Réunion de haut niveau sur le SIDA : les Propositions de la Première Dame de Côte d’Ivoire saluées par l’Assemblée
En marge de la 72ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, l’Organisation des Premières d’Afrique contre le VIH/ SIDA (OPDAS) a organisé, ce mardi 19 septembre 2017, une réunion de haut niveau sur le partenariat mondial pour tirer du dividende démographique en Afrique. À cet effet, deux panels ont été organisés sur deux thèmes , à savoir, « Mise en œuvre de la feuille de route de l’Union Africaine pour exploiter le dividende démographique en Afrique : assurer des services de santé adaptés aux jeunes où ils sont nécessaires » et « Mise en œuvre de la feuille de route de l’Union Africaine pour exploiter le dividende démographique en Afrique : mettre fin au SIDA d’ici à 2030. »
Invitée à donner sa vision au cours de ce panel, la Première Dame de Côte d’Ivoire, Madame Dominique Ouattara s’est exprimée. « (…), Force est de constater que la jeunesse de notre continent demeure vulnérable. Elle reste exposée dans une certaine mesure à la précarité, au faible niveau d’éducation, ainsi qu’au déficit de prise en charge sanitaire pour certaines pathologies », a relevé Madame Dominique Ouattara.
C’est pourquoi, elle a appelé à l’union et à l’intensification des actions afin d’améliorer les conditions de vie des jeunes et des adolescents en Afrique.
Aussi, conformément à la feuille de route de l’Union Africaine (UA), la Première Dame de Côte d’Ivoire estime qu’il faut investir davantage dans la jeunesse du continent, et plus particulièrement dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’autonomisation financière.
Par ailleurs, la Première Dame de Côte d’Ivoire a fait, cinq (05) propositions en vue d’éradiquer significativement le VIH/SIDA chez les jeunes.
Selon la Première Dame de Côte d’Ivoire, faut-il dans un premier temps, intensifier l’offre de services de prévention destinée aux jeunes, et aux adolescents à travers une communication ciblée sur le changement comportement.
Ensuite, faut-il favoriser la protection sociale pour toutes les pathologies liées au VIH/SIDA avec un accent particulier sur l’accès aux soins et aux médicaments particulièrement en milieu rural.
En outre, elle a indiqué qu’il faut promouvoir l’accès à des services de santé sexuelle et reproductive, tout en plaidant pour la gratuité des contraceptifs dans les différents programmes comme pour les antirétroviraux.
Quatrièmement, l’épouse du Chef de l’Etat ivoirien a souligné qu’il faut renforcer, la prise en charge des jeunes vivants avec le VIH/SIDA par le développement de structures sanitaires intégrées. « En Côte d’Ivoire, le Gouvernement a autorisé la délégation des tâches qui permet à tous les professionnels de la santé de prescrire aux patients des antirétroviraux pour le traitement des maladies opportunistes telles que la tuberculose et l’hépatite », a témoigné la First Lady ivoirienne.
Enfin, la Première Dame de Côte d’Ivoire a noté, les efforts sur les éliminations des violences basées sur le genre, avec un accent particulier sur le traitement des fistules obstétricales qui représente un réel problème de santé publique. « (…) Toutes ces actions en faveur de nos jeunes seront d’autant plus réalisables si nous leur permettons d’avoir une autonomie financière », a –t- elle conclue.
Des propositions très appréciées, et la Première Dame ivoirienne a même eu droit, à un standing ovation de la part de l’Assemblée.
Les Premières Dames se sont donc engagées à travailler non seulement en partenariat en vue de plaider en faveur d’engagements en matière d’élaboration de politiques, mais aussi, avec la Commission de l’Union Africaine (UA), les Communautés économiques régionaux, les organisations de la société civile, les agences des Nations Unies, le secteur privé ecetera, pour mobiliser les ressources afin de prioriser les investissements dans la santé des femmes et des jeunes.
Les Premières Dames ont également réitéré, la nécessité de tirer parti du dividende démographique en Afrique en raison de sa forte proportion des jeunes, et de mobiliser des investissements publics et privés.
Le communiqué final de cette réunion haut niveau a été lu par la Première Dame du Burkina Faso, Madame Sika Bella Kaboré, et qui a enregistré la participation des Premières Dame de la Guyane, d’Haïti, du Honduras et du Panama.
Dircom Cabinet Première Dame
En marge de la 72ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, l’Organisation des Premières d’Afrique contre le VIH/ SIDA (OPDAS) a organisé, ce mardi 19 septembre 2017, une réunion de haut niveau sur le partenariat mondial pour tirer du dividende démographique en Afrique. À cet effet, deux panels ont été organisés sur deux thèmes , à savoir, « Mise en œuvre de la feuille de route de l’Union Africaine pour exploiter le dividende démographique en Afrique : assurer des services de santé adaptés aux jeunes où ils sont nécessaires » et « Mise en œuvre de la feuille de route de l’Union Africaine pour exploiter le dividende démographique en Afrique : mettre fin au SIDA d’ici à 2030. »
Invitée à donner sa vision au cours de ce panel, la Première Dame de Côte d’Ivoire, Madame Dominique Ouattara s’est exprimée. « (…), Force est de constater que la jeunesse de notre continent demeure vulnérable. Elle reste exposée dans une certaine mesure à la précarité, au faible niveau d’éducation, ainsi qu’au déficit de prise en charge sanitaire pour certaines pathologies », a relevé Madame Dominique Ouattara.
C’est pourquoi, elle a appelé à l’union et à l’intensification des actions afin d’améliorer les conditions de vie des jeunes et des adolescents en Afrique.
Aussi, conformément à la feuille de route de l’Union Africaine (UA), la Première Dame de Côte d’Ivoire estime qu’il faut investir davantage dans la jeunesse du continent, et plus particulièrement dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’autonomisation financière.
Par ailleurs, la Première Dame de Côte d’Ivoire a fait, cinq (05) propositions en vue d’éradiquer significativement le VIH/SIDA chez les jeunes.
Selon la Première Dame de Côte d’Ivoire, faut-il dans un premier temps, intensifier l’offre de services de prévention destinée aux jeunes, et aux adolescents à travers une communication ciblée sur le changement comportement.
Ensuite, faut-il favoriser la protection sociale pour toutes les pathologies liées au VIH/SIDA avec un accent particulier sur l’accès aux soins et aux médicaments particulièrement en milieu rural.
En outre, elle a indiqué qu’il faut promouvoir l’accès à des services de santé sexuelle et reproductive, tout en plaidant pour la gratuité des contraceptifs dans les différents programmes comme pour les antirétroviraux.
Quatrièmement, l’épouse du Chef de l’Etat ivoirien a souligné qu’il faut renforcer, la prise en charge des jeunes vivants avec le VIH/SIDA par le développement de structures sanitaires intégrées. « En Côte d’Ivoire, le Gouvernement a autorisé la délégation des tâches qui permet à tous les professionnels de la santé de prescrire aux patients des antirétroviraux pour le traitement des maladies opportunistes telles que la tuberculose et l’hépatite », a témoigné la First Lady ivoirienne.
Enfin, la Première Dame de Côte d’Ivoire a noté, les efforts sur les éliminations des violences basées sur le genre, avec un accent particulier sur le traitement des fistules obstétricales qui représente un réel problème de santé publique. « (…) Toutes ces actions en faveur de nos jeunes seront d’autant plus réalisables si nous leur permettons d’avoir une autonomie financière », a –t- elle conclue.
Des propositions très appréciées, et la Première Dame ivoirienne a même eu droit, à un standing ovation de la part de l’Assemblée.
Les Premières Dames se sont donc engagées à travailler non seulement en partenariat en vue de plaider en faveur d’engagements en matière d’élaboration de politiques, mais aussi, avec la Commission de l’Union Africaine (UA), les Communautés économiques régionaux, les organisations de la société civile, les agences des Nations Unies, le secteur privé ecetera, pour mobiliser les ressources afin de prioriser les investissements dans la santé des femmes et des jeunes.
Les Premières Dames ont également réitéré, la nécessité de tirer parti du dividende démographique en Afrique en raison de sa forte proportion des jeunes, et de mobiliser des investissements publics et privés.
Le communiqué final de cette réunion haut niveau a été lu par la Première Dame du Burkina Faso, Madame Sika Bella Kaboré, et qui a enregistré la participation des Premières Dame de la Guyane, d’Haïti, du Honduras et du Panama.
Dircom Cabinet Première Dame