Abidjan – Le Marché des arts du spectacle africain est désormais Marché des arts du spectacle d’Abidjan pour un « meilleur mariage entre Abidjan et le même sigle (MASA) » dans le cadre de sa réforme structurelle vers un nouveau modèle économique et un renouvellement de son public, a indiqué mercredi, son directeur général, Pr Yacouba Konaté.
Cette évolution du modèle économique s’explique en partie par la prise de 70% de son budget par l’Etat de Côte d’Ivoire, la nécessité d’ouvrir son éventail de partenaires, de se rapprocher des populations, les jeunes et les enfants en particulier parce que « l’intelligence s’éveille par la sensation ».
Invité de la « Tribune de l’AIP » consacrée « Aux enjeux du MASA 2018 », il a indiqué qu’en 25 ans, ce plus grand marché des arts du spectacle «honore la Côte d’Ivoire et l’Afrique» et que «ceux qui l’ont pensé ont très bien pensé».
Si aujourd’hui des produits sont facilement disponibles sur Internet avec plus ou moins de visibilité, « dans le contexte des années 90, le MASA a été créé pour que des spectacles de valeur du Sénégal, du Niger, de la Côte d’Ivoire soient présentés en même temps en Côte d’Ivoire pour permettre à des suisses, des américains, des yougoslaves de venir, de regarder et de faire leur marché », s’est félicité l’invité en présence de la directrice centrale de l’AIP, Barry Oumou-Sana, et du président du Conseil de gestion, Koné Seydou.
Il a souligné que « le marché n’est pas fait que pour ceux qui viennent acheter mais aussi pour ceux qui viennent voir, regarder pour le plaisir. Quand on va au marché, on n’est pas obligé d’acheter. On peut y rencontrer des gens, pour rêver et le MASA est une sorte de marché de rêves ».
Pr Yacouba Konaté a salué l’appropriation de l’événement par les communautés qui peuvent maintenir leur jeunesse sur place à travers des événements culturels. D'année en année, depuis l’enceinte de l’Hôtel Ivoire à sa création, le MASA a aujourd’hui étendu ses tentacules à travers plusieurs centres culturels et espaces publics d'Abidjan vers les villes de l’intérieur dont, au titre de cette année, Bouaké, Bondoukou, Korhogo, Yamoussoukro et Tiassalé.
Plus de 60 groupes ont été sélectionnés par le Conseil scientifique et 120 autres ont manifesté leur intention de participer pour un total de 1352 festivaliers dont 306 professionnels, 126 journalistes et 920 artistes attendus à cet événement prévu du 10 au 17 mars sous le thème « Quels modèles économiques pour les arts de la scène ? Troupes, salles de spectacles et festivals ».
aaa/akn/kam
Cette évolution du modèle économique s’explique en partie par la prise de 70% de son budget par l’Etat de Côte d’Ivoire, la nécessité d’ouvrir son éventail de partenaires, de se rapprocher des populations, les jeunes et les enfants en particulier parce que « l’intelligence s’éveille par la sensation ».
Invité de la « Tribune de l’AIP » consacrée « Aux enjeux du MASA 2018 », il a indiqué qu’en 25 ans, ce plus grand marché des arts du spectacle «honore la Côte d’Ivoire et l’Afrique» et que «ceux qui l’ont pensé ont très bien pensé».
Si aujourd’hui des produits sont facilement disponibles sur Internet avec plus ou moins de visibilité, « dans le contexte des années 90, le MASA a été créé pour que des spectacles de valeur du Sénégal, du Niger, de la Côte d’Ivoire soient présentés en même temps en Côte d’Ivoire pour permettre à des suisses, des américains, des yougoslaves de venir, de regarder et de faire leur marché », s’est félicité l’invité en présence de la directrice centrale de l’AIP, Barry Oumou-Sana, et du président du Conseil de gestion, Koné Seydou.
Il a souligné que « le marché n’est pas fait que pour ceux qui viennent acheter mais aussi pour ceux qui viennent voir, regarder pour le plaisir. Quand on va au marché, on n’est pas obligé d’acheter. On peut y rencontrer des gens, pour rêver et le MASA est une sorte de marché de rêves ».
Pr Yacouba Konaté a salué l’appropriation de l’événement par les communautés qui peuvent maintenir leur jeunesse sur place à travers des événements culturels. D'année en année, depuis l’enceinte de l’Hôtel Ivoire à sa création, le MASA a aujourd’hui étendu ses tentacules à travers plusieurs centres culturels et espaces publics d'Abidjan vers les villes de l’intérieur dont, au titre de cette année, Bouaké, Bondoukou, Korhogo, Yamoussoukro et Tiassalé.
Plus de 60 groupes ont été sélectionnés par le Conseil scientifique et 120 autres ont manifesté leur intention de participer pour un total de 1352 festivaliers dont 306 professionnels, 126 journalistes et 920 artistes attendus à cet événement prévu du 10 au 17 mars sous le thème « Quels modèles économiques pour les arts de la scène ? Troupes, salles de spectacles et festivals ».
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