lundi, quels que soient les effectifs présents.
Au groupe scolaire Stade, le directeur de l’école 1, Zigbé Jean, ne dit pas autre chose face aux "vacances prolongées" des apprenants qui ne se bousculent pas aux portes des salles de classe de ce groupe scolaire qui n’est pas clôturé.
« Avec la fête qui vient de finir, on n’a plus l’argent. Pour moi, c’est le secondaire qui est la priorité. Les petits frères et sœurs peuvent attendre », a justifié Berthé Youssouf, un parent d’élève venu retirer un dossier à la direction.
« C’est cette année que ça traîne comme ça. On espère que lundi, ils vont se bouger », a, pour sa part, fait remarquer Konan N’Goran Yves, le directeur de l’EPP Camp militaire 2 dont les enseignants sont venus vainement tous les jours, espérant rencontrer leurs élèves.
Seul établissement qui fait exception, l’EPP An 18 où les apprenants ont déjà commencé avec les révisions, pour les anciens, et le préapprentissage, pour ceux du CP1.
Tout comme dans le secondaire, à Séguéla, la reprise des cours n’est donc pas à l’ordre du jour au primaire durant cette première semaine de la rentrée des classes.
kkp/kam
« Les enseignants sont là, mais ce sont les élèves qu’on ne voit pas », a déclaré le directeur de l’Ecole primaire publique (EPP) Mayama 1, Coulibaly Ousmane, qui compte cependant débuter effectivement les cours lundi, quels que soient les effectifs présents.
Au groupe scolaire Stade, le directeur de l’école 1, Zigbé Jean, ne dit pas autre chose face aux "vacances prolongées" des apprenants qui ne se bousculent pas aux portes des salles de classe de ce groupe scolaire qui n’est pas clôturé.
« Avec la fête qui vient de finir, on n’a plus l’argent. Pour moi, c’est le secondaire qui est la priorité. Les petits frères et sœurs peuvent attendre », a justifié Berthé Youssouf, un parent d’élève venu retirer un dossier à la direction.
« C’est cette année que ça traîne comme ça. On espère que lundi, ils vont se bouger », a, pour sa part, fait remarquer Konan N’Goran Yves, le directeur de l’EPP Camp militaire 2 dont les enseignants sont venus vainement tous les jours, espérant rencontrer leurs élèves.
Seul établissement qui fait exception, l’EPP An 18 où les apprenants ont déjà commencé avec les révisions, pour les anciens, et le préapprentissage, pour ceux du CP1.
Tout comme dans le secondaire, à Séguéla, la reprise des cours n’est donc pas à l’ordre du jour au primaire durant cette première semaine de la rentrée des classes.
kkp/kam