Dabakala - La culture de l'arachide connaît une irrégularité dans le département de Dabakala en raison de la forte perturbation de la saison pluvieuse.
Si dans les sous-préfectures de Bassawa, Yaossédougou et de Tindenin-Bamarasso, les paysans ont pu semer les graines grâce aux fortes pluies qui ont arrosé la partie du département à la fin de février, la culture de l’arachide dans les sous-préfectures de Sokala-Sobara, Foumbolo et de Niemene, au nord de Dabakala, connait un retard en raison de la rareté des pluies.
« Les premières pluies sont tombées ici vers fin mars. Avec ce retard observé, il est difficile d'obtenir une bonne récolte », a déclaré Pè Ouattara, spécialisé dans la culture de l'arachide.
Selon lui, le changement climatique dont parlent les spécialistes de l'environnement est une réalité fortement ressentie par les paysans locaux. Il a révélé que de nombreux paysans ont abandonné la culture de l'arachide au profit de la noix de cajou à cause de la rareté des pluies.
Autrefois grande zone productrice de l'arachide et de l'igname, le département de Dabakala fait face, ces dernières années, à une grande mutation culturale, car beaucoup de familles ont opté pour l’anacarde qu'elles jugent plus rentable et résistante à la sécheresse.
(AIP)
Sy/bsp/kp
Si dans les sous-préfectures de Bassawa, Yaossédougou et de Tindenin-Bamarasso, les paysans ont pu semer les graines grâce aux fortes pluies qui ont arrosé la partie du département à la fin de février, la culture de l’arachide dans les sous-préfectures de Sokala-Sobara, Foumbolo et de Niemene, au nord de Dabakala, connait un retard en raison de la rareté des pluies.
« Les premières pluies sont tombées ici vers fin mars. Avec ce retard observé, il est difficile d'obtenir une bonne récolte », a déclaré Pè Ouattara, spécialisé dans la culture de l'arachide.
Selon lui, le changement climatique dont parlent les spécialistes de l'environnement est une réalité fortement ressentie par les paysans locaux. Il a révélé que de nombreux paysans ont abandonné la culture de l'arachide au profit de la noix de cajou à cause de la rareté des pluies.
Autrefois grande zone productrice de l'arachide et de l'igname, le département de Dabakala fait face, ces dernières années, à une grande mutation culturale, car beaucoup de familles ont opté pour l’anacarde qu'elles jugent plus rentable et résistante à la sécheresse.
(AIP)
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