Ferkessédougou, 17 nov (AIP) - La mouche des fruits reste une grande préoccupation pour les producteurs de mangue de Ferkessédougou, ont-ils souligné lors d'une réunion de sensibilisation des acteurs de la filière sur la nécessité de mettre en place une interprofession.
« Avant, c’était la cochenille qu’on éradiquait facilement avec un petit produit. Malheureusement en 2013, il y a eu l'avènement de la mouche des fruits. Nos malheurs ont commencé. On regardait dans nos vergers, tout était à terre », a dépeint un producteur, Mamadou Coulibaly, par ailleurs vice-président du comité ad ‘hoc œuvrant pour la mise en place de l’inter profession de la mangue.
Selon lui, jusqu’en 2014, il y a eu 62 conteneurs saisis et brûlés en Europe. « Non seulement tu perds ton conteneur mais il faut aller, payer quelqu'un pour aller le détruire », s’est-il indigné.
Il a rappelé que pour éviter l'embargo qui menaçait la mangue à cause de ce phénomène, l’Etat est venu en aide en octroyant 200 000 litres de produits phytosanitaires pour détruire la mouche qui menaçait les vergers dans les zones de production de la mangue. Et que la CEDEAO s’est même saisie du problème car la mouche en question est aussi présente dans des pays comme la Guinée, la Gambie, le Sénégal et le Ghana.
"Il y a un comité de lutte qui a été mis en place pour faire ce travail, mais ce comité ne peut être efficace que si on met en place une interprofession pour aider ce comité de lutte », a appelé M. Coulibaly.
A en croire les producteurs de Ferké, la filière affiche une production en moyenne de 32 000 tonnes. Ces deux dernières années, la mouche des fruits a entraîné des pertes se chiffrant à plus de 700 millions FCFA. La filière mangue compte aujourd’hui plus de 5000 producteurs.
(AIP)
ti/kg/cmas
« Avant, c’était la cochenille qu’on éradiquait facilement avec un petit produit. Malheureusement en 2013, il y a eu l'avènement de la mouche des fruits. Nos malheurs ont commencé. On regardait dans nos vergers, tout était à terre », a dépeint un producteur, Mamadou Coulibaly, par ailleurs vice-président du comité ad ‘hoc œuvrant pour la mise en place de l’inter profession de la mangue.
Selon lui, jusqu’en 2014, il y a eu 62 conteneurs saisis et brûlés en Europe. « Non seulement tu perds ton conteneur mais il faut aller, payer quelqu'un pour aller le détruire », s’est-il indigné.
Il a rappelé que pour éviter l'embargo qui menaçait la mangue à cause de ce phénomène, l’Etat est venu en aide en octroyant 200 000 litres de produits phytosanitaires pour détruire la mouche qui menaçait les vergers dans les zones de production de la mangue. Et que la CEDEAO s’est même saisie du problème car la mouche en question est aussi présente dans des pays comme la Guinée, la Gambie, le Sénégal et le Ghana.
"Il y a un comité de lutte qui a été mis en place pour faire ce travail, mais ce comité ne peut être efficace que si on met en place une interprofession pour aider ce comité de lutte », a appelé M. Coulibaly.
A en croire les producteurs de Ferké, la filière affiche une production en moyenne de 32 000 tonnes. Ces deux dernières années, la mouche des fruits a entraîné des pertes se chiffrant à plus de 700 millions FCFA. La filière mangue compte aujourd’hui plus de 5000 producteurs.
(AIP)
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