Abidjan - Un impressionnant incendie avec de multiples explosions et une fumée qui s’élevait dans le ciel sur des dizaines de mètres ravageait mercredi une usine de peinture dans la zone industrielle d’Abidjan, a constaté un journaliste de l’AFP.
Aucun bilan officiel n’était disponible dans l’immédiat mais des témoins ont parlé de "plusieurs blessés gravement brûlés" et peut-être d’employés de l’usine prisonniers des flammes. Aucun policier ou pompier n’était en mesure d’infirmer ou confirmer ces assertions.
Des dizaines de pompiers se sont déployés autour de la zone pour circonscrire le feu qui a atteint plusieurs échoppes et boutiques d’artisans travaillant à proximité. Des jeunes couraient avec des bassines et des seaux d’eau pour tenter de sauver ces petits commerces dont une douzaine a été détruite.
Devant l’usine Drocolor, "certifiée ISO 9001" comme l’indique sa devanture, on s’activait pour sortir des locaux bidons, caisses et autres produits des zones encore non touchées par les flammes et éviter de nourrir encore le feu.
"L’incendie a commencé vers 08-09h00 (locales et GMT. Il y a eu des flammes puis une dizaine d’explosions. Le feu s’est ensuite étendu rapidement", a affirmé Dieudonné Ghakobi, un artisan tapissier de la zone.
Ces déflagrations étaient suivies d’échappement de gaz, a constaté un journaliste de l’AFP vers 10h00.
"Le feu a pris, c’était impossible à arrêter. Pompiers-là ca vaut rien! Ils n’ont pas la capacité", assure Bema Koné, un ferronnier du secteur, soulignant: "Il y a deux semaines, ils ont fait un exercice incendie à l’usine".
En pleurs, Abou Bama, 32 ans, vient de constater que sa boutique de tapisserie a été entièrement détruite. "On m’a prévenu qu’il y avait le feu.
Quand je suis arrivé c’était trop tard! J’ai tout perdu. La boutique, mon matériel, les fauteuils que j’avais réparés... Comment je vais faire? Il n’y a pas d’assurance. Je suis perdu!".
Le feu était en phase d’être maîtrisé à 11h00 avec un dégagement de fumée moindre et des flammes moins importantes. Des forces de l’ordre avaient pris position pour éviter tout pillage des magasins aux alentours.
pgf/jlb
Aucun bilan officiel n’était disponible dans l’immédiat mais des témoins ont parlé de "plusieurs blessés gravement brûlés" et peut-être d’employés de l’usine prisonniers des flammes. Aucun policier ou pompier n’était en mesure d’infirmer ou confirmer ces assertions.
Des dizaines de pompiers se sont déployés autour de la zone pour circonscrire le feu qui a atteint plusieurs échoppes et boutiques d’artisans travaillant à proximité. Des jeunes couraient avec des bassines et des seaux d’eau pour tenter de sauver ces petits commerces dont une douzaine a été détruite.
Devant l’usine Drocolor, "certifiée ISO 9001" comme l’indique sa devanture, on s’activait pour sortir des locaux bidons, caisses et autres produits des zones encore non touchées par les flammes et éviter de nourrir encore le feu.
"L’incendie a commencé vers 08-09h00 (locales et GMT. Il y a eu des flammes puis une dizaine d’explosions. Le feu s’est ensuite étendu rapidement", a affirmé Dieudonné Ghakobi, un artisan tapissier de la zone.
Ces déflagrations étaient suivies d’échappement de gaz, a constaté un journaliste de l’AFP vers 10h00.
"Le feu a pris, c’était impossible à arrêter. Pompiers-là ca vaut rien! Ils n’ont pas la capacité", assure Bema Koné, un ferronnier du secteur, soulignant: "Il y a deux semaines, ils ont fait un exercice incendie à l’usine".
En pleurs, Abou Bama, 32 ans, vient de constater que sa boutique de tapisserie a été entièrement détruite. "On m’a prévenu qu’il y avait le feu.
Quand je suis arrivé c’était trop tard! J’ai tout perdu. La boutique, mon matériel, les fauteuils que j’avais réparés... Comment je vais faire? Il n’y a pas d’assurance. Je suis perdu!".
Le feu était en phase d’être maîtrisé à 11h00 avec un dégagement de fumée moindre et des flammes moins importantes. Des forces de l’ordre avaient pris position pour éviter tout pillage des magasins aux alentours.
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