Abidjan – Au-delà de ses soutiens traditionnels comme les partenaires au développement et la société civile, le Mouvement mondial Scaling Up Nutrition (SUN, Renforcer la nutrition) plaide pour une implication plus accrue du secteur privé dans les efforts déployés par les pays pour soutenir la nutrition.
A l’ouverture du Rassemblement mondial SUN 2017, mardi à Abidjan, la coordonnatrice du Mouvement SUN, Gerda Verbug, a fait remarquer qu’une bonne nutrition est essentielle à la réalisation de tous les Objectifs de développement durable (ODD), invitant chaque pays à en faire une priorité. Tout en estimant que les pays seuls ne peuvent réussir ce pari, elle préconise d’impliquer le secteur privé mieux et davantage.
Dans la même veine, le président de la Banque africaine de développement (BAD), Dr Akinwumi Adesina, par ailleurs, lauréat du Prix mondial de l’alimentation 2017, a recommandé un soutien plus accru au secteur privé pour combattre la malnutrition qui a pour corollaires la sous-nutrition, la sur-nutrition, le rabougrissement, l’obésité et certaines maladies non transmissibles (diabète, hypertension artérielle...).
Lançant un appel à l’action, il a déploré le fait que 800 millions de personnes vivent dans la faim alors que 1,3 milliard de tonnes d’aliments sont jetés chaque année dans le monde, ainsi que les retards dans le financement des programmes de nutrition qui occasionnent des résultats « rabougris ». Dr Adesina, a plaidé pour une orientation axée sur la productivité agricole, la transformation des produits, la diversification des cultures, le renforcement des aliments en micronutriments, l’autonomisation des femmes, etc.
Quant au vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan, il a salué le thème de la réunion, « Investir dans la nutrition pour un avenir durable ». Il a également appelé le secteur privé à soutenir les efforts des 60 pays SUN, à travers des appuis financiers, techniques et des partenariats économiques rentables pour la mise en œuvre des nobles politiques en la matière.
Auparavant, la ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Raymonde Goudou-Coffie a souhaité qu’à partir du Rassemblement d’Abidjan, de nouveaux engagements SMART sortent pour bouter la malnutrition hors des pays. Elle a noté, entre autres, qu’en Côte d’Ivoire, le retard de croissance est passé de 29% à 21% en quatre ans et l’insuffisance pondérale des enfants âgés de moins de cinq ans, de 14% en 2012 à 8% en 2016.
Lancé en 2010 par le secrétaire général de l’ONU d’alors, Ban Ki-moon, le Mouvement SUN réunit différentes parties prenantes autour d’une cause unique qui est la nutrition, a rappelé le directeur exécutif de l’UNICEF, Antony Lake, également président du Groupe principal du mouvement SUN.
Organisé pour la première fois en Afrique, le Rassemblement d’Abidjan réunit, durant trois jours, un millier de participants de 80 nationalités y compris les points focaux des 60 pays SUN. L’on note la présence de l’ancien président tanzanien, Jakaya Kikwete et de la Première dame de Haïti, Martine Moïse.
cmas
A l’ouverture du Rassemblement mondial SUN 2017, mardi à Abidjan, la coordonnatrice du Mouvement SUN, Gerda Verbug, a fait remarquer qu’une bonne nutrition est essentielle à la réalisation de tous les Objectifs de développement durable (ODD), invitant chaque pays à en faire une priorité. Tout en estimant que les pays seuls ne peuvent réussir ce pari, elle préconise d’impliquer le secteur privé mieux et davantage.
Dans la même veine, le président de la Banque africaine de développement (BAD), Dr Akinwumi Adesina, par ailleurs, lauréat du Prix mondial de l’alimentation 2017, a recommandé un soutien plus accru au secteur privé pour combattre la malnutrition qui a pour corollaires la sous-nutrition, la sur-nutrition, le rabougrissement, l’obésité et certaines maladies non transmissibles (diabète, hypertension artérielle...).
Lançant un appel à l’action, il a déploré le fait que 800 millions de personnes vivent dans la faim alors que 1,3 milliard de tonnes d’aliments sont jetés chaque année dans le monde, ainsi que les retards dans le financement des programmes de nutrition qui occasionnent des résultats « rabougris ». Dr Adesina, a plaidé pour une orientation axée sur la productivité agricole, la transformation des produits, la diversification des cultures, le renforcement des aliments en micronutriments, l’autonomisation des femmes, etc.
Quant au vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan, il a salué le thème de la réunion, « Investir dans la nutrition pour un avenir durable ». Il a également appelé le secteur privé à soutenir les efforts des 60 pays SUN, à travers des appuis financiers, techniques et des partenariats économiques rentables pour la mise en œuvre des nobles politiques en la matière.
Auparavant, la ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Raymonde Goudou-Coffie a souhaité qu’à partir du Rassemblement d’Abidjan, de nouveaux engagements SMART sortent pour bouter la malnutrition hors des pays. Elle a noté, entre autres, qu’en Côte d’Ivoire, le retard de croissance est passé de 29% à 21% en quatre ans et l’insuffisance pondérale des enfants âgés de moins de cinq ans, de 14% en 2012 à 8% en 2016.
Lancé en 2010 par le secrétaire général de l’ONU d’alors, Ban Ki-moon, le Mouvement SUN réunit différentes parties prenantes autour d’une cause unique qui est la nutrition, a rappelé le directeur exécutif de l’UNICEF, Antony Lake, également président du Groupe principal du mouvement SUN.
Organisé pour la première fois en Afrique, le Rassemblement d’Abidjan réunit, durant trois jours, un millier de participants de 80 nationalités y compris les points focaux des 60 pays SUN. L’on note la présence de l’ancien président tanzanien, Jakaya Kikwete et de la Première dame de Haïti, Martine Moïse.
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