Abidjan - L’atelier régional de quatre jours qui a réuni des acteurs de l’industrie du livre de 21 pays africains s’est achevé, jeudi, par l’adoption d’un pré-projet de plan d’actions décliné en cinq points, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
«Nous avons déjà convenu d’orienter nos futures actions sur la base de cinq piliers qui concernent le dialogue politique, le plaidoyer pour les langues nationales, les questions de formation et de renforcement de capacités, des problèmes de recherche et de mobilisation de tous les acteurs », a résumé l’éditeur Guinéen, Aliou Sow l’un des initiateurs de cet atelier qui a eu pour cadre les locaux de la Banque africaine de développement (BAD) à Abidjan.
Poursuivant, M. Sow a expliqué que « l’un des piliers devrait s’intéresser aux publications électroniques et aux droits d’auteur ». L’inspecteur sénégalais de l’éducation et de la formation à la division édition et manuels scolaires (DEMS), Moussa Sow , s’est félicité de ces assises d’Abidjan.
« Il aura une mutualisation des efforts au sortir de cet atelier. On nous a demandé de faire une politique linguiste afin de permettre aux langues locales d’aller de l’avant », a-t-il confié à APA.
Dans son pays a-t-il précisé, « on avait commencé à avoir une politique de manuels scolaires. Il reste à avoir une politique linguistique ».
Les autorités étatiques ivoiriennes ont également affiché leur satisfaction quant à la tenue de cet atelier « qui représente un grand intérêt ».
« C’est même une fierté pour la Côte d’Ivoire de rassembler autant de sommités du livre », a souligné Bruno Allou, représentant la ministre ivoirienne en charge de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara .
Ce sont 75 personnes venues de 10 pays francophones, 10 pays anglophones et un pays lusophone qui ont participé à cette rencontre axée sur les défis qui se posent de la conception à la distribution des livres en passant par la production et l’approvisionnement, dans un contexte de percée fulgurante des technologies de l’information et de la communication (TIC).
Pour tous les acteurs et spécialistes, le développement d’un bon système éducatif, voire d’un pays passent par la maîtrise des langues locales à l’école.
L’atelier initié par l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA) et l’Alliance mondiale pour le livre (AML) a été soutenu par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).
SY/ls
«Nous avons déjà convenu d’orienter nos futures actions sur la base de cinq piliers qui concernent le dialogue politique, le plaidoyer pour les langues nationales, les questions de formation et de renforcement de capacités, des problèmes de recherche et de mobilisation de tous les acteurs », a résumé l’éditeur Guinéen, Aliou Sow l’un des initiateurs de cet atelier qui a eu pour cadre les locaux de la Banque africaine de développement (BAD) à Abidjan.
Poursuivant, M. Sow a expliqué que « l’un des piliers devrait s’intéresser aux publications électroniques et aux droits d’auteur ». L’inspecteur sénégalais de l’éducation et de la formation à la division édition et manuels scolaires (DEMS), Moussa Sow , s’est félicité de ces assises d’Abidjan.
« Il aura une mutualisation des efforts au sortir de cet atelier. On nous a demandé de faire une politique linguiste afin de permettre aux langues locales d’aller de l’avant », a-t-il confié à APA.
Dans son pays a-t-il précisé, « on avait commencé à avoir une politique de manuels scolaires. Il reste à avoir une politique linguistique ».
Les autorités étatiques ivoiriennes ont également affiché leur satisfaction quant à la tenue de cet atelier « qui représente un grand intérêt ».
« C’est même une fierté pour la Côte d’Ivoire de rassembler autant de sommités du livre », a souligné Bruno Allou, représentant la ministre ivoirienne en charge de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara .
Ce sont 75 personnes venues de 10 pays francophones, 10 pays anglophones et un pays lusophone qui ont participé à cette rencontre axée sur les défis qui se posent de la conception à la distribution des livres en passant par la production et l’approvisionnement, dans un contexte de percée fulgurante des technologies de l’information et de la communication (TIC).
Pour tous les acteurs et spécialistes, le développement d’un bon système éducatif, voire d’un pays passent par la maîtrise des langues locales à l’école.
L’atelier initié par l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA) et l’Alliance mondiale pour le livre (AML) a été soutenu par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).
SY/ls