Ces dernières années le phénomène de la migration clandestine a pris des proportions hors-normes. Ce sont plusieurs dizaines de milliers de nos jeunes frères africains qui ont fait du désert et de la méditerranée un vaste cimetière à ciel ouvert. Les chiffres sont effrayants et tous les dirigeants de ce monde sont préoccupés par cette situation de flux migratoire non maîtrisé.
La route de la migration clandestine est devenue le terreau fertile des plus graves violations des droits de l’Homme. En effet, selon des témoignages recoupés de certains rescapés, dans ce vaste désert, il est constant d’observer des cas de viols, de tortures, de vols systématiques, d’enlèvements, de prise d’otage, d’enrôlement forcé dans les rangs des terroristes, de trafics de drogues, trafic d’organes humains et bien d’autres misères.
Selon les données de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), ce sont environ 423 394 migrants qui séjournent en ce moment en Lybie, en octobre 2017, dont 7049 Ivoiriens.
La vente aux enchères de migrants clandestins a suscité la condamnation générale de ce comportement des temps jadis. En Côte d’Ivoire, le gouvernement Ivoirien, à travers un Communiqué du Ministère des Affaires Etrangères de la République en date du 18 Novembre 2017 a qualifié cet acte de grave violation des droits de l’Homme, des libertés individuelles et de la dignité humaine. Dans le communiqué, le gouvernement a réclamé une enquête approfondie sur cette situation afin de situer les responsabilités et condamner les auteurs.
Dans la suite de son action, ce sont à ce jour 1279 ivoiriens ramenés des périples Libyens, Centrafricains, gabonais, depuis 2015.Le Conseil National des Jeunesses en Côte d’Ivoire (CNJCI), s’appuyant sur la Déclaration Universelle des Droits de l’homme de décembre 1948, la Charte Africaine des droits de l’homme et des peuples de 1981 et au regard de la Constitution Ivoirienne de Novembre 2017 :
- CONDAMNE avec la dernière énergie cette violation grave des droits humains, qualifiable en crime contre l’humanité, la vente de migrants clandestins qui a cours en ce moment en Libye et dans tout le désert
- A l’instar de l’Organisation des Nations Unies (ONU), RECLAME une enquête internationale pour faire toute la lumière sur cette situation, appréhender les responsables et veiller à ce qu’ils soient punis conformément aux différents textes de protection des droits de l’homme.
- FELICITE les réactions des dirigeants internationaux et nationaux pour leurs différentes déclarations de condamnation.
- ENCOURAGE le gouvernement ivoirien, avec à sa tête le Président de la République, et à travers la Direction des Ivoiriens de l’Etranger qui contribue aux retours de nos frères en situation de détresse.
C’est l’occasion pour nous d’interpeler toute la jeunesse ivoirienne sur ce phénomène de migration clandestine.
Chers jeunes de Côte d’Ivoire,
Il est vrai que nous sommes la plus grande composante de la population ivoirienne. C’est aussi vrai que nous sommes les plus nombreux à être au chômage. Le problème de l’emploi est général et nous nous attelons depuis la mise en place du CNJCI, en partenariat avec notre tutelle le Ministère de la Promotion de la Jeunesse et des Services Publiques (MPJSC) a créer et renforcer les cadres d’amélioration de la situation des jeunes de Côte d’Ivoire.
Restons unis, patriotes et faisons de la Côte d’Ivoire notre pays de rêve, à travers nos initiatives, nos projets et notre créativité. Mettons au service de nos communautés la vigueur de nos compétences et évitons de gaspiller nos énergies dans ce périple suicidaire.
Vive la jeunesse ivoirienne forte, active et disciplinée
Vive la Côte d’Ivoire, pays de rêve de l’ensemble des ivoiriens.
Vive le CNJCI
Vive la République de Côte d’Ivoire
Fait à Abidjan le 24/11/2017
Edima N’Guessan Emmanuel
Président du CNJCI
La route de la migration clandestine est devenue le terreau fertile des plus graves violations des droits de l’Homme. En effet, selon des témoignages recoupés de certains rescapés, dans ce vaste désert, il est constant d’observer des cas de viols, de tortures, de vols systématiques, d’enlèvements, de prise d’otage, d’enrôlement forcé dans les rangs des terroristes, de trafics de drogues, trafic d’organes humains et bien d’autres misères.
Selon les données de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), ce sont environ 423 394 migrants qui séjournent en ce moment en Lybie, en octobre 2017, dont 7049 Ivoiriens.
La vente aux enchères de migrants clandestins a suscité la condamnation générale de ce comportement des temps jadis. En Côte d’Ivoire, le gouvernement Ivoirien, à travers un Communiqué du Ministère des Affaires Etrangères de la République en date du 18 Novembre 2017 a qualifié cet acte de grave violation des droits de l’Homme, des libertés individuelles et de la dignité humaine. Dans le communiqué, le gouvernement a réclamé une enquête approfondie sur cette situation afin de situer les responsabilités et condamner les auteurs.
Dans la suite de son action, ce sont à ce jour 1279 ivoiriens ramenés des périples Libyens, Centrafricains, gabonais, depuis 2015.Le Conseil National des Jeunesses en Côte d’Ivoire (CNJCI), s’appuyant sur la Déclaration Universelle des Droits de l’homme de décembre 1948, la Charte Africaine des droits de l’homme et des peuples de 1981 et au regard de la Constitution Ivoirienne de Novembre 2017 :
- CONDAMNE avec la dernière énergie cette violation grave des droits humains, qualifiable en crime contre l’humanité, la vente de migrants clandestins qui a cours en ce moment en Libye et dans tout le désert
- A l’instar de l’Organisation des Nations Unies (ONU), RECLAME une enquête internationale pour faire toute la lumière sur cette situation, appréhender les responsables et veiller à ce qu’ils soient punis conformément aux différents textes de protection des droits de l’homme.
- FELICITE les réactions des dirigeants internationaux et nationaux pour leurs différentes déclarations de condamnation.
- ENCOURAGE le gouvernement ivoirien, avec à sa tête le Président de la République, et à travers la Direction des Ivoiriens de l’Etranger qui contribue aux retours de nos frères en situation de détresse.
C’est l’occasion pour nous d’interpeler toute la jeunesse ivoirienne sur ce phénomène de migration clandestine.
Chers jeunes de Côte d’Ivoire,
Il est vrai que nous sommes la plus grande composante de la population ivoirienne. C’est aussi vrai que nous sommes les plus nombreux à être au chômage. Le problème de l’emploi est général et nous nous attelons depuis la mise en place du CNJCI, en partenariat avec notre tutelle le Ministère de la Promotion de la Jeunesse et des Services Publiques (MPJSC) a créer et renforcer les cadres d’amélioration de la situation des jeunes de Côte d’Ivoire.
Restons unis, patriotes et faisons de la Côte d’Ivoire notre pays de rêve, à travers nos initiatives, nos projets et notre créativité. Mettons au service de nos communautés la vigueur de nos compétences et évitons de gaspiller nos énergies dans ce périple suicidaire.
Vive la jeunesse ivoirienne forte, active et disciplinée
Vive la Côte d’Ivoire, pays de rêve de l’ensemble des ivoiriens.
Vive le CNJCI
Vive la République de Côte d’Ivoire
Fait à Abidjan le 24/11/2017
Edima N’Guessan Emmanuel
Président du CNJCI