x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Économie Publié le mercredi 20 décembre 2017 | Abidjan.net

Niofouin –Seguétiélé /Les changements climatiques à la base des causes de la chute de la production du coton (Coopérative)

© Abidjan.net Par DR
Niofouin – Seguétiélé: les changements climatiques à la base des causes de la chute de la production du coton (Coopérative)
Vendredi 15 Décembre 2017. Les cotonculteurs de la société de coopérative ‘’Tinmigamon’’ de seguétiélé COOP –TIN.SE.COOP-CA se sont retrouvés au siège de la structure sis dans le village Seguetiélé de la sous-préfecture de Niofouin au Nord de la Côte d’Ivoire pour faire l’état des lieux ​du​ début de la campagne commercialisation 2017-2018 du coton.
Les cotonculteurs de la société de coopérative ‘’Tinmigamon’’ de seguétiélé COOP –TIN.SE.COOP-CA se sont retrouvés le 15 Décembre 2017 au siège de la structure sis dans le village Seguetiélé de la sous-préfecture de Niofouin dans le Nord de la Côte d’Ivoire pour faire l’état des lieux du​ début de la campagne commercialisation 2017-2018 du coton.

Le Directeur Silué Noubaha, les membres du conseil d’administration, Soro Gologafolo, Dagnogo Lacina, Yéo Sehena, Soro Donissongui Etienne… après la présentation de la structure agricole et des réalisations effectuées sur fonds propres disent avoir constaté ces dernières années la chute de la production cotonnière due aux changements climatiques.

« C’est un phénomène qui a réduit nos actions de développement tant à Seguetiélé qu’aux villages voisins. Nous avions réalisé en son temps la construction de 06 écoles primaires publiques avec cantines scolaires et logements de maîtres, construction de 06 barrages hydrauliques, la construction d’un château, d’un centre de santé avec maternité, d’un centre d’alphabétisation, de magasins de stockages de 300 tonnes de produits agricoles, l’ouverture de pompes hydrauliques , lotissements des 05 villages ( kamara, kamahan , Piévonhon , Badon et M’bia )et surtout l’octroi de prêts scolaires à chaque rentrée scolaire aux membres coopérateurs depuis 40 ans. Mais aujourd’hui nos moyens sont limités » a souligné Silué Noubaha dont la coopérative agricole est créée depuis 1975, compte 411 membres, avec 839 hectares cultivés pour 758 tonnes de coton récoltées au cours de la campagne commerciale 2016-2017, la campagne commerciale 2017-2018 étant en cours.

« La pluie n’est pas venue à temps pendant le semis et la floraison et le rendement agricole des paysans a drastiquement baissé. Nous avons enregistré de nombreux paysans en impayés après vente » a-t-il a précisé. En outre Silué Noubaha n’est pas passé par le dos de la cuillère pour dénoncer un autre pan qui est à la base de la chute de la production cotonnière notamment la cherté des facteurs de productions (engrais herbicides, insecticides…) apportés par les sociétés cotonnières sous forme de prêts aux paysans pour l’entretien des champs de coton et du vivrier pour la consommation familiale du paysan. « Ces prêts dont le paysan n’a aucune connaissance du coût sont immédiatement amputés sur le net à gagner après la commercialisation. Et des paysans sortent avec zéro francs après une année agricole. Alors que la pauvreté qui est combattue refait surface dans nos villages au lieu de diminuer ou disparaître ».

Les responsables de la coopérative COOP.TIN.SE.Coop –Ca ont indiqué que ces facteurs énumérés qui sont à la base de la baisse de la production ne leur permettent plus aujourd’hui d’entreprendre de grands projets de développement comme par le passé. Ils ont terminé par un appel au premier ministre Amadou Gon Coulibaly pour la réalisation d’un collège de proximité à Seguetiélé. « Nous, populations des villages de Seguétiélé, Pievonhon, Badou, Kamara, M’bia, Kamahan lançons un SOS au premier ministre Amadou Gon Coulibaly ministre du budget et du portefeuille de l’Etat, notre fils, notre frère et notre père afin de nous donner un collège de proximité et sauver les enfants de cette partie du pays située à 56 kilomètres de Korhogo et 30 kilomètres de Niofouin. Lorsqu’ un enfant est admis à l’entrée en 6è au lieu que cela soit une joie pour la famille ça devient des problèmes, des cauchemars pour les chefs de familles qui passent des nuits blanches à s’interroger sur la question de tuteur à korhogo ou Niofouin. Et ça devient une source de démotivation pour les parents à envoyer leurs enfants à l’école » .


​Une correspondance particulière de Aly O. à Korhogo
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Économie

Toutes les vidéos Économie à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ