Projets filets sociaux productifs : 35 000 ménages pauvres bénéficieront d’allocations trimestrielles de 36 000 F CFA jusqu’en 2020Un séminaire de bilan et perspectives de la mise en œuvre du Projet Filets Sociaux Productifs (PFSP)à l’attention des directeurs régionaux de la protection sociale et des membres du comité interministériel de protection sociale s’est tenu ce vendredi 10 novembre à Grand-Bassam. Il était question d’informer les concernés sur les avancées du projet réalisés et valider les perspectives de réalisation en renforçant leurs capacités sur les différents protocoles de mise à l’échelle et de suivi des opérations du projet.
Pour la mise en œuvre du PFSP, le ministère de l’emploi et de la protection sociale (MEPS) a mis en place une unité de gestion et un comité de pilotage. Dans ses attributions, le comité de pilotage, qui conformément aux dispositions de l’accord de financement est le comité interministériel de protection sociale (CIPS), dans le cadre de la plateforme nationale de protection sociale, se réunit au moins une fois l’an, pour faire le bilan des activités de l’année en cours et valider le plan de travail de celles à venir.
Rappelons que dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Protection Sociales (SNPS), le Gouvernement ivoirien a obtenu de la banque mondiale à travers l’association internationale de Développement (IDA), un prêt de 50 millions de dollars US, soit 25 milliards de francs CFA, pour financer le Projet Filets sociaux productifs (PFSP) sur la période 2015-2020.
Le projet est mis en œuvre dans le milieu rural des zones Centre, Nord et Ouest, présentées par l’Enquête du niveau de vie des ménages (ENV 2008 et 2015) comme les zones enregistrant les taux de pauvreté en milieu rural les plus élevés et consiste à octroyer gracieusement, jusqu’en 2020, des transferts monétaires (allocations trimestrielles de 36 000 F CFA) à 35 000 ménages pauvres au moins, identifiés comme étant les plus pauvres parmi les pauvres.
Comme tout projet de ce type, la mise en œuvre du Projet Filets Sociaux Productif est prévue en deux (02) phases, une phase pilote(en cours depuis 2016) qui porte sur un échantillon de 5000 ménages sur les 35 000 prévus et une phase de passage à l’échelle(dont le processus de mise en œuvre a démarré en 2017) qui prévoit la prise en compte des 30 000 bénéficiaires restants.
Le PFSP connait depuis le mois de mars 2017 avec le démarrage des opérations de paiement, sa phase la plus active. Le défi lié à la conduite des opérations en cours, ainsi que celui de la mise en œuvre à l’échelle de 30000 ménages supplémentaires, neuf nouvelles régions, requiert une bonne maitrise des outils développés, avec un partage des leçons apprises.
Ce projet a pour but d’améliorer les revenus des populations pauvres dans des zones rurales cibles, ainsi que leur consommation et leur productivité, à travers un programme de transferts monétaires et de mesures d’accompagnement
Il cible au moins 35000 ménages pauvres avec des enfants de moins de 15 ans, et/ou des femmes enceintes de certaines localités des zones Centre, Nord et Ouest de la Côte d’Ivoire.
A cet effet, le ministre de l’emploi et de la protection sociale, Jean-Claude Kouassi a traduit l’intérêt que le Gouvernement porte a ce projet qui compte apporter des réponses concrètes à la problématique de la pauvreté dans le pays.
« Le recul de la pauvreté est le défi majeur de la politique sociale du Gouvernement qui fait beaucoup pour l’amélioration des conditions de vie des populations les plus pauvres, où qu’elles se trouvent sur le territoire national, Il faut donc assurer la continuité, la consolidation et la soutenabilité de nos engagements envers les populations » a-t-il soutenu.
Pour le ministre cet apport va permettre aux populations cibles d’avoir un peu de dignité en pourvoyant aux besoins premiers de leurs familles et en jouant surtout leurs rôles dans le développement du pays. Les mesures d’accompagnement visent à faciliter l’inclusion sociale des bénéficiaires avec des mesures de sensibilisation qui renforcent leur qualité de vie et leur autonomisation par la promotion de l’inclusion productive.
La réduction de l’extrême pauvreté et de l’exclusion sociale, à travers un renforcement du niveau de consommation des ménages bénéficiaires, tant du point de vue de l’alimentation que de l’accès aux services sociaux de base est également au centre.
Elisée B.
Pour la mise en œuvre du PFSP, le ministère de l’emploi et de la protection sociale (MEPS) a mis en place une unité de gestion et un comité de pilotage. Dans ses attributions, le comité de pilotage, qui conformément aux dispositions de l’accord de financement est le comité interministériel de protection sociale (CIPS), dans le cadre de la plateforme nationale de protection sociale, se réunit au moins une fois l’an, pour faire le bilan des activités de l’année en cours et valider le plan de travail de celles à venir.
Rappelons que dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Protection Sociales (SNPS), le Gouvernement ivoirien a obtenu de la banque mondiale à travers l’association internationale de Développement (IDA), un prêt de 50 millions de dollars US, soit 25 milliards de francs CFA, pour financer le Projet Filets sociaux productifs (PFSP) sur la période 2015-2020.
Le projet est mis en œuvre dans le milieu rural des zones Centre, Nord et Ouest, présentées par l’Enquête du niveau de vie des ménages (ENV 2008 et 2015) comme les zones enregistrant les taux de pauvreté en milieu rural les plus élevés et consiste à octroyer gracieusement, jusqu’en 2020, des transferts monétaires (allocations trimestrielles de 36 000 F CFA) à 35 000 ménages pauvres au moins, identifiés comme étant les plus pauvres parmi les pauvres.
Comme tout projet de ce type, la mise en œuvre du Projet Filets Sociaux Productif est prévue en deux (02) phases, une phase pilote(en cours depuis 2016) qui porte sur un échantillon de 5000 ménages sur les 35 000 prévus et une phase de passage à l’échelle(dont le processus de mise en œuvre a démarré en 2017) qui prévoit la prise en compte des 30 000 bénéficiaires restants.
Le PFSP connait depuis le mois de mars 2017 avec le démarrage des opérations de paiement, sa phase la plus active. Le défi lié à la conduite des opérations en cours, ainsi que celui de la mise en œuvre à l’échelle de 30000 ménages supplémentaires, neuf nouvelles régions, requiert une bonne maitrise des outils développés, avec un partage des leçons apprises.
Ce projet a pour but d’améliorer les revenus des populations pauvres dans des zones rurales cibles, ainsi que leur consommation et leur productivité, à travers un programme de transferts monétaires et de mesures d’accompagnement
Il cible au moins 35000 ménages pauvres avec des enfants de moins de 15 ans, et/ou des femmes enceintes de certaines localités des zones Centre, Nord et Ouest de la Côte d’Ivoire.
A cet effet, le ministre de l’emploi et de la protection sociale, Jean-Claude Kouassi a traduit l’intérêt que le Gouvernement porte a ce projet qui compte apporter des réponses concrètes à la problématique de la pauvreté dans le pays.
« Le recul de la pauvreté est le défi majeur de la politique sociale du Gouvernement qui fait beaucoup pour l’amélioration des conditions de vie des populations les plus pauvres, où qu’elles se trouvent sur le territoire national, Il faut donc assurer la continuité, la consolidation et la soutenabilité de nos engagements envers les populations » a-t-il soutenu.
Pour le ministre cet apport va permettre aux populations cibles d’avoir un peu de dignité en pourvoyant aux besoins premiers de leurs familles et en jouant surtout leurs rôles dans le développement du pays. Les mesures d’accompagnement visent à faciliter l’inclusion sociale des bénéficiaires avec des mesures de sensibilisation qui renforcent leur qualité de vie et leur autonomisation par la promotion de l’inclusion productive.
La réduction de l’extrême pauvreté et de l’exclusion sociale, à travers un renforcement du niveau de consommation des ménages bénéficiaires, tant du point de vue de l’alimentation que de l’accès aux services sociaux de base est également au centre.
Elisée B.