Une pétition contre les cours du mercredi a été lancée hier par Kouamé Bertoni, secrétaire général du Réseau des Instituteurs de Côte d’Ivoire (RICI). Un syndicat qui a actuellement pignon sur rue sur l’échiquier syndical ivoirien. Cet appel à tous les instituteurs à signer cette pétition, a été lancé au groupe scolaire Siporex 5 à Yopougon où de nombreux militants dudit syndicat ont répondu présent à la rentrée syndicale 2017-2018 de cette organisation syndicale. Pour Kouamé Bertoni, cette pétition intervient en prélude à une grève générale à venir pour contraindre la ministre de tutelle, Kandia Camara, à abroger son arrêté instituant les cours du mercredi. Le secrétaire général du RICI a motivé le lancement de cette pétition par le fait que « la France sur laquelle la Côte d’Ivoire copie aveuglement ses modèles de développement vient de supprimer les cours du mercredi. Parce que, nocifs pour les élèves et les instituteurs français ». « Arrêtons de protéger nos petits salaires et luttons pour de meilleures conditions de travail. Cette pétition que nous avons lancée permettra de savoir si la majorité des instituteurs est favorable à cette suppression. C’est fort de ce constat que nous serons mieux armés pour aller à la grève », a-t-il soutenu.
A cette rentrée syndicale, le leader du RICI a eu des soutiens de taille. Notamment ceux de Arnaud Boka, SG du Syres, de Pacôme Attaby, SG de la Cesci, du doyen Zadi Sessegon de Force Ouvrière, des responsables du Synamici et surtout du lieutenant Alidjou Touré, SG de la Cnatef et porte-parole de la Coalition nationale pour le paiement du Stock des Arriérés (SDA). Ils ont salué la détermination et l’engagement de Kouamé Bertoni dans la lutte syndicale. Pacôme Attaby dira de lui qu’il est un modèle d’intégrité en matière de syndicalisme. Quand lieutenant Alidjou Touré a soutenu que Kouamé Bertoni est une chance pour le syndicalisme en Côte d’Ivoire. Un syndicaliste a-t-il poursuivi, qui a toujours résisté à la corruption et à la compromission. Et à une dissidence suscitée par la tutelle pour fragiliser la lutte syndicale.
Le reclassement des instituteurs adjoints, le 1ER mandatement des instituteurs, les sanctions injustifiées pour cause de syndicalisme…ont été également à l’ordre du jour de cette rentrée syndicale qui a tenu ses promesses.
Charles Bédé
A cette rentrée syndicale, le leader du RICI a eu des soutiens de taille. Notamment ceux de Arnaud Boka, SG du Syres, de Pacôme Attaby, SG de la Cesci, du doyen Zadi Sessegon de Force Ouvrière, des responsables du Synamici et surtout du lieutenant Alidjou Touré, SG de la Cnatef et porte-parole de la Coalition nationale pour le paiement du Stock des Arriérés (SDA). Ils ont salué la détermination et l’engagement de Kouamé Bertoni dans la lutte syndicale. Pacôme Attaby dira de lui qu’il est un modèle d’intégrité en matière de syndicalisme. Quand lieutenant Alidjou Touré a soutenu que Kouamé Bertoni est une chance pour le syndicalisme en Côte d’Ivoire. Un syndicaliste a-t-il poursuivi, qui a toujours résisté à la corruption et à la compromission. Et à une dissidence suscitée par la tutelle pour fragiliser la lutte syndicale.
Le reclassement des instituteurs adjoints, le 1ER mandatement des instituteurs, les sanctions injustifiées pour cause de syndicalisme…ont été également à l’ordre du jour de cette rentrée syndicale qui a tenu ses promesses.
Charles Bédé