Quelque 200 participants de haut niveau en provenance de 47 pays d’Afrique réfléchissent sur le système alimentaire durable et la bonne pratique nutritionnelle dans le cadre d’un colloque, ouvert, jeudi soir, à Abidjan en présence du Vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan.
Selon Raymonde Coffie Goudou, ministre de la santé et de l’hygiène publique, cette rencontre vise à ‘’apporter des réponses à la problématique de la promotion du système alimentaire en vue de renforcer la nutrition des populations africaines’’.
‘’Le combat de la malnutrition concerne tous les secteurs (…) pour lequel il faut aller à la biofortication des aliments pour garantir à l’ensemble de la population un statut nutritionnel inclusif’’, a indiqué la ministre de la Santé.
Pour Jean-Marie Yaméogo, représentant du Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Afrique, ‘’la prévalence de la sous-alimentation semble augmenter entre 2015 et 2016 passant de 20,8% à 22,7 % tandis que le nombre de personnes souffrant de la sous-alimentation est passé de 200 à 224 millions, en Afrique subsaharienne’’.
‘’La région compte 25% des 815 millions de personnes sous-alimentées dans le monde en 2016’’, a-t-il révèlé, soulignant que dans le même temps, l’augmentation de ‘’ la proportion de personnes vivant dans l’insécurité alimentaire grave parce qu’elles ne sont pas en mesure d’avoir accès à l’alimentation’’.
Les facteurs de risques alimentaires, selon M. Yaméogo, contribuent à 11 millions de décès par an dans le monde et 4, 4millions sont associés à un indice de masse corporelle élevé, indiquant que ‘’la malnutrition de la mère et de l’enfant est responsable de 1,7 million de décès chaque année’’.
Le Vice-président Daniel Kablan Duncan a salué les efforts des partenaires au développement qui ‘’soutiennent nos Etats dans la mise en œuvre des politiques agricoles, alimentaires et nutritionnelles’’.
Citant l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), M. Duncan a dit que ‘’d’ici à 2050, nous serons plus de 9 milliards d’humains et les capacités de production seront augmentées de 70% si nous ne changeons pas de système alimentaire’’, a prévenu Daniel Kablan Duncan avant de déclarer ‘’ouvert’’ ce colloque d’où sortiront, a-t-il espéré ‘’des recommandations pertinentes’’.
HS/ls/APA
Selon Raymonde Coffie Goudou, ministre de la santé et de l’hygiène publique, cette rencontre vise à ‘’apporter des réponses à la problématique de la promotion du système alimentaire en vue de renforcer la nutrition des populations africaines’’.
‘’Le combat de la malnutrition concerne tous les secteurs (…) pour lequel il faut aller à la biofortication des aliments pour garantir à l’ensemble de la population un statut nutritionnel inclusif’’, a indiqué la ministre de la Santé.
Pour Jean-Marie Yaméogo, représentant du Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Afrique, ‘’la prévalence de la sous-alimentation semble augmenter entre 2015 et 2016 passant de 20,8% à 22,7 % tandis que le nombre de personnes souffrant de la sous-alimentation est passé de 200 à 224 millions, en Afrique subsaharienne’’.
‘’La région compte 25% des 815 millions de personnes sous-alimentées dans le monde en 2016’’, a-t-il révèlé, soulignant que dans le même temps, l’augmentation de ‘’ la proportion de personnes vivant dans l’insécurité alimentaire grave parce qu’elles ne sont pas en mesure d’avoir accès à l’alimentation’’.
Les facteurs de risques alimentaires, selon M. Yaméogo, contribuent à 11 millions de décès par an dans le monde et 4, 4millions sont associés à un indice de masse corporelle élevé, indiquant que ‘’la malnutrition de la mère et de l’enfant est responsable de 1,7 million de décès chaque année’’.
Le Vice-président Daniel Kablan Duncan a salué les efforts des partenaires au développement qui ‘’soutiennent nos Etats dans la mise en œuvre des politiques agricoles, alimentaires et nutritionnelles’’.
Citant l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), M. Duncan a dit que ‘’d’ici à 2050, nous serons plus de 9 milliards d’humains et les capacités de production seront augmentées de 70% si nous ne changeons pas de système alimentaire’’, a prévenu Daniel Kablan Duncan avant de déclarer ‘’ouvert’’ ce colloque d’où sortiront, a-t-il espéré ‘’des recommandations pertinentes’’.
HS/ls/APA