Abidjan - Un séminaire pour conformer la langue Atchan aux normes nationales et internationales dans la traduction des textes liturgiques, à l’intention des prêtres catholiques de l’ethnie Tchaman et des membres du Comité des traducteurs catholiques Tchaman (CTCT), s’achève ce mercredi, au Centre Sainte Thérèse de Bingerville, non loin du Petit Séminaire Saint Augustin.
Selon une note d’information transmise à l’AIP, cette rencontre qui a débuté dimanche, réunit huit prêtres et 11 laïcs. Elle a pour objet la relecture et la réécriture en « cámanncan » (langue Ebrié) du lectionnaire catholique des années liturgiques A, B et C selon les normes internationales définies par la Société Internationale de Linguistique (SIL) et entérinées par le gouvernement de Côte d’Ivoire via l’Institut de Linguistique Appliquée (ILA) de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody.
Au regard de cette nouvelle donne, l’Association pour la Promotion du Patrimoine Atchan (APPA) a fait éditer récemment deux guides de lecture et d’écriture de cette langue. Il convient aux initiateurs de ce projet de créer un cadre pour essayer d’apprendre à écrire et à lire la langue Atchan pour ne pas qu’elle s’éteigne.
« En laissant donc des écrits, cette langue subsistera toujours », a précisé le premier prêtre de cette ethnie, le Révérend Père Jean-Baptiste Akwadan, à la cérémonie d’ouverture, estimant que c’est par l’écriture que les grandes civilisations ont laissé des traces à la postérité.
Le président du conseil d’administration de l’APPA, l‘Abbé Basile Gbangbo est l’un des premiers responsables des traductions bibliques en Atchan. Pour lui, il s’agit maintenant de conformer la première version du lectionnaire catholique Atchan en s‘imprégnant des lettres du nouvel alphabet Ebrié.
« Nous avons déjà traduit ce qu’on appelle les lectionnaires. Mais nous les avons écrits à notre manière. Maintenant que nous avons officiellement notre alphabet, nous sommes à ce séminaire pour retranscrire selon les normes nationales et internationales », a indiqué l’Abbé Basile Gbangbo.
Tout ce travail de traduction de la langue Atchan, selon les normes linguistiques nationales et internationales, est supervisé par un jeune doctorant en linguistique, Maxime Dido.
Quant au lectionnaire catholique des années liturgiques A, B et C, il s’étend sur trois ans qui correspondent respectivement aux évangiles de Mathieu, de Marc et de Luc, souligne le document.
(AIP)
fmo
Selon une note d’information transmise à l’AIP, cette rencontre qui a débuté dimanche, réunit huit prêtres et 11 laïcs. Elle a pour objet la relecture et la réécriture en « cámanncan » (langue Ebrié) du lectionnaire catholique des années liturgiques A, B et C selon les normes internationales définies par la Société Internationale de Linguistique (SIL) et entérinées par le gouvernement de Côte d’Ivoire via l’Institut de Linguistique Appliquée (ILA) de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody.
Au regard de cette nouvelle donne, l’Association pour la Promotion du Patrimoine Atchan (APPA) a fait éditer récemment deux guides de lecture et d’écriture de cette langue. Il convient aux initiateurs de ce projet de créer un cadre pour essayer d’apprendre à écrire et à lire la langue Atchan pour ne pas qu’elle s’éteigne.
« En laissant donc des écrits, cette langue subsistera toujours », a précisé le premier prêtre de cette ethnie, le Révérend Père Jean-Baptiste Akwadan, à la cérémonie d’ouverture, estimant que c’est par l’écriture que les grandes civilisations ont laissé des traces à la postérité.
Le président du conseil d’administration de l’APPA, l‘Abbé Basile Gbangbo est l’un des premiers responsables des traductions bibliques en Atchan. Pour lui, il s’agit maintenant de conformer la première version du lectionnaire catholique Atchan en s‘imprégnant des lettres du nouvel alphabet Ebrié.
« Nous avons déjà traduit ce qu’on appelle les lectionnaires. Mais nous les avons écrits à notre manière. Maintenant que nous avons officiellement notre alphabet, nous sommes à ce séminaire pour retranscrire selon les normes nationales et internationales », a indiqué l’Abbé Basile Gbangbo.
Tout ce travail de traduction de la langue Atchan, selon les normes linguistiques nationales et internationales, est supervisé par un jeune doctorant en linguistique, Maxime Dido.
Quant au lectionnaire catholique des années liturgiques A, B et C, il s’étend sur trois ans qui correspondent respectivement aux évangiles de Mathieu, de Marc et de Luc, souligne le document.
(AIP)
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