Un vibrant hommage a été rendu à Joseph Amichia, hier jeudi 12 avril, au Ministère des Affaires Etrangères en présence du Ministre de tutelle Marcel Amon-Tanoh, de nombreuses personnalités, de ses pairs, de l’Association des Ambassadeurs de Côte d’Ivoire à la Retraite (A.A.CI.R), l’Association des Epouses des Ambassadeurs de Côte d’Ivoire (A.E.A.CI), d’amis et de connaissances.
Le Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères, SEM. Yéo Kakou Adom a fait le panégyrique de l’illustre disparu. Selon lui, tout au long de sa carrière, Joseph Amichia n’a eu de cesse de servir son pays en tout temps et en tout lieu. Lui, qui n’était pas du sérail, deviendra un des plus grands Diplomates que ce pays ait connu. Car il entrera dans la diplomatie comme on entre en sacerdoce. Pour servir et non se servir. Travailleur infatigable et acharné, il ne reculait devant aucun sacrifice quand il s’agissait de défendre les intérêts de son pays, la Côte d’Ivoire. Nommé par le Président Félix Houphouët-Boigny en 1971, Ambassadeur près l’Etat du Vatican, il remplira sa mission avec passion, foi et zèle. Ce qui lui vaudra d’occuper ce poste 26 années durant dont 14 en tant que Doyen des Diplomates.
Quant à SEM. Emmanuel Nouama, Représentant de l’Association des Ambassadeurs de Côte d’Ivoire à la Retraite (A.A.CI.R), il a mis l’accent sur les qualités humaines de l’homme. Généreux, serviable, humble, discret à la limite de l’effacement, Joseph Amichia, était l’image même de la bonté et fait de la pâte de ces grands hommes dont la présence réjouissait le cœur de tous ceux qui le connaissaient, venaient à le rencontrer ou le croiser.
Fervent croyant, Catholique pratiquant, il liera au fil des années une solide amitié avec un certain Karol Józef Wojtyła, qui deviendra le 16 octobre 1978, le Pape Jean-Paul II. Il réussira l’exploit de faire venir celui-ci en Côte d’Ivoire à trois reprises lors de ses visites pastorales en Afrique. La première a lieu en mai 1980 pour les bénédictions des premières pierres des futurs Cathédrale Saint-Paul au Plateau et le Sanctuaire Marial à Attécoubé. En Août 1985, il est de retour cette fois pour l’inauguration de ladite Cathédrale et enfin en 1990, il est encore présent à Yamoussoukro pour consacrer la Basilique Notre Dame de la Paix le 10 septembre. En 1997, quand sonne l’heure de la retraite, il se tourne vers l’agriculture en créant "le Campement Ambassadeur". Occupation qui ne l’empêchera pas de continuer à être « à l’écoute du monde sans y être » car toujours soucieux du bien-être de sa communauté et de ses concitoyens.
C’est à Jean-Baptiste Amichia, l’un de ses fils qu’il reviendra de porter la parole de la famille. Il a souligné les qualités exceptionnelles ce père qui toute sa vie leur a inculqué des valeurs comme l’amour du travail, de son prochain, l’humilité, l’abnégation, l’honnêteté. Un père, qui leur a toujours conseillé de se tenir à l’écart du bruit, des clameurs de ce monde et de privilégier, cultiver au besoin la réserve en toute chose. Puis, comme un leitmotiv, il répétera à trois reprises le mot merci. Merci à tous ceux et celles qui depuis l’annonce de sa disparition partagent leur douleur et ne cessent de les entourer de leur présence, leur manifestent également leur appui par des mots de compassion et de réconfort. Il a adressé des remerciements spéciaux à l’endroit du Chef de l’Etat, SE. Alassane Ouattara, qui n’a pas hésité à se déplacer le lundi 09 avril dernier à son domicile pour saluer sa mémoire, leur apporter son soutien et partager leur tristesse à l’instar du Vice-Président, Daniel Kablan Duncan, du Président Henri Konan Bédié, du Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly et de tout le Gouvernement.
La partie religieuse a été l’affaire du Père Alain Girard Essan et la Chorale Nimbo.
DIRECTION DE LA COMMUNICATION (MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS)
Le Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères, SEM. Yéo Kakou Adom a fait le panégyrique de l’illustre disparu. Selon lui, tout au long de sa carrière, Joseph Amichia n’a eu de cesse de servir son pays en tout temps et en tout lieu. Lui, qui n’était pas du sérail, deviendra un des plus grands Diplomates que ce pays ait connu. Car il entrera dans la diplomatie comme on entre en sacerdoce. Pour servir et non se servir. Travailleur infatigable et acharné, il ne reculait devant aucun sacrifice quand il s’agissait de défendre les intérêts de son pays, la Côte d’Ivoire. Nommé par le Président Félix Houphouët-Boigny en 1971, Ambassadeur près l’Etat du Vatican, il remplira sa mission avec passion, foi et zèle. Ce qui lui vaudra d’occuper ce poste 26 années durant dont 14 en tant que Doyen des Diplomates.
Quant à SEM. Emmanuel Nouama, Représentant de l’Association des Ambassadeurs de Côte d’Ivoire à la Retraite (A.A.CI.R), il a mis l’accent sur les qualités humaines de l’homme. Généreux, serviable, humble, discret à la limite de l’effacement, Joseph Amichia, était l’image même de la bonté et fait de la pâte de ces grands hommes dont la présence réjouissait le cœur de tous ceux qui le connaissaient, venaient à le rencontrer ou le croiser.
Fervent croyant, Catholique pratiquant, il liera au fil des années une solide amitié avec un certain Karol Józef Wojtyła, qui deviendra le 16 octobre 1978, le Pape Jean-Paul II. Il réussira l’exploit de faire venir celui-ci en Côte d’Ivoire à trois reprises lors de ses visites pastorales en Afrique. La première a lieu en mai 1980 pour les bénédictions des premières pierres des futurs Cathédrale Saint-Paul au Plateau et le Sanctuaire Marial à Attécoubé. En Août 1985, il est de retour cette fois pour l’inauguration de ladite Cathédrale et enfin en 1990, il est encore présent à Yamoussoukro pour consacrer la Basilique Notre Dame de la Paix le 10 septembre. En 1997, quand sonne l’heure de la retraite, il se tourne vers l’agriculture en créant "le Campement Ambassadeur". Occupation qui ne l’empêchera pas de continuer à être « à l’écoute du monde sans y être » car toujours soucieux du bien-être de sa communauté et de ses concitoyens.
C’est à Jean-Baptiste Amichia, l’un de ses fils qu’il reviendra de porter la parole de la famille. Il a souligné les qualités exceptionnelles ce père qui toute sa vie leur a inculqué des valeurs comme l’amour du travail, de son prochain, l’humilité, l’abnégation, l’honnêteté. Un père, qui leur a toujours conseillé de se tenir à l’écart du bruit, des clameurs de ce monde et de privilégier, cultiver au besoin la réserve en toute chose. Puis, comme un leitmotiv, il répétera à trois reprises le mot merci. Merci à tous ceux et celles qui depuis l’annonce de sa disparition partagent leur douleur et ne cessent de les entourer de leur présence, leur manifestent également leur appui par des mots de compassion et de réconfort. Il a adressé des remerciements spéciaux à l’endroit du Chef de l’Etat, SE. Alassane Ouattara, qui n’a pas hésité à se déplacer le lundi 09 avril dernier à son domicile pour saluer sa mémoire, leur apporter son soutien et partager leur tristesse à l’instar du Vice-Président, Daniel Kablan Duncan, du Président Henri Konan Bédié, du Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly et de tout le Gouvernement.
La partie religieuse a été l’affaire du Père Alain Girard Essan et la Chorale Nimbo.
DIRECTION DE LA COMMUNICATION (MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS)