Officiellement sorti dans les salles de cinéma, le 29 janvier 2018, le film Marvel, « Black Panther » (Panthère noire), a déjà dépassé le milliard de recettes dans le monde. Un triomphe populaire !
(Affiche film black panther)
Mercredi 28 février. Cinéma Pathé d’Echirolles (banlieue grenobloise). Il sera bientôt 13h00. La prochaine diffusion du film réalisé par le jeune Ryan Coogler est prévue dans 15 minutes, salle 3. Dans les différentes files, l’on note la présence d’Africaines. « Je suis venue voir le film juste par curiosité… », annonce Solène, étudiante Congolaise en Sciences Po à l’Université de Grenoble. Accompagnée par son amie et compatriote, Sacha, également étudiante, elle a hâte de regagner la salle. Plus loquace, Sacha explique que « Black Panther » la concerne au plus haut chef car elle est noire, en plus d’être une « grande gamine ». Vous avez dit communautarisme…
Une fois dans la salle de 260 places assises, la lumière est bien tamisée. Plusieurs ombres sont repérables. On peut aisément les évaluer à une quarantaine. Pas plus. La bande annonce du film tient encore tout ce beau monde en haleine. « Il y a de beaux gosses. Les tenues ne sont pas mal aussi… », s’enthousiasme Sacha. C’est l’heure ! On se croirait dans une cathédrale car le silence est désormais de mise. Il est bon de savoir que « Black Panther » est le premier blockbuster réalisé par un cinéaste noir militant. Pourquoi « Black Panther » marche-t-il si fort ? Au-delà de la campagne sur les réseaux sociaux, il faut souligner que la vision d’un super-héros noir séduit. Mieux, les nombreux feux d’artifice afrofuturistes créant une ambiance surréaliste, panse quelque peu la fierté longtemps blessée de la nation noire. « Black Panther » offre donc parfaitement l’occasion aux noirs de défier les récits racistes. 15h30. Le films prend fin. Les lumières se (ré) allument dans la salle. Les sourires sont bien visibles. La plupart des spectateurs se montrent satisfaits. « Ça a été réalisé par un Américain, ce qui fait que le récit n’est pas assez authentique », tempère Sacha. Dridi Nader, Agent cinéma, lui, jure que « les retours sont positifs ». Avant d’ajouter : « personnellement, j’ai aimé les belles images et je trouve que la réalisation est bien faite. Le film est super beau avec des héros principaux, des couleurs, de la diversité… Il va rester encore pas mal de temps à l’affiche». La prochaine diffusion, elle, est prévue pour 16h05. Berkan, 10 ans, élève, avoue avoir déjà regardé la bande annonce de « Black Panther » mais préfère regarder un autre film (Belle et Sébastien 3, Le dernier…).
Que retenir de « Black Panther » pour tous ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion de voir le chef-d’œuvre ?
Ce film célèbre la personne noire et rend hommage à la culture africaine. Ce film s’autorise à inventer une Afrique du futur avec une Nakia (Lupita Nyong’o) triomphante. Après avoir participé à l’affrontement entre Iron Man et Captain America, le roi T’Challa retourne chez lui dans la nation africaine reculée et technologiquement avancée du Wakanda, pour servir son pays en tant que nouveau roi. Mais le pouvoir de T’Challa sera défié par des factions de son propre pays. C’est là qu’intervient la panthère noire pour s’allier à l’agent de la CIA Everett K. et aux membres du Dora Milaje, les forces spéciales du Wakanda. L’objectif est d’éviter que le pays ne soit emporté dans un conflit mondial. « Black Panther » marque un moment très important dans l’histoire du cinéma car les enfants ne sont point habitués à voir des superhéros noirs. Il faudra désormais s’y habituer…
Guy-Florentin Yameogo
(Affiche film black panther)
Mercredi 28 février. Cinéma Pathé d’Echirolles (banlieue grenobloise). Il sera bientôt 13h00. La prochaine diffusion du film réalisé par le jeune Ryan Coogler est prévue dans 15 minutes, salle 3. Dans les différentes files, l’on note la présence d’Africaines. « Je suis venue voir le film juste par curiosité… », annonce Solène, étudiante Congolaise en Sciences Po à l’Université de Grenoble. Accompagnée par son amie et compatriote, Sacha, également étudiante, elle a hâte de regagner la salle. Plus loquace, Sacha explique que « Black Panther » la concerne au plus haut chef car elle est noire, en plus d’être une « grande gamine ». Vous avez dit communautarisme…
Une fois dans la salle de 260 places assises, la lumière est bien tamisée. Plusieurs ombres sont repérables. On peut aisément les évaluer à une quarantaine. Pas plus. La bande annonce du film tient encore tout ce beau monde en haleine. « Il y a de beaux gosses. Les tenues ne sont pas mal aussi… », s’enthousiasme Sacha. C’est l’heure ! On se croirait dans une cathédrale car le silence est désormais de mise. Il est bon de savoir que « Black Panther » est le premier blockbuster réalisé par un cinéaste noir militant. Pourquoi « Black Panther » marche-t-il si fort ? Au-delà de la campagne sur les réseaux sociaux, il faut souligner que la vision d’un super-héros noir séduit. Mieux, les nombreux feux d’artifice afrofuturistes créant une ambiance surréaliste, panse quelque peu la fierté longtemps blessée de la nation noire. « Black Panther » offre donc parfaitement l’occasion aux noirs de défier les récits racistes. 15h30. Le films prend fin. Les lumières se (ré) allument dans la salle. Les sourires sont bien visibles. La plupart des spectateurs se montrent satisfaits. « Ça a été réalisé par un Américain, ce qui fait que le récit n’est pas assez authentique », tempère Sacha. Dridi Nader, Agent cinéma, lui, jure que « les retours sont positifs ». Avant d’ajouter : « personnellement, j’ai aimé les belles images et je trouve que la réalisation est bien faite. Le film est super beau avec des héros principaux, des couleurs, de la diversité… Il va rester encore pas mal de temps à l’affiche». La prochaine diffusion, elle, est prévue pour 16h05. Berkan, 10 ans, élève, avoue avoir déjà regardé la bande annonce de « Black Panther » mais préfère regarder un autre film (Belle et Sébastien 3, Le dernier…).
Que retenir de « Black Panther » pour tous ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion de voir le chef-d’œuvre ?
Ce film célèbre la personne noire et rend hommage à la culture africaine. Ce film s’autorise à inventer une Afrique du futur avec une Nakia (Lupita Nyong’o) triomphante. Après avoir participé à l’affrontement entre Iron Man et Captain America, le roi T’Challa retourne chez lui dans la nation africaine reculée et technologiquement avancée du Wakanda, pour servir son pays en tant que nouveau roi. Mais le pouvoir de T’Challa sera défié par des factions de son propre pays. C’est là qu’intervient la panthère noire pour s’allier à l’agent de la CIA Everett K. et aux membres du Dora Milaje, les forces spéciales du Wakanda. L’objectif est d’éviter que le pays ne soit emporté dans un conflit mondial. « Black Panther » marque un moment très important dans l’histoire du cinéma car les enfants ne sont point habitués à voir des superhéros noirs. Il faudra désormais s’y habituer…
Guy-Florentin Yameogo