Des centres régionaux de prestations agricoles motorisées seront bientôt mis à la disposition des cotonculteurs du bassin cotonnier ivoirien afin de booster la production du coton. Une réponse relative aux doléances des petits exploitants familiaux a déclaré le 06 Février 2018 à Korhogo dans le Nord de la Côte d’Ivoire le président de l’inter coton Soro Yacouba. C’était à la fin de sa mission de terrain qui s’est déroulée du 04 au 06 Février 2018 dans les villes de Korhogo (Napié), Boundiali dans le Nord puis Mankono dans le centre de la Côte d’Ivoire.
Le président de l’Inter coton et sa délégation se sont en effet rendus dans ces villes , précisément sur les sites retenus devant abriter les trois centres pour la phase pilote du projet de prestation de services agricoles spécialisés motorisées. Un projet qui a vu le jour grâce aux accords de financements signés entre la Côte d’Ivoire et l’association internationale de développement (IDA) et l’agence française de développement (AFD) dans le cadre du contrat de désendettement et développement (C2D). « Ces villes ont été choisies pour la phase d’expérimentation ou une dizaine de tracteurs agricoles seront mis à la disposition des cotonculteurs dans le but d’agrandir leurs surfaces à ensemencer notamment de coton et de vivrier dont l’objectif est de résoudre naturellement le problème de retards dans les opérations culturales. Car le taux d’équipement reste très faible voire négligeable. Les tracteurs agricoles existants dans les exploitations cotonnières sont éprouvés et vétustes, et le renouvellement des équipements requiert de lourds investissements. Ensuite les mécanismes de crédits pour l’achat du matériel motorisé sont inexistants… » a soutenu Soro Yacouba. Avant de préciser qu’après cette phase pilote les autres régions du bassin cotonnier seront dotées de leurs matériels agricoles motorisés. « Et les effets du changement climatique invitent à recourir à des moyens de culture plus rapide et plus adaptés afin d’améliorer le revenu monétaire d’où l’engouement des producteurs pour la motorisation est réel » a confirmé le président de la structure agricole.
La culture du coton constitue en Côte d’Ivoire la principale source de revenu monétaire et le système de culture est caractérisé par un lien étroit entre le coton et les cultures vivrières telles que le maïs, le riz, l’arachide…Parmi les trois modules de cultures utilisées (manuelles, attelée et motorisé), la culture attelée reste à ce jour la forme de mécanisation la plus utilisée par les agriculteurs qui sont préconisés comme alternatives pour résorber le déficit d’équipement motorisé qui handicape la promotion et le développement du coton puis des vivriers. A cet effet le ministère ivoirien de l’agriculture et du développement rural, à travers l’inter coton a inscrit dans la sous composante Mécanisation agricole du volet coton , la création de centres régionaux de prestations agricoles motorisées .
Benogo T. , correspondance particulière à korhogo
Le président de l’Inter coton et sa délégation se sont en effet rendus dans ces villes , précisément sur les sites retenus devant abriter les trois centres pour la phase pilote du projet de prestation de services agricoles spécialisés motorisées. Un projet qui a vu le jour grâce aux accords de financements signés entre la Côte d’Ivoire et l’association internationale de développement (IDA) et l’agence française de développement (AFD) dans le cadre du contrat de désendettement et développement (C2D). « Ces villes ont été choisies pour la phase d’expérimentation ou une dizaine de tracteurs agricoles seront mis à la disposition des cotonculteurs dans le but d’agrandir leurs surfaces à ensemencer notamment de coton et de vivrier dont l’objectif est de résoudre naturellement le problème de retards dans les opérations culturales. Car le taux d’équipement reste très faible voire négligeable. Les tracteurs agricoles existants dans les exploitations cotonnières sont éprouvés et vétustes, et le renouvellement des équipements requiert de lourds investissements. Ensuite les mécanismes de crédits pour l’achat du matériel motorisé sont inexistants… » a soutenu Soro Yacouba. Avant de préciser qu’après cette phase pilote les autres régions du bassin cotonnier seront dotées de leurs matériels agricoles motorisés. « Et les effets du changement climatique invitent à recourir à des moyens de culture plus rapide et plus adaptés afin d’améliorer le revenu monétaire d’où l’engouement des producteurs pour la motorisation est réel » a confirmé le président de la structure agricole.
La culture du coton constitue en Côte d’Ivoire la principale source de revenu monétaire et le système de culture est caractérisé par un lien étroit entre le coton et les cultures vivrières telles que le maïs, le riz, l’arachide…Parmi les trois modules de cultures utilisées (manuelles, attelée et motorisé), la culture attelée reste à ce jour la forme de mécanisation la plus utilisée par les agriculteurs qui sont préconisés comme alternatives pour résorber le déficit d’équipement motorisé qui handicape la promotion et le développement du coton puis des vivriers. A cet effet le ministère ivoirien de l’agriculture et du développement rural, à travers l’inter coton a inscrit dans la sous composante Mécanisation agricole du volet coton , la création de centres régionaux de prestations agricoles motorisées .
Benogo T. , correspondance particulière à korhogo
