Abidjan - Comme les années précédentes, les maquis «baoulé » ou autres espaces de divertissements tradi-modernes ont été au rendez-vous à l’occasion de la fête de Pâques 2018.
Nombreux sont les citadins originaires des régions Baoulé qui se sont rendus dans ces lieux pour célébrer ce moment inoubliable. La fête de Pâques, appelée "Paquinou" en pays Baoulé, est en effet un moment de retrouvailles pour évoquer les questions liées au développement du village et régler des litiges familiaux.
Les populations qui n’ont pas pu effectuer le déplacement, pour une raison ou une autre, ont bien célébré l’événement à Abidjan avec plusieurs artistes du terroir et des mets du «pays Akan ».
Un tour dans plusieurs de ces lieux de distraction nous a permis de constater que les abidjanais se sont bien amusés. Le samedi soir, le grand terrain de Vridi cité a accueilli une caravane dite ‘’Paquinou’’ d’une brasserie qui a organisé une soirée jusqu’à l’aube pour permettre aux populations de passer de bons moments.
Le dimanche, dans plusieurs endroits à Port-Bouët en passant par Koumassi et Marcory, de grands maquis à ciel ouvert ont vu le jour avec une ambiance extraordinaire.
A Koumassi, au quartier Bia-sud, le maquis de renom baoulé «chez Kédjébo » a fait le plein. Venus de presque toutes les communes du district d’Abidjan, les invités de Kédjébo Loukou, le maître des lieux, n’ont pas regretté le déplacement.
Ils ont fait la fête jusqu’à épuisement. Déjà vers 10h, les clients se bousculaient pour avoir des bonnes places en vue de faire la fête. Vu le grand nombre de clients, des bâches ont été dressées dans la rue pour recevoir le trop plein de monde.
Plusieurs artistes se sont succédé pour communier avec les fêtards venus nombreux. Il y avait à boire et à manger. Dans plusieurs endroits de la commune, également avec les espaces à ciel ouvert, la fête était totale.
Difficile pour les clients de rester scotchés à leurs chaises dès que les sonorités d’artistes tradi-modernes Baoulé étaient distillées. Des clients étaient même assis sur des casiers vides de bière. L’essentiel pour eux, c’était de participer pleinement à la fête et se faire plaisir.
Les commandes se multiplient et la boisson coulait à flots. Il n’y avait pas de place pour la réflexion, encore moins le stress, dans ce haut lieu de distraction où les chansons des artistes étaient systématiquement reprises en chœur par les fêtards. Des artistes en herbe ont trouvé là, l’occasion de se faire connaître, à travers quelques prestations très applaudies.
Paquinou 2018 n’était pas seulement une affaire de Baoulé. C’est devenu un concept d’envergure nationale.
Dans plusieurs maquis, en plus des chansons baoulés, les fêtards ont été servis en musiques Attié, Bété, Gouro, Guéré… Toutes les danses, tous les rythmes et toutes les musiques étaient de la partie.
Les maquis baoulé d’Abobo, de Yopougon quartier Maroc, « O’Baoulé », également, ont refusé du monde. Outre ces maquis atypiques, les maquis ordinaires ont aussi reçu du beau monde. L’heure y était également à la fête.
Les abidjanais n’ont pas boudé leur plaisir. Ils ont fait la fête et se sont véritablement éclatés, sous l’œil vigilant d’éléments des Forces de l’ordre positionnés dans des endroits stratégiques. Une présence discrète mais rassurante de ces éléments a mis les fêtards en confiance, qui se sont laissés aller.
bsp/fmo
Nombreux sont les citadins originaires des régions Baoulé qui se sont rendus dans ces lieux pour célébrer ce moment inoubliable. La fête de Pâques, appelée "Paquinou" en pays Baoulé, est en effet un moment de retrouvailles pour évoquer les questions liées au développement du village et régler des litiges familiaux.
Les populations qui n’ont pas pu effectuer le déplacement, pour une raison ou une autre, ont bien célébré l’événement à Abidjan avec plusieurs artistes du terroir et des mets du «pays Akan ».
Un tour dans plusieurs de ces lieux de distraction nous a permis de constater que les abidjanais se sont bien amusés. Le samedi soir, le grand terrain de Vridi cité a accueilli une caravane dite ‘’Paquinou’’ d’une brasserie qui a organisé une soirée jusqu’à l’aube pour permettre aux populations de passer de bons moments.
Le dimanche, dans plusieurs endroits à Port-Bouët en passant par Koumassi et Marcory, de grands maquis à ciel ouvert ont vu le jour avec une ambiance extraordinaire.
A Koumassi, au quartier Bia-sud, le maquis de renom baoulé «chez Kédjébo » a fait le plein. Venus de presque toutes les communes du district d’Abidjan, les invités de Kédjébo Loukou, le maître des lieux, n’ont pas regretté le déplacement.
Ils ont fait la fête jusqu’à épuisement. Déjà vers 10h, les clients se bousculaient pour avoir des bonnes places en vue de faire la fête. Vu le grand nombre de clients, des bâches ont été dressées dans la rue pour recevoir le trop plein de monde.
Plusieurs artistes se sont succédé pour communier avec les fêtards venus nombreux. Il y avait à boire et à manger. Dans plusieurs endroits de la commune, également avec les espaces à ciel ouvert, la fête était totale.
Difficile pour les clients de rester scotchés à leurs chaises dès que les sonorités d’artistes tradi-modernes Baoulé étaient distillées. Des clients étaient même assis sur des casiers vides de bière. L’essentiel pour eux, c’était de participer pleinement à la fête et se faire plaisir.
Les commandes se multiplient et la boisson coulait à flots. Il n’y avait pas de place pour la réflexion, encore moins le stress, dans ce haut lieu de distraction où les chansons des artistes étaient systématiquement reprises en chœur par les fêtards. Des artistes en herbe ont trouvé là, l’occasion de se faire connaître, à travers quelques prestations très applaudies.
Paquinou 2018 n’était pas seulement une affaire de Baoulé. C’est devenu un concept d’envergure nationale.
Dans plusieurs maquis, en plus des chansons baoulés, les fêtards ont été servis en musiques Attié, Bété, Gouro, Guéré… Toutes les danses, tous les rythmes et toutes les musiques étaient de la partie.
Les maquis baoulé d’Abobo, de Yopougon quartier Maroc, « O’Baoulé », également, ont refusé du monde. Outre ces maquis atypiques, les maquis ordinaires ont aussi reçu du beau monde. L’heure y était également à la fête.
Les abidjanais n’ont pas boudé leur plaisir. Ils ont fait la fête et se sont véritablement éclatés, sous l’œil vigilant d’éléments des Forces de l’ordre positionnés dans des endroits stratégiques. Une présence discrète mais rassurante de ces éléments a mis les fêtards en confiance, qui se sont laissés aller.
bsp/fmo