Abidjan (Côte d’Ivoire) - L’artiste malien M’Bouillé Koité, lauréat du Prix découvertes Radio France internationale (Rfi) 2017, a donné mardi soir à l’Institut français d’Abidjan un concert époustouflant, en lever de rideau sur les spectacles de la 11ème édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua 2018).
Programmé, le chanteur Jemiriyé, n’a pu prester, laissant libre cours à M’Bouillé Koité, qui seul, a ouvert la soirée des spectacles pour le Femua 2018. Devant un public en liesse, le jeune « griot » a égrainé de 20h30 à 22h00 Gmt et heure locale une dizaine de titres dont un « nouveau morceau » évoquant un amour érotique.
Sous des salves d’applaudissements et le feu des projecteurs, le mercure est monté avec des notes aiguës soutenues par des tambours stridents, créant un écho harmonieux au grand bonheur des spectateurs dont certains n’ont pu se retenir de libérer des pas de danse.
Dans l’un des titres exécutés, M’Bouillé Koité, déconseille sans ambages les jeunes africains d’emprunter le chemin de l’immigration clandestine, thème retenu pour la 11ème édition du Femua, pour conscientiser les jeunes sur leurs capacités à engager une transformation structurelle du continent qui regorge d’énormes richesses.
A’Salfo, lead vocal du groupe Magic System et Commissaire général du Femua, s’est dit « heureux » de ce que le festival « va grandissant », rappelant qu’il a été initié « au départ pour être reconnaissant à un petit village », Anoumabo (sud d’Abidjan) qui les a vu naître.
« Il fallait revenir vers le village et partager le peu que nous avions en contribuant au bien-être des populations. Et c’est de là qu’est partie l’idée de construire une école, une deuxième, une troisième et une quatrième, pas seulement dans le même village mais partout en Côte d’Ivoire, le social est devenu au fil des ans l’ADN de ce festival », a-t-il rapporté.
« Cette salle (de l’auditorium de l’Institut français d’Abidjan), je l’ai choisie symboliquement pour tout juste commencer le festival parce que pour moi et le groupe Magic System, tout est parti d’ici, la première fois que les gens nous découvraient sur scène, c’était ici. A l’époque, c’était une immense salle », où le groupe a été découvert par Rfi qui l’a «propulsé», a-t-il poursuivi.
Le groupe Magic System a sorti un livre parlant des quatre magiciens depuis le 12 avril 2018 à Paris puis le 16 avril à Abidjan « juste pour partager ce que nous avons pu vivre », a fait savoir A’Salfo, faisant observer qu’ « au-delà d’être un festival de musique, le Femua est un festival de partage ».
AP/ls/APA
Programmé, le chanteur Jemiriyé, n’a pu prester, laissant libre cours à M’Bouillé Koité, qui seul, a ouvert la soirée des spectacles pour le Femua 2018. Devant un public en liesse, le jeune « griot » a égrainé de 20h30 à 22h00 Gmt et heure locale une dizaine de titres dont un « nouveau morceau » évoquant un amour érotique.
Sous des salves d’applaudissements et le feu des projecteurs, le mercure est monté avec des notes aiguës soutenues par des tambours stridents, créant un écho harmonieux au grand bonheur des spectateurs dont certains n’ont pu se retenir de libérer des pas de danse.
Dans l’un des titres exécutés, M’Bouillé Koité, déconseille sans ambages les jeunes africains d’emprunter le chemin de l’immigration clandestine, thème retenu pour la 11ème édition du Femua, pour conscientiser les jeunes sur leurs capacités à engager une transformation structurelle du continent qui regorge d’énormes richesses.
A’Salfo, lead vocal du groupe Magic System et Commissaire général du Femua, s’est dit « heureux » de ce que le festival « va grandissant », rappelant qu’il a été initié « au départ pour être reconnaissant à un petit village », Anoumabo (sud d’Abidjan) qui les a vu naître.
« Il fallait revenir vers le village et partager le peu que nous avions en contribuant au bien-être des populations. Et c’est de là qu’est partie l’idée de construire une école, une deuxième, une troisième et une quatrième, pas seulement dans le même village mais partout en Côte d’Ivoire, le social est devenu au fil des ans l’ADN de ce festival », a-t-il rapporté.
« Cette salle (de l’auditorium de l’Institut français d’Abidjan), je l’ai choisie symboliquement pour tout juste commencer le festival parce que pour moi et le groupe Magic System, tout est parti d’ici, la première fois que les gens nous découvraient sur scène, c’était ici. A l’époque, c’était une immense salle », où le groupe a été découvert par Rfi qui l’a «propulsé», a-t-il poursuivi.
Le groupe Magic System a sorti un livre parlant des quatre magiciens depuis le 12 avril 2018 à Paris puis le 16 avril à Abidjan « juste pour partager ce que nous avons pu vivre », a fait savoir A’Salfo, faisant observer qu’ « au-delà d’être un festival de musique, le Femua est un festival de partage ».
AP/ls/APA