La 11ème édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA) s’est ouverte, mardi soir à Abidjan, sur fond d’exhortation de la jeunesse à éviter l’immigration clandestine, thème central de cette édition du FEMUA, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
La tradition et le modernisme se sont côtoyés cet après-midi dans ce village cosmopolite d’Anoumabo , situé en plein cœur de la commune abidjanaise de Marcory, dans le Sud de la capitale économique ivoirienne.
Dès la traversée du pont principal, ralliant ce village aux autres quartiers de la commune, le visiteur est «frappé» par les couleurs de l’un des plus grands festivals d’Afrique subsaharienne initié par le mythique groupe musical ivoirien « Magic System » et qui se veut une tribune de promotion des rythmes musicaux urbains. Les affiches des partenaires inondent également les rues du village.
Saluant la pertinence du thème central, « jeunesse et immigration clandestine » à l’ouverture du Festival, le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a souligné qu’il est « en phase avec les réalités actuelles », rappelant le sommet Union Européenne-Union Africaine tenu en Côte d’Ivoire en novembre dernier et au cours duquel la question a été débattue.
« Notre principal défi, est d’offrir aux jeunes d’autres alternatives », a lancé du haut de cette tribune culturel Amadou Gon Coulibaly, également parrain de cette 11è édition du FEMUA. Poursuivant, il a exhorté « les jeunes au travail, la vraie clé de la réussite ».
« Le mal persiste, les conséquences sont désastreuses », a regretté le lead vocal du groupe Magic System Salif Traoré dit A’Salfo , par ailleurs Commissaire général du FEMUA, promettant que les fruits des discussions sur le sujet dans le cadre du Carrefour Jeunesse, un pan important du festival seront transmis aux autorités afin d’enrichir les pistes de solutions face au phénomène .
Facteur de développement par ses actions sociales, le FEMUA compte à son actif la réhabilitation et l’équipement d’hôpitaux, d’orphelinats, de pouponnières, des dons aux réfugiés ainsi que la construction de plusieurs établissements scolaires offerts à l’Etat de Côte d’Ivoire. Chaque année, plusieurs stars venues de l’extérieur prestent sur cette scène aux côtés d’artistes du pays.
Sur la scène du FEMUA 11, délocalisé à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) pour des raisons de travaux dans le village d’Anoumabo, sont attendus entre autres Soprano et Dub Ing (France), Lokua Kanza (RDC), Yémi Aladé (Nigeria), Takora (Burkina Faso) Sidiki Diabaté et M’Bouillé Koité (Mali) et Zeynab (Bénin).
Les artistes nationaux sont notamment Luckson Padaud, Dobet Gnahoré, Sidonie la Tigresse, Kedjevara Dj, Les leaders et Guy Christ Israël. Le festival dont une partie se déroulera à Korhogo dans l’extrême nord ivoirien s’achèvera le 22 avril prochain.
SY/ls/APA
La tradition et le modernisme se sont côtoyés cet après-midi dans ce village cosmopolite d’Anoumabo , situé en plein cœur de la commune abidjanaise de Marcory, dans le Sud de la capitale économique ivoirienne.
Dès la traversée du pont principal, ralliant ce village aux autres quartiers de la commune, le visiteur est «frappé» par les couleurs de l’un des plus grands festivals d’Afrique subsaharienne initié par le mythique groupe musical ivoirien « Magic System » et qui se veut une tribune de promotion des rythmes musicaux urbains. Les affiches des partenaires inondent également les rues du village.
Saluant la pertinence du thème central, « jeunesse et immigration clandestine » à l’ouverture du Festival, le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a souligné qu’il est « en phase avec les réalités actuelles », rappelant le sommet Union Européenne-Union Africaine tenu en Côte d’Ivoire en novembre dernier et au cours duquel la question a été débattue.
« Notre principal défi, est d’offrir aux jeunes d’autres alternatives », a lancé du haut de cette tribune culturel Amadou Gon Coulibaly, également parrain de cette 11è édition du FEMUA. Poursuivant, il a exhorté « les jeunes au travail, la vraie clé de la réussite ».
« Le mal persiste, les conséquences sont désastreuses », a regretté le lead vocal du groupe Magic System Salif Traoré dit A’Salfo , par ailleurs Commissaire général du FEMUA, promettant que les fruits des discussions sur le sujet dans le cadre du Carrefour Jeunesse, un pan important du festival seront transmis aux autorités afin d’enrichir les pistes de solutions face au phénomène .
Facteur de développement par ses actions sociales, le FEMUA compte à son actif la réhabilitation et l’équipement d’hôpitaux, d’orphelinats, de pouponnières, des dons aux réfugiés ainsi que la construction de plusieurs établissements scolaires offerts à l’Etat de Côte d’Ivoire. Chaque année, plusieurs stars venues de l’extérieur prestent sur cette scène aux côtés d’artistes du pays.
Sur la scène du FEMUA 11, délocalisé à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) pour des raisons de travaux dans le village d’Anoumabo, sont attendus entre autres Soprano et Dub Ing (France), Lokua Kanza (RDC), Yémi Aladé (Nigeria), Takora (Burkina Faso) Sidiki Diabaté et M’Bouillé Koité (Mali) et Zeynab (Bénin).
Les artistes nationaux sont notamment Luckson Padaud, Dobet Gnahoré, Sidonie la Tigresse, Kedjevara Dj, Les leaders et Guy Christ Israël. Le festival dont une partie se déroulera à Korhogo dans l’extrême nord ivoirien s’achèvera le 22 avril prochain.
SY/ls/APA