Dans le cadre de la grande phrase de lancement des indemnisations des victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire, la Confédération des organisations des victimes des crises ivoiriennes (COVICI) et des plateformes des associations des victimes des villes de l’intérieur ont procédé à l’annonce officielle du processus d’indemnisation des victimes, lors d’un point de presse au centre pilote de la commune de Port-Bouët.
A cette occasion, le président du COVICI, M. Anonh Christ a déploré le manque de transparence. Ainsi que le manque d’implication des associations des victimes de guerre dans le processus d’indemnisation, lancé par le ministre de la Femme, de la Protection de l’enfant et de la Solidarité, Pr Mariatou Koné, le lundi 30 octobre 2017. « On attend du gouvernement, qu’il ait une réparation inclusive. Une réparation qui tient compte des aspirations des associations de victimes. Je vous prends un exemple dans certaines localités, on demande que les victimes envoient les pièces d’identité des personnes décédées, pendant qu’il y a des localités comme à Duékoué où il y a 647 personnes qui ont été enterrées avec leurs pièces d’identité. Vous voulez qu’on trouve ces pièces où ? Tant qu’on ne fait pas recours aux associations pour expliquer un certain nombre de problèmes, on va avoir des listes des gens, on va les appeler. Mais, leurs dossiers vont demeurer incomplets, parce qu’ils ne pourront jamais remplir les conditions », a déclaré M. Anonh Christ. Afin éviter d’éventuel problème, il propose des solutions au ministère de tutelle : « il faut que Mme le ministre accepte de travailler avec les associations, qui ont fait le travail sur le terrain. Il faut qu’à chaque étape, on publie les listes des gens qui doivent recevoir réparation. Tant qu’on ne publie pas les listes, ce sera toujours biaisé. Et on paiera de fausses victimes ».
M.O avec OS
A cette occasion, le président du COVICI, M. Anonh Christ a déploré le manque de transparence. Ainsi que le manque d’implication des associations des victimes de guerre dans le processus d’indemnisation, lancé par le ministre de la Femme, de la Protection de l’enfant et de la Solidarité, Pr Mariatou Koné, le lundi 30 octobre 2017. « On attend du gouvernement, qu’il ait une réparation inclusive. Une réparation qui tient compte des aspirations des associations de victimes. Je vous prends un exemple dans certaines localités, on demande que les victimes envoient les pièces d’identité des personnes décédées, pendant qu’il y a des localités comme à Duékoué où il y a 647 personnes qui ont été enterrées avec leurs pièces d’identité. Vous voulez qu’on trouve ces pièces où ? Tant qu’on ne fait pas recours aux associations pour expliquer un certain nombre de problèmes, on va avoir des listes des gens, on va les appeler. Mais, leurs dossiers vont demeurer incomplets, parce qu’ils ne pourront jamais remplir les conditions », a déclaré M. Anonh Christ. Afin éviter d’éventuel problème, il propose des solutions au ministère de tutelle : « il faut que Mme le ministre accepte de travailler avec les associations, qui ont fait le travail sur le terrain. Il faut qu’à chaque étape, on publie les listes des gens qui doivent recevoir réparation. Tant qu’on ne publie pas les listes, ce sera toujours biaisé. Et on paiera de fausses victimes ».
M.O avec OS