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Société Publié le lundi 16 avril 2018 | APA

INFAS Abidjan, ENSP Niamey et INFSS de Bamako retenus pour un projet régional de formation en Master des sciences infirmières

© APA Par DR
Atelier préparatoire du démarrage des activités des centres régionaux pour le master en sciences infirmières et obstétricales
Lundi 16 avril 2018. Trois centres régionaux d’excellence, notamment l’Institut national de formation des agents de santé (INFAS) d’Abidjan, l’École nationale de santé publique (ENSP) de Niamey et l’Institut national de formation sociale et sanitaire (INFSS) de Bamako ont été retenus pour un projet régional de formation en Master des sciences infirmières et obstétricales devant débuter la rentrée prochaine.
Grand-Bassam (Côte d’Ivoire) - Trois centres régionaux d’excellence, notamment l’Institut national de formation des agents de santé (INFAS) d’Abidjan, l’École nationale de santé publique (ENSP) de Niamey et l’Institut national de formation sociale et sanitaire (INFSS) de Bamako ont été retenus pour un projet régional de formation en Master des sciences infirmières et obstétricales devant débuter la rentrée prochaine.

L’information a été donnée, lundi, par Dr Justin Koffi, représentant du directeur régional du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA en anglais), en marge d’un atelier préparatoire du démarrage des activités à Grand-Bassam, au Sud-est d’Abidjan.

‘’Nous sommes ici pour signer un compact avec les écoles qui ont été retenues, l’INFAS (l’Institut national de formation des agents de santé) d’Abidjan, ENSP (École nationale de santé publique) de Niamey et l’INFSS (Institut national de formation sociale et sanitaire) de Bamako’’, a précisé M. Koffi.

Ces écoles de référence devraient servir de centres d’excellence pour l’ensemble des pays où est mis en œuvre le projet Swedd (Autonomisation des femmes et du dividende démographique au Sahel), opérationnel dans six États de l’Afrique de l’Ouest et du Centre : le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

Le projet Swedd a procédé à une revue des institutions de formation des agents de santé de ces six pays. Et dans cette optique, trois centres régionaux d’excellence ont été retenus sur sept institutions présélectionnées à l’issue d’un appel à manifestation d’intérêt.

Durant cet atelier qui se déroule du 16 au 20 avril 2018, les acteurs du projet vont définir les critères d’admission et les dispositions de l’ouverture officielle des trois centres qui vise à pallier le déficit d’enseignants et à ‘’accélérer la transition démographique dans le Sahel’’.

Blaise Koné, directeur général adjoint de la santé, représentant la ministre ivoirienne de la Santé et de l’hygiène publique, a remercié les partenaires techniques pour leur ‘’appui constant’’ au Programme de développement de santé de ces Etats.

Il a fait savoir que la situation de la santé de la mère et de l’enfant reste préoccupante en Afrique de l’Ouest et du Centre, où l’on enregistre selon les indicateurs de santé maternelle ‘’les plus forts taux du continent avec des ratios moyens de plus de 500 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes.

Les centres de santé régionaux retenus ont pour vocation de former les professionnels de santé en licence, master et doctorat. Les modalités de formation devraient permettre à terme de disposer dans l’ensemble des six pays au moins 244 infirmiers, maïeuticiens et sages-femmes du niveau master.

Les critères de sélection et les avis de publication devront être soumis aux autorités sanitaires des pays afin que ‘’dès le mois de juin, on puisse commencer le processus de sélection’’, a fait observer M. Justin Koffi, coordinateur régional du projet Swedd.

L’atelier a regroupé les responsables des instituts de santé, des ministères de la santé, les partenaires techniques et financiers qui accompagnent les cours y compris le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). Ils devraient examiner ‘’les avis de candidature afin que les jeunes de l’espace Swedd puissent s’inscrire à la rentrée prochaine à ces cours’’.

Le projet autonomisation des femmes et du dividende démographique au Sahel a été mis en œuvre en 2015. Il est accompagné au plan financier par la Banque mondiale et au niveau technique par le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).

AP/ls/APA
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