Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le cadre juridique et les enjeux du déguerpissement ont été expliqués, jeudi, aux populations ivoiriennes lors de la 18è session du Forum de la Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI), a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
A l’ouverture de cette session au foyer d’Attécoubé (Centre-Ouest d’Abidjan), la Présidente de la CNDHCI, Namizata Sangaré a rappelé que son institution est régulièrement saisie par les populations, les organisations de la société civile et les groupements d’intérêt œuvrant dans le domaine de l’environnement ou de la défense des populations vulnérables.
Cette saisine porte essentiellement sur des allégations de violation ou de risques de violation des droits de l’homme à l’occasion des déguerpissements.
Des représentants des communes du district d’Abidjan, de l'Agence de gestion des routes (Ageroute) ainsi que des chefs traditionnels et des leaders de communautés ont été instruits autour du thème, ‘’les déguerpissements et les droits de l’homme’’.
‘’Nous souhaitons à travers cette rencontre créer un cadre d’échanges sur la problématique du déguerpissement, en présenter le cadre juridique et les enjeux relatifs aux Droits de l'Homme’’, a déclaré Mme Sangaré dans son allocution d’ouverture.
‘’Comme dans le cadre du déguerpissement des populations vivant sur l’emprise du quatrième pont, la CNDHCI assure la surveillance des droits des populations victimes de ces populations. Nous produisons régulièrement des rapports et des recommandations à l’endroit des autorités compétentes’’, a-t-elle ajouté.
Pour la présidente de la CNDHCI, ce forum doit être à la base d’une réflexion sur les politiques publiques actuelles qui devraient davantage prendre en compte le point de vue des acteurs locaux comme facteur de stabilité et de prévention des conflits liés aux déguerpissements.
Des experts ont échangé avec les populations sur deux thématiques : « le déguerpissement : cadre juridique et enjeux pour les droits de l'homme » ; « le déguerpissement urbain et droits de l'homme et déguerpissements : cas pratique du Mont Péko ».
Me Drissa Traoré, vice-président de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) a fait une communication sur le cadre juridique et les enjeux du déguerpissement, quand le cas du déguerpissement du Mont Péko dans l’ouest ivoirien a fait l’objet de la communication du Coordonnateur général du Regroupement des acteurs ivoiriens des droits de l'homme (RAIDH), Sindou Bamba.
Les opérations de déguerpissement sont nombreuses en Afrique subsaharienne. La Côte d’Ivoire n’échappe pas à cette réalité. Au lendemain de la crise postélectorale, dans le cadre de l’action gouvernementale, le déguerpissement est apparu et même constitue encore aujourd’hui une étape fondamentale dans le processus de restructuration de l’espace urbain et rural dont l’occupation s’est développée de manière rapide et anarchique. La forte urbanisation a déstructuré l’habitat urbain, occupé en majorité par des habitations précaires.
LS/APA
A l’ouverture de cette session au foyer d’Attécoubé (Centre-Ouest d’Abidjan), la Présidente de la CNDHCI, Namizata Sangaré a rappelé que son institution est régulièrement saisie par les populations, les organisations de la société civile et les groupements d’intérêt œuvrant dans le domaine de l’environnement ou de la défense des populations vulnérables.
Cette saisine porte essentiellement sur des allégations de violation ou de risques de violation des droits de l’homme à l’occasion des déguerpissements.
Des représentants des communes du district d’Abidjan, de l'Agence de gestion des routes (Ageroute) ainsi que des chefs traditionnels et des leaders de communautés ont été instruits autour du thème, ‘’les déguerpissements et les droits de l’homme’’.
‘’Nous souhaitons à travers cette rencontre créer un cadre d’échanges sur la problématique du déguerpissement, en présenter le cadre juridique et les enjeux relatifs aux Droits de l'Homme’’, a déclaré Mme Sangaré dans son allocution d’ouverture.
‘’Comme dans le cadre du déguerpissement des populations vivant sur l’emprise du quatrième pont, la CNDHCI assure la surveillance des droits des populations victimes de ces populations. Nous produisons régulièrement des rapports et des recommandations à l’endroit des autorités compétentes’’, a-t-elle ajouté.
Pour la présidente de la CNDHCI, ce forum doit être à la base d’une réflexion sur les politiques publiques actuelles qui devraient davantage prendre en compte le point de vue des acteurs locaux comme facteur de stabilité et de prévention des conflits liés aux déguerpissements.
Des experts ont échangé avec les populations sur deux thématiques : « le déguerpissement : cadre juridique et enjeux pour les droits de l'homme » ; « le déguerpissement urbain et droits de l'homme et déguerpissements : cas pratique du Mont Péko ».
Me Drissa Traoré, vice-président de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) a fait une communication sur le cadre juridique et les enjeux du déguerpissement, quand le cas du déguerpissement du Mont Péko dans l’ouest ivoirien a fait l’objet de la communication du Coordonnateur général du Regroupement des acteurs ivoiriens des droits de l'homme (RAIDH), Sindou Bamba.
Les opérations de déguerpissement sont nombreuses en Afrique subsaharienne. La Côte d’Ivoire n’échappe pas à cette réalité. Au lendemain de la crise postélectorale, dans le cadre de l’action gouvernementale, le déguerpissement est apparu et même constitue encore aujourd’hui une étape fondamentale dans le processus de restructuration de l’espace urbain et rural dont l’occupation s’est développée de manière rapide et anarchique. La forte urbanisation a déstructuré l’habitat urbain, occupé en majorité par des habitations précaires.
LS/APA