Abidjan - Le président nigérien Mahamad Issoufou, qui s’était "indigné" jeudi de la vente aux enchères de migrants-esclaves en Libye, a demandé à ce que le sujet soit mis à l’ordre du jour du sommet Union Africaine - Union-Européenne des 29 et 30 novembre à Abidjan.
"Fortement choqué, M. Issoufou a demandé personnellemet au président ivoirien Alassane Ouattara que ce sujet soit inscrit à l’ordre du jour du sommet", a affirmé à l’AFP sous couvert d’anonymat un proche de la présidence nigérienne.
Le ministre nigérien des Affaires étrangères Ibrahim Yacouba a confirmé cette demande sur son compte Twitter: "Le président du Niger (...) a demandé que cette question soit inscrite à la prochaine réunion UE-UA à Abidjan. Il nous a instruit de rester mobilisés, en lien avec tous les pays africains".
Le président nigérien s’était insurgé dès jeudi, affirmant: "La vente aux enchères de migrants comme esclaves en Libye m’indigne profondément. J’en appelle aux autorités libyennes et aux organisations internationales, afin que tout soit mis en oeuvre pour que cesse cette pratique d’un autre âge, que nous croyions à jamais révolue".
Vendredi, le président en exercice de l’Union africaine (UA), le Guinéen Alpha Condé, et le gouvernement sénégalais ont aussi fait part de leur indignation.
Le président Alpha Condé "exprime son indignation face au commerce abject de migrants qui prévaut en ce moment en Libye et condamne fermement cette pratique d’un autre âge", selon un communiqué de la présidence guinéenne.
L’UA "invite instamment les autorités libyennes à ouvrir une enquête, situer les responsabilités et traduire devant la justice les personnes incriminées" et "à revoir les conditions de détention des migrants", poursuit le texte.
"Ces pratiques modernes d’esclavage doivent cesser et l’Union africaine usera de tous les moyens à sa disposition pour que plus jamais pareille ignominie ne se répète", promet la présidence de l’UA.
Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, a vivement dénoncé mardi la détérioration des conditions de détention des migrants en Libye, jugeant "inhumaine" la coopération de l’Union européenne avec ce pays.
A Dakar, le gouvernement sénégalais a "appris avec une vive indignation la vente sur le territoire libyen de migrants originaires d’Afrique subsaharienne", indique un communiqué officiel.
pgf/jhd
"Fortement choqué, M. Issoufou a demandé personnellemet au président ivoirien Alassane Ouattara que ce sujet soit inscrit à l’ordre du jour du sommet", a affirmé à l’AFP sous couvert d’anonymat un proche de la présidence nigérienne.
Le ministre nigérien des Affaires étrangères Ibrahim Yacouba a confirmé cette demande sur son compte Twitter: "Le président du Niger (...) a demandé que cette question soit inscrite à la prochaine réunion UE-UA à Abidjan. Il nous a instruit de rester mobilisés, en lien avec tous les pays africains".
Le président nigérien s’était insurgé dès jeudi, affirmant: "La vente aux enchères de migrants comme esclaves en Libye m’indigne profondément. J’en appelle aux autorités libyennes et aux organisations internationales, afin que tout soit mis en oeuvre pour que cesse cette pratique d’un autre âge, que nous croyions à jamais révolue".
Vendredi, le président en exercice de l’Union africaine (UA), le Guinéen Alpha Condé, et le gouvernement sénégalais ont aussi fait part de leur indignation.
Le président Alpha Condé "exprime son indignation face au commerce abject de migrants qui prévaut en ce moment en Libye et condamne fermement cette pratique d’un autre âge", selon un communiqué de la présidence guinéenne.
L’UA "invite instamment les autorités libyennes à ouvrir une enquête, situer les responsabilités et traduire devant la justice les personnes incriminées" et "à revoir les conditions de détention des migrants", poursuit le texte.
"Ces pratiques modernes d’esclavage doivent cesser et l’Union africaine usera de tous les moyens à sa disposition pour que plus jamais pareille ignominie ne se répète", promet la présidence de l’UA.
Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, a vivement dénoncé mardi la détérioration des conditions de détention des migrants en Libye, jugeant "inhumaine" la coopération de l’Union européenne avec ce pays.
A Dakar, le gouvernement sénégalais a "appris avec une vive indignation la vente sur le territoire libyen de migrants originaires d’Afrique subsaharienne", indique un communiqué officiel.
pgf/jhd