Bourges, 23 nov 2017 (AFP) - Un septuagénaire a été condamné jeudi par la Cour d'appel de Bourges (Cher) à 15.000 euros d'amende pour emploi d'un étranger sans autorisation de travail, mais a en revanche été relaxé des infractions liées à l'esclavagisme moderne à l'encontre de l'un de ses employés ivoiriens.
Le 23 décembre dernier, Bernard Sadet avait été condamné à un an de prison avec sursis et 50.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Bourges, notamment pour "traite d'être humain" et "soumission d'une personne vulnérable ou dépendante à des conditions de travail indignes". Il a également été relaxé en appel de l'accusation d'exécution de travail dissimulé.
M. Sadet a fait travailler un de ses employés de nationalité ivoirienne pendant plusieurs années dans sa résidence secondaire du Cher. Âgé de 76 ans, "dont 47 ans en Afrique" selon ses mots, il avait recruté la victime en 1996 comme "boy de 4e catégorie". Celui-ci avait accompagné plusieurs étés ses employeurs dans leur vaste propriété située dans le département du Cher.
À partir de 2011, alors que la femme de M. Sadet était tombée gravement malade, l'Ivoirien était resté en France, où il devait s'acquitter de diverses tâches.
cor-dro/sdu/fm
Zoho Projec
Le 23 décembre dernier, Bernard Sadet avait été condamné à un an de prison avec sursis et 50.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Bourges, notamment pour "traite d'être humain" et "soumission d'une personne vulnérable ou dépendante à des conditions de travail indignes". Il a également été relaxé en appel de l'accusation d'exécution de travail dissimulé.
M. Sadet a fait travailler un de ses employés de nationalité ivoirienne pendant plusieurs années dans sa résidence secondaire du Cher. Âgé de 76 ans, "dont 47 ans en Afrique" selon ses mots, il avait recruté la victime en 1996 comme "boy de 4e catégorie". Celui-ci avait accompagné plusieurs étés ses employeurs dans leur vaste propriété située dans le département du Cher.
À partir de 2011, alors que la femme de M. Sadet était tombée gravement malade, l'Ivoirien était resté en France, où il devait s'acquitter de diverses tâches.
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