A l'initiative du Comité permanent Inter-États de lutte contre la sécheresse dans le sahel (CILSS) de concert avec la Banque africaine de développement ( BAD), un atelier régional de validation de l'étude de faisabilité d'un projet pilote sur la mise en place des Systèmes d'informations des marchés dits de deuxième génération ( SIM2) s'est ouvert , lundi, à Abidjan.
Les SIM de 2è génération par complémentarité avec ceux de la 1ère génération, sont des dispositifs d'informations qui intègrent les technologies de l'information et de la communication (TIC) et visent l'amélioration de la commercialisation des produits agricoles et le renforcement des politiques agricoles, alimentaires et commerciales dans les pays membres de cette organisation.
« Comprendre, maîtriser et agir sur le fonctionnement des marchés agricoles et de bétail est un défi qui vise à terme à garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations vulnérables », a estimé Stéphane Aka-Anghui, directeur de cabinet adjoint du ministre ivoirien de l'intégration africaine et des ivoiriens de l'extérieur qui a ouvert les travaux de ces assises. Elles réuniront pendant deux jours, les responsables des SIM nationaux de sept pays membres du CILSS.
« Les systèmes d'informations des marchés sont indispensables pour assurer une plus grande transparence des marchés et améliorer leur fonctionnement », a poursuivi le représentant du ministre Ally Coulibaly ajoutant que c'est pourquoi, la Côte d'Ivoire, pays membre de plusieurs institutions sous-régionales dont le CILSS, « s'est appropriée cette vision à travers le plan national de développement 2016-2020».
Au nombre des ambitions du PND 2016-2020, a souligné M. Aka-Anghui, « l'accélération de la transformation structurelle de l'économie par l'industrialisation ». « J'ose croire que la conjugaison de vos savoirs et compétences permettra d'atteindre les objectifs de cette rencontre», a-t-il conclu.
Cet atelier qui intervient dans le cadre du projet 1 du programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle au sahel (P2RS), a pour sa part, expliqué Ibrahim Lumumba Idi-Issa, secrétaire exécutif adjoint du CILLS, « est une des réponses à la réémergence des défis liés à la pauvreté et à la faim dans la sous-région ouest africaine ».
Il a, par ailleurs ajouté que cette initiative régionale permettra, « de renforcer la résilience des populations vulnérables sahéliennes à travers des investissements dans sept des treize pays membres du CILSS et le renforcement des capacités techniques et institutionnelles des pays de l'espace CILLS/ CEDEAO».
Expliquant longuement le bien-fondé des SIM dit de deuxième génération dans la lutte contre l'insécurité alimentaire, M. Idi-Issa, a relevé pour terminer, les raisons de la réalisation d'une étude de faisabilité desdits SIM de deuxième génération.
Il s'agit entre autres, d'effectuer un diagnostic sur l'état des lieux des différents SIM nationaux dans 7 pays du P2RS en vue de sélectionner 4 pays qui feront l'objet de déploiement des SIM de deuxième génération et faire une analyse technique, économique et financière pour le fonctionnement de ce dispositif. Créé en 1973 à la suite des sécheresses qui ont frappé le sahel dans les années 1970, le CILSS regroupe treize États membres dont la Côte d'Ivoire, le Bénin, la Gambie, le Niger, le Tchad, le Mali et la Mauritanie.
PIG/lb/ls/APA
Les SIM de 2è génération par complémentarité avec ceux de la 1ère génération, sont des dispositifs d'informations qui intègrent les technologies de l'information et de la communication (TIC) et visent l'amélioration de la commercialisation des produits agricoles et le renforcement des politiques agricoles, alimentaires et commerciales dans les pays membres de cette organisation.
« Comprendre, maîtriser et agir sur le fonctionnement des marchés agricoles et de bétail est un défi qui vise à terme à garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations vulnérables », a estimé Stéphane Aka-Anghui, directeur de cabinet adjoint du ministre ivoirien de l'intégration africaine et des ivoiriens de l'extérieur qui a ouvert les travaux de ces assises. Elles réuniront pendant deux jours, les responsables des SIM nationaux de sept pays membres du CILSS.
« Les systèmes d'informations des marchés sont indispensables pour assurer une plus grande transparence des marchés et améliorer leur fonctionnement », a poursuivi le représentant du ministre Ally Coulibaly ajoutant que c'est pourquoi, la Côte d'Ivoire, pays membre de plusieurs institutions sous-régionales dont le CILSS, « s'est appropriée cette vision à travers le plan national de développement 2016-2020».
Au nombre des ambitions du PND 2016-2020, a souligné M. Aka-Anghui, « l'accélération de la transformation structurelle de l'économie par l'industrialisation ». « J'ose croire que la conjugaison de vos savoirs et compétences permettra d'atteindre les objectifs de cette rencontre», a-t-il conclu.
Cet atelier qui intervient dans le cadre du projet 1 du programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle au sahel (P2RS), a pour sa part, expliqué Ibrahim Lumumba Idi-Issa, secrétaire exécutif adjoint du CILLS, « est une des réponses à la réémergence des défis liés à la pauvreté et à la faim dans la sous-région ouest africaine ».
Il a, par ailleurs ajouté que cette initiative régionale permettra, « de renforcer la résilience des populations vulnérables sahéliennes à travers des investissements dans sept des treize pays membres du CILSS et le renforcement des capacités techniques et institutionnelles des pays de l'espace CILLS/ CEDEAO».
Expliquant longuement le bien-fondé des SIM dit de deuxième génération dans la lutte contre l'insécurité alimentaire, M. Idi-Issa, a relevé pour terminer, les raisons de la réalisation d'une étude de faisabilité desdits SIM de deuxième génération.
Il s'agit entre autres, d'effectuer un diagnostic sur l'état des lieux des différents SIM nationaux dans 7 pays du P2RS en vue de sélectionner 4 pays qui feront l'objet de déploiement des SIM de deuxième génération et faire une analyse technique, économique et financière pour le fonctionnement de ce dispositif. Créé en 1973 à la suite des sécheresses qui ont frappé le sahel dans les années 1970, le CILSS regroupe treize États membres dont la Côte d'Ivoire, le Bénin, la Gambie, le Niger, le Tchad, le Mali et la Mauritanie.
PIG/lb/ls/APA