Ouagadougou (Burkina Faso) - Suite au double attentat terroriste survenu le 2 mars dernier dans la capitale burkinabè, huit personnes ont été interpellées et placées en garde-à-vue, a déclaré mardi, le procureur du Faso, près le Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou, Maïza Sérémé, lors d’un point de presse.
Selon Maïza Sérémé qui faisait, mardi après-midi à Ouagadougou, le point de l’enquête relative à la double attaque terroriste, «plus d’une soixantaine de personnes ont été auditionnées comme victimes ou témoins».
A l’en croire, les huit personnes en garde-à-vue, le sont à l’issue d’indices relevés par les enquêteurs, sans donner davantage de détails.
Elle a renseigné que le bilan des attaques à ce jour, fait état de huit militaires décédés, huit assaillants tués, 85 blessés dont 61 militaires et 24 civils.
Poursuivant, Mme Sérémé a ajouté que les dégâts matériels sont très importants, citant 29 véhicules incendiés et 26 autres endommagés, 34 engins à deux roues incendiés et 60 autres endommagés en plus des bâtiments endommagés.
Bien avant, le procureur du Faso a rappelé que le vendredi 2 mars 2018, aux environs de 10 heures, deux groupes armés de quatre membres chacun ont pris d’assaut l’Ambassade de France au Burkina Faso et l’Etat-major général des armées.
A entendre Maïza Sérémé, son parquet qui abrite le Pôle judiciaire spécialisé dans la répression des actes de terrorisme, a immédiatement ouvert une enquête de flagrance pour association de malfaiteurs terroristes, assassinats, tentative d’assassinats, détention illégale d’armes à feu et de munitions, destruction volontaire aggravée de biens, le tout en relation avec une entreprise terroriste.
«Les investigations qui suivent leur cours ont été confiées à des enquêteurs de la Gendarmerie Nationale et de la Police Nationale», a-t-elle indiqué avant d’ajouter que dans le cadre de la coopération judiciaire, une équipe d’enquêteurs et de magistrats français venus de Paris pour la circonstance apporte son appui à l’enquête.
Et de préciser qu’à ce jour, les assaillants n’ont pas encore été identifiés.
Toutefois, Mme Sérémé a expliqué que ce double attaque terroriste a été revendiqué par le groupe terroriste dénommé «le groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (Nusrat al-Islam Wal-Muslim)» de Iyad Ag Ghali.
Afin d’aider à l’identification des hôtes, de complices ou de facilitateurs éventuels, depuis la planification jusqu’à l’exécution de l’attaque terroriste, Maïza Sérémé invite toute personne désireuse d’apporter son témoignage à se présenter dans l’une des brigades de gendarmerie ou dans un des commissariats de police le plus proche.
Par ailleurs, le parquet de Ouagadougou, par la voix de Mme Sérémé, a confié qu’il va procéder à la publication des photos des assaillants pour aider à l’identification.
ALK/ls
Selon Maïza Sérémé qui faisait, mardi après-midi à Ouagadougou, le point de l’enquête relative à la double attaque terroriste, «plus d’une soixantaine de personnes ont été auditionnées comme victimes ou témoins».
A l’en croire, les huit personnes en garde-à-vue, le sont à l’issue d’indices relevés par les enquêteurs, sans donner davantage de détails.
Elle a renseigné que le bilan des attaques à ce jour, fait état de huit militaires décédés, huit assaillants tués, 85 blessés dont 61 militaires et 24 civils.
Poursuivant, Mme Sérémé a ajouté que les dégâts matériels sont très importants, citant 29 véhicules incendiés et 26 autres endommagés, 34 engins à deux roues incendiés et 60 autres endommagés en plus des bâtiments endommagés.
Bien avant, le procureur du Faso a rappelé que le vendredi 2 mars 2018, aux environs de 10 heures, deux groupes armés de quatre membres chacun ont pris d’assaut l’Ambassade de France au Burkina Faso et l’Etat-major général des armées.
A entendre Maïza Sérémé, son parquet qui abrite le Pôle judiciaire spécialisé dans la répression des actes de terrorisme, a immédiatement ouvert une enquête de flagrance pour association de malfaiteurs terroristes, assassinats, tentative d’assassinats, détention illégale d’armes à feu et de munitions, destruction volontaire aggravée de biens, le tout en relation avec une entreprise terroriste.
«Les investigations qui suivent leur cours ont été confiées à des enquêteurs de la Gendarmerie Nationale et de la Police Nationale», a-t-elle indiqué avant d’ajouter que dans le cadre de la coopération judiciaire, une équipe d’enquêteurs et de magistrats français venus de Paris pour la circonstance apporte son appui à l’enquête.
Et de préciser qu’à ce jour, les assaillants n’ont pas encore été identifiés.
Toutefois, Mme Sérémé a expliqué que ce double attaque terroriste a été revendiqué par le groupe terroriste dénommé «le groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (Nusrat al-Islam Wal-Muslim)» de Iyad Ag Ghali.
Afin d’aider à l’identification des hôtes, de complices ou de facilitateurs éventuels, depuis la planification jusqu’à l’exécution de l’attaque terroriste, Maïza Sérémé invite toute personne désireuse d’apporter son témoignage à se présenter dans l’une des brigades de gendarmerie ou dans un des commissariats de police le plus proche.
Par ailleurs, le parquet de Ouagadougou, par la voix de Mme Sérémé, a confié qu’il va procéder à la publication des photos des assaillants pour aider à l’identification.
ALK/ls