Dans cette déclaration, une coalition d’organisations de la société civile de la république de Côte d’Ivoire exprime sa solidarité au peuple burkinabè qui fait face depuis 2015 à des attaques fréquentes et meurtrières.
« Le samedi 05 octobre une nième attaque terroriste a fait une vingtaine de morts dans le Nord du Burkina Faso dans la commune d’Arbinda. Cette attaque rallonge le chapelet de la spirale de violence portée et revendiquée depuis 2015 par des groupes terroristes qui ont élu domicile dans la bande sahélienne.
Depuis le début 2015, les attaques djihadistes, de plus en plus fréquentes et meurtrières, ont porté sur des cibles aussi diverses-allant du militaire au simple paysan déjà confronté au dur labeur de l’aridité du sahel. Ces attaques ont occasionné des déplacements de populations qui désormais en plus de la vulnérabilité sécuritaire doivent faire face à la vulnérabilité sociale-insécurité alimentaire sanitaire et autres problèmes d’hébergements et d’accès à l’éducation.
Dans ce contexte, nous organisations panafricanistes-progressistes et mouvements de société civile réitérons notre solidarité au vaillant peuple Burkina dans la lutte avant-gardiste-pour toute l’Afrique de l’Ouest- contre le terrorisme. L’atmosphère d’insécurité crée par chacune des attaques alternées Burkina Faso-Mali-Niger constitue une menace globale pour toute l’Afrique de l’Ouest et pour la stabilité des différentes pays.
En dénonçant la passivité et /ou le manque d’autonomie de l’Union Africaine et des organisations sous régionales quant à la gestion de cette menace réelle d’insécurité, nous appelons toutes les organisations et partis politiques à se mobiliser dans chacun des pays en faveur d’une implication et une gestion commune concrète de la situation d’insécurité.
Cette menace bien que réelle ne doit cependant pas donner de prétexte à une nième intervention d’une puissance néocolonialiste, c’est pourquoi nous disons à l’heure ou des informations circulent et se précisent sur les importantes ressources dont regorges la bande sahélienne, qu’ il est indispensable que la solution soit fondamentalement panafricaine. C’est une nécessité, une exigence historique culturelle politique et économique. La guerre est au cœur des enjeux de souveraineté.
Le panafricanisme hier comme aujourd’hui et demain demeure une unité de combat. Et cette situation regrettable de crise nous rappelle que l’unité africaine pour laquelle Kwame Nkrumah s’est tant battu n’est pas une vue de l’esprit. Nous, organisations panafricanistes-progressistes et mouvements de société civile, rappelons aux masses populaires que si elles ont pu se mobilisé contre la confiscation des libertés individuelles elles doivent pouvoir faire mieux quand le droit le plus fondamental des droits de l’homme, le droit à la VIE est violement et injustement arraché au quotidien.
Nous appelons l’ensemble des organisations sœurs à se mobiliser le vendredi 01 Novembre 2019 à 09heures 30 minutes devant l’ambassade du Burkina Faso en Côte d’Ivoire pour remettre cette déclaration de manière symbolique à l’ambassadeur.
Le défi de la sécurité que pose cette actualité doit être intégrer dans la construction d’une Afrique souveraine et solidaire qui porte les aspirations légitimes des populations de l’Afrique et de sa diaspora. Cette construction ne peut se faire sans l’ENGAGEMENT des forces panafricanistes-progressistes et des mouvements de société civile ».
Fait Abidjan, le 09 Octobre 2019
Organisations signataires :
Club Panafricain Universitaire(CPU)
Ligue Panafricaine-Umoja Côte d’Ivoire (LPU-CI)
Convergence Nationale d’une Jeunesse Nouvelle en Côte d’Ivoire (CNJN-CI)
Union Nationale Pour le Patriotisme en Côte d’Ivoire (UNP-CI)
« Le samedi 05 octobre une nième attaque terroriste a fait une vingtaine de morts dans le Nord du Burkina Faso dans la commune d’Arbinda. Cette attaque rallonge le chapelet de la spirale de violence portée et revendiquée depuis 2015 par des groupes terroristes qui ont élu domicile dans la bande sahélienne.
Depuis le début 2015, les attaques djihadistes, de plus en plus fréquentes et meurtrières, ont porté sur des cibles aussi diverses-allant du militaire au simple paysan déjà confronté au dur labeur de l’aridité du sahel. Ces attaques ont occasionné des déplacements de populations qui désormais en plus de la vulnérabilité sécuritaire doivent faire face à la vulnérabilité sociale-insécurité alimentaire sanitaire et autres problèmes d’hébergements et d’accès à l’éducation.
Dans ce contexte, nous organisations panafricanistes-progressistes et mouvements de société civile réitérons notre solidarité au vaillant peuple Burkina dans la lutte avant-gardiste-pour toute l’Afrique de l’Ouest- contre le terrorisme. L’atmosphère d’insécurité crée par chacune des attaques alternées Burkina Faso-Mali-Niger constitue une menace globale pour toute l’Afrique de l’Ouest et pour la stabilité des différentes pays.
En dénonçant la passivité et /ou le manque d’autonomie de l’Union Africaine et des organisations sous régionales quant à la gestion de cette menace réelle d’insécurité, nous appelons toutes les organisations et partis politiques à se mobiliser dans chacun des pays en faveur d’une implication et une gestion commune concrète de la situation d’insécurité.
Cette menace bien que réelle ne doit cependant pas donner de prétexte à une nième intervention d’une puissance néocolonialiste, c’est pourquoi nous disons à l’heure ou des informations circulent et se précisent sur les importantes ressources dont regorges la bande sahélienne, qu’ il est indispensable que la solution soit fondamentalement panafricaine. C’est une nécessité, une exigence historique culturelle politique et économique. La guerre est au cœur des enjeux de souveraineté.
Le panafricanisme hier comme aujourd’hui et demain demeure une unité de combat. Et cette situation regrettable de crise nous rappelle que l’unité africaine pour laquelle Kwame Nkrumah s’est tant battu n’est pas une vue de l’esprit. Nous, organisations panafricanistes-progressistes et mouvements de société civile, rappelons aux masses populaires que si elles ont pu se mobilisé contre la confiscation des libertés individuelles elles doivent pouvoir faire mieux quand le droit le plus fondamental des droits de l’homme, le droit à la VIE est violement et injustement arraché au quotidien.
Nous appelons l’ensemble des organisations sœurs à se mobiliser le vendredi 01 Novembre 2019 à 09heures 30 minutes devant l’ambassade du Burkina Faso en Côte d’Ivoire pour remettre cette déclaration de manière symbolique à l’ambassadeur.
Le défi de la sécurité que pose cette actualité doit être intégrer dans la construction d’une Afrique souveraine et solidaire qui porte les aspirations légitimes des populations de l’Afrique et de sa diaspora. Cette construction ne peut se faire sans l’ENGAGEMENT des forces panafricanistes-progressistes et des mouvements de société civile ».
Fait Abidjan, le 09 Octobre 2019
Organisations signataires :
Club Panafricain Universitaire(CPU)
Ligue Panafricaine-Umoja Côte d’Ivoire (LPU-CI)
Convergence Nationale d’une Jeunesse Nouvelle en Côte d’Ivoire (CNJN-CI)
Union Nationale Pour le Patriotisme en Côte d’Ivoire (UNP-CI)