L’atelier de lancement et de planification des activités du projet Fonds Compétitif pour l’Innovation Agricole Durable (FCIAD) s’est ouvert ce jeudi 8 mars à Yamoussoukro sous le thème : « Renforcer la dynamique de vulgarisation de la stratégie de protection sur seuil du cotonnier pour une production cotonnière durable en Côte d’Ivoire ».
Piloté par le Centre National de recherche Agronomique (CNRA) en collaboration avec le Ministère de l’Agriculture et du développement rural et le Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricole (FIRCA) la rencontre a permis de présenter le projet aux différents acteurs de la filière Coton et de planifier les activités afin que les filières(CNRA, CRD, CIDT et SICOSA 2.0) impliquées dans sa mise en œuvre s’accordent sur les différentesprogrammations.
Au cours de la cérémonie d’ouverture, le secrétaire général de préfecture, Monsieur Coulibaly Yaya, représentant le préfet de région, préfet du département de Yamoussoukro a félicité les initiateurs et les participants à cet atelier. Il a réitéré la volonté de l’administration de la ville à demeurer aux côtés du CNRA dans sa marche vers une agriculture durable et compétitive en Côte d’Ivoire et en Afrique.
Dr Zakra Nicodème, Directeur de la Recherche Scientifique et de l’Appui au Développement (DRSAD), représentant le Directeur Général du CNRA, a saisi l’opportunité pour s’adresser à tous les participants. Selon lui, les bases scientifiques et techniques sont cernées par le CNRA mais la diffusion en milieu paysan reste encore un défi à relever d’où l’information et la formation afin que tous les producteurs sachent que c’est dans le soucis de réduire le coût de la protection phytosanitaire que le CNRA propose cette stratégie de lutte raisonnée basée sur des seuils d’intervention, adaptée aux conditions agro-socio-économiques des producteurs.
M. Brouzro Hermann, responsable technique au Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricole (FIRCA), a exhorté le CNRA à tout mettre en œuvre pour l’atteinte des résultats afin d’impacter positivement le revenu des producteurs de coton et de leurs organisations professionnelles.
Des présentations ont été faites dont celle de M. Kouakou Malanno, entomologiste sur le programme Coton du CNRA. Il a fait « la présentation du projet FCIAD/ traitement sur seuil du cotonnier » et Il a précisé que contrairement aux anciennes pratiques, le paysan prend de façon responsable et raisonnée la décision d’intervenir ou non ; il est amené à faire des traitements ciblés en tenant compte du degré de la pression parasitaire.
En fait, en l’absence de protection phytosanitaire, la production cotonnière subit d’importantes pertes de récoltes dues aux ravageurs qui peuvent varier entre 30% et 70% selon les années et les régions. Les stratégies de protections phytosanitaires développées pendant des décennies sont basées essentiellement sur l’utilisation des insecticides chimiques qui représentent 45 à 50% des coûts des intrants et 19 à 23% des coûts de production. Longtemps, le programme calendaire imposait des applications systématiques qui ne tenaient pas compte des situations réelles du parasitisme. Cette situation engendrait des quantités inappropriées d’insecticides épandues et qui favorise des problèmes de résistance de certains ravageurs et la pollution de l’environnement.
Le FCIAD est une alternative aux financements d’initiatives innovantes de recherche-développement. Il découle du contrat de désendettement et de Développement (C2D).
Elisée B.
Piloté par le Centre National de recherche Agronomique (CNRA) en collaboration avec le Ministère de l’Agriculture et du développement rural et le Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricole (FIRCA) la rencontre a permis de présenter le projet aux différents acteurs de la filière Coton et de planifier les activités afin que les filières(CNRA, CRD, CIDT et SICOSA 2.0) impliquées dans sa mise en œuvre s’accordent sur les différentesprogrammations.
Au cours de la cérémonie d’ouverture, le secrétaire général de préfecture, Monsieur Coulibaly Yaya, représentant le préfet de région, préfet du département de Yamoussoukro a félicité les initiateurs et les participants à cet atelier. Il a réitéré la volonté de l’administration de la ville à demeurer aux côtés du CNRA dans sa marche vers une agriculture durable et compétitive en Côte d’Ivoire et en Afrique.
Dr Zakra Nicodème, Directeur de la Recherche Scientifique et de l’Appui au Développement (DRSAD), représentant le Directeur Général du CNRA, a saisi l’opportunité pour s’adresser à tous les participants. Selon lui, les bases scientifiques et techniques sont cernées par le CNRA mais la diffusion en milieu paysan reste encore un défi à relever d’où l’information et la formation afin que tous les producteurs sachent que c’est dans le soucis de réduire le coût de la protection phytosanitaire que le CNRA propose cette stratégie de lutte raisonnée basée sur des seuils d’intervention, adaptée aux conditions agro-socio-économiques des producteurs.
M. Brouzro Hermann, responsable technique au Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricole (FIRCA), a exhorté le CNRA à tout mettre en œuvre pour l’atteinte des résultats afin d’impacter positivement le revenu des producteurs de coton et de leurs organisations professionnelles.
Des présentations ont été faites dont celle de M. Kouakou Malanno, entomologiste sur le programme Coton du CNRA. Il a fait « la présentation du projet FCIAD/ traitement sur seuil du cotonnier » et Il a précisé que contrairement aux anciennes pratiques, le paysan prend de façon responsable et raisonnée la décision d’intervenir ou non ; il est amené à faire des traitements ciblés en tenant compte du degré de la pression parasitaire.
En fait, en l’absence de protection phytosanitaire, la production cotonnière subit d’importantes pertes de récoltes dues aux ravageurs qui peuvent varier entre 30% et 70% selon les années et les régions. Les stratégies de protections phytosanitaires développées pendant des décennies sont basées essentiellement sur l’utilisation des insecticides chimiques qui représentent 45 à 50% des coûts des intrants et 19 à 23% des coûts de production. Longtemps, le programme calendaire imposait des applications systématiques qui ne tenaient pas compte des situations réelles du parasitisme. Cette situation engendrait des quantités inappropriées d’insecticides épandues et qui favorise des problèmes de résistance de certains ravageurs et la pollution de l’environnement.
Le FCIAD est une alternative aux financements d’initiatives innovantes de recherche-développement. Il découle du contrat de désendettement et de Développement (C2D).
Elisée B.