La 34e session du conseil d’administration du Centre Africain de Management et de Perfectionnement des Cadres (CAMPC) a été ouverte ce vendredi à Abidjan avec l’ambition de trouver les voies et moyens pour résoudre la crise qui sécoue le principal outil de formation des cadres africains.
En 42 années d’activités, le CAMPC a formé plus de 22.000 Cadres africains en provenance d’une vingtaine de pays.
L’Institution jouit ainsi d’une grande expérience justifiée par la confiance que lui ont dévolu plus de 1500 entreprises et organismes.
Cependant, ces derniers temps ont été difficiles pour l’organisation qui connait quelques soubresauts parmis lesquels des dettes dues au retard observé dans le paiement des arriérés de contribution par les Etats membres.
Un diagnostic s’impose. Et cette 34e session organisée en Côte d’Ivoire va sans doute donner la voie à de nouvelles perspectives.
Prenant la parole, le directeur général du CAMPC, M. Jean Emmanuel Somda a soutenu que son institution doit être redynamisée, comptant sur la dextérité des participants, il les a invité à livrer des conclusions qui permettront à l’institution d’aller de l’avant
" Nous sommes ici pour analyser ces difficultés que traverse le CAMPC et essayer d’apporter des solutions. S’il est vrai que le CAMPC a apporté sa contribution ses dernières années avec la formation de plus de 20000 cadres. Il s’avère que depuis quelques temps cette institution est confrontée à des difficultés. Nous espérons que tous les problèmes qui minent le CAMPC seront analysés en profondeur et trouveront des solutions afin que le centre ne meure pas et continue à former nos cadres africains" a fait remarqué Touré Mamadou, secrétaire d’État chargé de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle.
Poursuivant, celui qui occupe également le poste de vice-président du conseil d’administration a souligné le rôle clé que doit jouer l’organisation dans la politique de développement : "Nos Etats amorcent des politiques de développement et ces politiques ne peuvent être soutenues que par des personnes ressources de qualité. Et pour nous, le CAMPC doit accompagner les Etats membres en mettant à leur service des cadres de qualité."
Pour la Côte d’Ivoire, c’est un double défi car en plus d’abriter le siège de l’institution, elle a également entre ses mains son avenir, car les résolutions prises au sortir de cette 34e session sont très attendues.
Un comité des experts s’est déjà penché sur le problème et c’est ensemble que les autorités analyseront les solutions que ce comité va soumettre afin de mettre fin à la crise.
"Nous allons faire le diagnostic et une analyse sans complaisance des problèmes et apporter des solutions pour redynamiser cet outil intégrateur qui a été mis à la disposition de ces Etats membres" a quant à elle, assuré Dr Amadou Aïssata Issa Maïga, présidente du conseil d’administration du CAMP et ministre de la fonction publique et de la réforme administrative du Niger.
Le CAMPC, est une Institution inter-Etats(Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Bénin, Niger, Togo et Gabon) dotée d’une autonomie juridique, administrative et financière. Son siège social se trouve à Abidjan.
P. R.
En 42 années d’activités, le CAMPC a formé plus de 22.000 Cadres africains en provenance d’une vingtaine de pays.
L’Institution jouit ainsi d’une grande expérience justifiée par la confiance que lui ont dévolu plus de 1500 entreprises et organismes.
Cependant, ces derniers temps ont été difficiles pour l’organisation qui connait quelques soubresauts parmis lesquels des dettes dues au retard observé dans le paiement des arriérés de contribution par les Etats membres.
Un diagnostic s’impose. Et cette 34e session organisée en Côte d’Ivoire va sans doute donner la voie à de nouvelles perspectives.
Prenant la parole, le directeur général du CAMPC, M. Jean Emmanuel Somda a soutenu que son institution doit être redynamisée, comptant sur la dextérité des participants, il les a invité à livrer des conclusions qui permettront à l’institution d’aller de l’avant
" Nous sommes ici pour analyser ces difficultés que traverse le CAMPC et essayer d’apporter des solutions. S’il est vrai que le CAMPC a apporté sa contribution ses dernières années avec la formation de plus de 20000 cadres. Il s’avère que depuis quelques temps cette institution est confrontée à des difficultés. Nous espérons que tous les problèmes qui minent le CAMPC seront analysés en profondeur et trouveront des solutions afin que le centre ne meure pas et continue à former nos cadres africains" a fait remarqué Touré Mamadou, secrétaire d’État chargé de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle.
Poursuivant, celui qui occupe également le poste de vice-président du conseil d’administration a souligné le rôle clé que doit jouer l’organisation dans la politique de développement : "Nos Etats amorcent des politiques de développement et ces politiques ne peuvent être soutenues que par des personnes ressources de qualité. Et pour nous, le CAMPC doit accompagner les Etats membres en mettant à leur service des cadres de qualité."
Pour la Côte d’Ivoire, c’est un double défi car en plus d’abriter le siège de l’institution, elle a également entre ses mains son avenir, car les résolutions prises au sortir de cette 34e session sont très attendues.
Un comité des experts s’est déjà penché sur le problème et c’est ensemble que les autorités analyseront les solutions que ce comité va soumettre afin de mettre fin à la crise.
"Nous allons faire le diagnostic et une analyse sans complaisance des problèmes et apporter des solutions pour redynamiser cet outil intégrateur qui a été mis à la disposition de ces Etats membres" a quant à elle, assuré Dr Amadou Aïssata Issa Maïga, présidente du conseil d’administration du CAMP et ministre de la fonction publique et de la réforme administrative du Niger.
Le CAMPC, est une Institution inter-Etats(Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Bénin, Niger, Togo et Gabon) dotée d’une autonomie juridique, administrative et financière. Son siège social se trouve à Abidjan.
P. R.