Agence Nationale du Service Universel des Télécommunications / tic (ANSUT). Une dénomination bien curieuse pour les profanes des nouvelles technologies. Mais derrière ce nom, c’est une batterie de projets, d’activités et de réalisations qui sont faites chaque jour pour aider l’ivoirien à s’approprier les TICs.
Euloge Soro-Kipéya, Directeur général de cette structure, démembrement du ministère de l’économie numérique était ce dimanche sur les antennes de la télévision nationale, dans « le magazine du dimanche » pour faire une sorte de bilan de 4 ans d’existence effective de l’ANSUT.
D’entrée, il a situé la responsabilité de la structure d’exécution du ministère en charge de l’économie numérique dont le rôle est de faire en sorte que pour les populations vivant en Côte d’Ivoire, pour les entreprises, l’utilisation des outils TIC deviennent une réalité avec un accès de qualité et à moindre coût.
Créée en 2012, l’ANSUT s’est donnée pour mission essentielle de bâtir une économie numérique performante et sécurisée à travers un plan stratégique dénommé « Ambition 2020 » qui a été mis en place et qui repose sur trois piliers dont le déploiement des infrastructures avec la fibre optique, l’utilisation des services publics en ligne, un accès individuel et communautaire à l’outil informatique et la transformation de notre économie en une économie numérique.
Pour un accès plus aisé à l’internet, un vaste réseau de fibres optique ont été réalisés : « 5000 km de fibres optiques ont été réalisées jusqu’à fin 2017. D’ici décembre 2018, nous aurons construit 7000 km de fibres en 5 ans. Ce sera une première en Afrique subsaharienne en un temps aussi cours, d’autant plus que ceux qui existent ailleurs sur le continent servent simultanément la collecte et la desserte. A coté des fibres optiques, il y a le service de la gouvernance électronique comme moteur de la transformation numérique de la Côte d’Ivoire afin de permettre à terme que tous nos échanges avec l’administration puissent se faire à travers ces outils, ce qui permettra d’assurer l’émergence de notre économie. »
Un des projets phares de l’ANSUT est celui dénommé ‘’un Ivoirien, un ordinateur’’ qui vise vulgariser l’outil internet. Profitant de la tribune, le DG a tenu à précisé que « son institution n’a pas vocation à distribuer gratuitement ou de vendre des ordinateurs, mais plutôt de négocier avec les équipementiers, afin que les machines de qualités soient vendues à des coûts réduits. Il a profité de l’occasion pour indiquer que « dans les deux à cinq années à venir, son institution va déployer beaucoup plus de e-services et des projets portant sur la vulgarisation contre moins de projets d’infrastructures .»
Il a également indiqué que des subventions sont mises en place – en plus des mesures fiscales– pour permettre aux étudiants de se procurer à 50 000 Fcfa, des ordinateurs d’une valeur de 150 000 Fcfa et permettre également que les journalistes ne déboursent que 120 000 Fcfa pour des machines estimées à 250 000 Fcfa l’unité. Il a précisé que d’autres déclinations de cette politique sont prévues notamment pour les femmes et les parlementaires.
Autre projet tout aussi majeur, c’est la caravane du numérique dénommée « Ansut blog camp » initié, en collaboration avec l'Union nationale des blogueurs de Côte d'Ivoire, du 4 au 22 janvier
2018.
« L'objectif de l'Ansut, c'est de faire en sorte qu'au final, les Ivoiriens puissent consommer les services des Tic. Pour cela, il faut que les Ivoiriens soient informés de l’existence de ces services. C'était l'objectif principal de cette caravane qui a fait le tour des 5 localités choisies » rappelle M. Kipéya
Il s’agit, poursuit-il de dire aux Ivoiriens, qu'aujourd'hui, il existe l'application des services qui peuvent leur faciliter la vie ; améliorer leur qualité de vie et les rendre beaucoup plus productifs et efficaces dans leurs activités économiques et sociales de tous les jours.
M. SoroKipeya a indiqué que la caravane avait un double objectif : faire en sorte que toutes les personnes qui auront été formées puissent être autonomes dans l'utilisation des services Tic et présenter aux populations et aux jeunes en particulier toutes les opportunités en termes d'emplois, de création de richesses que ces services Tic peuvent offrir.
« Nous avons formé 2000 personnes. Nous allons poursuivre la formation, l'idée ici étant de faire en sorte que dans chacune des localités principales, nous puissions mettre en place des équipes de personnes qui elles-mêmes seront à même aussi de pouvoir apporter cetteformation initiale qui leur a été dispensées à d'autres personnes. C'est déjà le cas dans les localités qui ont été visitées. On m'a rapporté, il y a de cela quelques jours, que depuis le passage de Ansut blog camp, dans la localité de Ferké et celle de Daloa, il y a des formations qui ont été faites. Aujourd'hui, ils en sont à la 4e ou 5e formation que les personnes que nous avons formées initialement elles-mêmes apportent aux autres populations en termes d'apprentissage », s’est-il félicité.
Pour les perspectives, dans les 5 ans à venir, l’ANSUT compte déployer des i-services et beaucoup moins des projets d’infrastructures car la mise en ligne de services tic à 10 ou 100 millions de Fcfa a un impact direct sur la vie des populations, afin que ces dernières ressentent les effets des 200 milliards de Fcfa engagés pour l’installation de la fibre optique.
Atapointe
Euloge Soro-Kipéya, Directeur général de cette structure, démembrement du ministère de l’économie numérique était ce dimanche sur les antennes de la télévision nationale, dans « le magazine du dimanche » pour faire une sorte de bilan de 4 ans d’existence effective de l’ANSUT.
D’entrée, il a situé la responsabilité de la structure d’exécution du ministère en charge de l’économie numérique dont le rôle est de faire en sorte que pour les populations vivant en Côte d’Ivoire, pour les entreprises, l’utilisation des outils TIC deviennent une réalité avec un accès de qualité et à moindre coût.
Créée en 2012, l’ANSUT s’est donnée pour mission essentielle de bâtir une économie numérique performante et sécurisée à travers un plan stratégique dénommé « Ambition 2020 » qui a été mis en place et qui repose sur trois piliers dont le déploiement des infrastructures avec la fibre optique, l’utilisation des services publics en ligne, un accès individuel et communautaire à l’outil informatique et la transformation de notre économie en une économie numérique.
Pour un accès plus aisé à l’internet, un vaste réseau de fibres optique ont été réalisés : « 5000 km de fibres optiques ont été réalisées jusqu’à fin 2017. D’ici décembre 2018, nous aurons construit 7000 km de fibres en 5 ans. Ce sera une première en Afrique subsaharienne en un temps aussi cours, d’autant plus que ceux qui existent ailleurs sur le continent servent simultanément la collecte et la desserte. A coté des fibres optiques, il y a le service de la gouvernance électronique comme moteur de la transformation numérique de la Côte d’Ivoire afin de permettre à terme que tous nos échanges avec l’administration puissent se faire à travers ces outils, ce qui permettra d’assurer l’émergence de notre économie. »
Un des projets phares de l’ANSUT est celui dénommé ‘’un Ivoirien, un ordinateur’’ qui vise vulgariser l’outil internet. Profitant de la tribune, le DG a tenu à précisé que « son institution n’a pas vocation à distribuer gratuitement ou de vendre des ordinateurs, mais plutôt de négocier avec les équipementiers, afin que les machines de qualités soient vendues à des coûts réduits. Il a profité de l’occasion pour indiquer que « dans les deux à cinq années à venir, son institution va déployer beaucoup plus de e-services et des projets portant sur la vulgarisation contre moins de projets d’infrastructures .»
Il a également indiqué que des subventions sont mises en place – en plus des mesures fiscales– pour permettre aux étudiants de se procurer à 50 000 Fcfa, des ordinateurs d’une valeur de 150 000 Fcfa et permettre également que les journalistes ne déboursent que 120 000 Fcfa pour des machines estimées à 250 000 Fcfa l’unité. Il a précisé que d’autres déclinations de cette politique sont prévues notamment pour les femmes et les parlementaires.
Autre projet tout aussi majeur, c’est la caravane du numérique dénommée « Ansut blog camp » initié, en collaboration avec l'Union nationale des blogueurs de Côte d'Ivoire, du 4 au 22 janvier
2018.
« L'objectif de l'Ansut, c'est de faire en sorte qu'au final, les Ivoiriens puissent consommer les services des Tic. Pour cela, il faut que les Ivoiriens soient informés de l’existence de ces services. C'était l'objectif principal de cette caravane qui a fait le tour des 5 localités choisies » rappelle M. Kipéya
Il s’agit, poursuit-il de dire aux Ivoiriens, qu'aujourd'hui, il existe l'application des services qui peuvent leur faciliter la vie ; améliorer leur qualité de vie et les rendre beaucoup plus productifs et efficaces dans leurs activités économiques et sociales de tous les jours.
M. SoroKipeya a indiqué que la caravane avait un double objectif : faire en sorte que toutes les personnes qui auront été formées puissent être autonomes dans l'utilisation des services Tic et présenter aux populations et aux jeunes en particulier toutes les opportunités en termes d'emplois, de création de richesses que ces services Tic peuvent offrir.
« Nous avons formé 2000 personnes. Nous allons poursuivre la formation, l'idée ici étant de faire en sorte que dans chacune des localités principales, nous puissions mettre en place des équipes de personnes qui elles-mêmes seront à même aussi de pouvoir apporter cetteformation initiale qui leur a été dispensées à d'autres personnes. C'est déjà le cas dans les localités qui ont été visitées. On m'a rapporté, il y a de cela quelques jours, que depuis le passage de Ansut blog camp, dans la localité de Ferké et celle de Daloa, il y a des formations qui ont été faites. Aujourd'hui, ils en sont à la 4e ou 5e formation que les personnes que nous avons formées initialement elles-mêmes apportent aux autres populations en termes d'apprentissage », s’est-il félicité.
Pour les perspectives, dans les 5 ans à venir, l’ANSUT compte déployer des i-services et beaucoup moins des projets d’infrastructures car la mise en ligne de services tic à 10 ou 100 millions de Fcfa a un impact direct sur la vie des populations, afin que ces dernières ressentent les effets des 200 milliards de Fcfa engagés pour l’installation de la fibre optique.
Atapointe
